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Législatives: Tout le monde il est beau, tout le monde il est content

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  • Législatives: Tout le monde il est beau, tout le monde il est content

    A deux ou trois exceptions près, toutes les formations politiques ayant participé au scrutin législatif en Algérie se sont déclarées satisfaites de leurs scores respectifs.

    A commencer par le FLN, qui, ayant perdu 63 sièges par rapport aux précédentes législatives, trouve tout de même qu'il a réussi «l'exploit» de conserver son statut de plus importante formation partisane du pays. Le RND ensuite, qui lui jubile d'avoir augmenté de 14 sièges sa représentation parlementaire et conforté ainsi sa position de second derrière l'ex-parti unique. Le MSP, quant à lui, exulte d'avoir porté la sienne de 38 sièges dans la précédente APN à 52 dans la nouvelle, même si ce résultat est bien en deçà des 30% que Boudjerra Soltani lui a fixés pendant la campagne électorale. Le Parti des travailleurs affiche sans fausse modestie son contentement d'avoir été conforté par les urnes dans son statut de poids lourd atypique dans la scène politique nationale. Le RCD ronchonne qu'il aurait été privé d'une moisson de sièges plus importante que les 19 dont il a été crédité. Mais d'être arrivé en tête en Kabylie, son gisement électoral traditionnel, d'avoir raflé quelques autres dans la capitale et d'autres circonscriptions électorales dans le pays, suffit apparemment au parti de Saïd Sadi pour ne pas entonner la rengaine de la fraude généralisée.

    Le FNA et plus encore le MNND n'en reviennent manifestement pas de la divine surprise d'avoir engrangé 13 sièges pour le premier et 7 pour le second et d'avoir surclassé en une ou deux wilayates les plus grandes pointures partisanes. Pour la douzaine d'autres partis qui sont désormais représentés à l'Assemblée nationale, cela suffit à leur bonheur car, pour la plupart, leurs résultats de jeudi ont été au-delà de leurs espérances. Même El-Islah, qui a pourtant été laminé, ramené de 43 sièges qu'il occupait précédemment à 3, se garde de tout commentaire accusateur.

    L'historique taux d'abstention qui a caractérisé le scrutin n'a pas douché le landerneau partisan où chacun ne s'en tient qu'à «l'exploit» qu'il a réussi. Que leurs députés représentent en fait moins d'un tiers des électeurs ne semble pas les interpeller. Aucun des partis concernés n'a pris acte du désaveu que leur a infligé l'écrasante majorité des électeurs et fait acte d'autocritique en admettant la responsabilité qui est celle de tout un chacun dans la rupture consommée entre les citoyens et leur monde partisan.

    Comme si ce qui est advenu dans le scrutin du 17 mai ne serait finalement qu'une péripétie somme toute normale et sans signification particulière, nos partis s'apprêtent à prendre possession de l'hémicycle parlementaire au titre de la représentation nationale. Une représentation que les 64% d'abstentionnistes et les 900.000 électeurs ayant voté blanc se refuseront à considérer comme telle pour la simple raison qu'étant la majorité nationale, ils ne lui ont accordé aucun mandat dans ce sens.

    Par Le Quotidien d'Oran

  • #2
    On a ignoré un attentat en passant des dessins animés sur la chaine nationnale, on va tout de meme pas prendre au serieux des elections qui se deroulaient en meme temps que le championnat de foot?

    Mais quelle legitimité ont-ils aux yeus du monde ces gens?
    Si ils ont l'occasion de sortir du territoire, chacun sait qu'il n'y represente rien,
    et qu'il n'ont au final aucune credibilité.
    Certaines personne m'accusent de stigmatiser l'Algerie, mais je leur demande,
    vous ouvrez les yeux defois?

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