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51e anniversaire de la grève du 19-Mai 1956 à la faculté de médecine d'Alger

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  • 51e anniversaire de la grève du 19-Mai 1956 à la faculté de médecine d'Alger

    A l’occasion de la commémoration du 51eme anniversaire de la grève du 19-Mai 1956, la faculté de médecine d’Alger a organisé, hier, un colloque truffé de plusieurs interventions ayant trait à la mémoire et à l’Histoire. M. Zahir Ihadaddene a donné une conférence- témoignage portant sur " L’aspect historique de l’action estudiantine, le sens politique de la grève du 19-Mai 1956 ".

    Selon les propos de l’orateur, " la quasi-majorité des étudiants de cette époque étaient issus de familles aisées et de notables " et " que les étudiants portaient un grand amour à leur patrie et peuple malgré leur classe sociale qui leur assure une grande aisance ". Quant à celle du Dr Lamine Khene, elle a traité de la relation " entre le mouvement national et la famille médicale algérienne de l’ère coloniale ". " Le devoir de mémoire " est, par ailleurs, le thème qui été développé par d’autres conférenciers. On peut citer, à cet effet, Mohamed Toumi, Moussa Arrada, doyen de la faculté de médecine d’Alger, le Pr Fatiha Zerhouni, le Pr Larbi Abid et le Pr Tahar Anane. Signalons toutefois que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui devait donner l’allocution d’ouverture, a brillé par son absence.

    Après la lecture intégrale de l’appel des étudiants pour la grève du 19-Mai 1956, il y avait lieu, aussi, de se rappeler de tous les membres de la famille médicale algérienne qui ont laissé des traces dans l’histoire du mouvement national. Dans son témoignage, le Dr Lamine Khene, s’est longuement étalé sur les membres de la famille médicale " qui sont très nombreux à s’être engagés dans le combat d’émancipation du peuple ", a-t-il estimé.

    Par ailleurs, le Docteur Khene a tenu à rendre un hommage solennel à Ferhat Abbas, dont il dit que le cas est " des plus atypiques. " " Président de l’UDMA après les tragiques événements du 08-Mai 1945, négationniste de la patrie algérienne qu’il lui arrivait d’exprimer, membre de CNRA et du CCE et puis premier président du GPRA ". D’autre part, les conférenciers ont tenu à rendre un vibrant hommage et un témoignage de reconnaissance à " leurs camarades, confrères et consœurs français qui ont soutenu la juste cause des Algériens."

    Un autre hommage a été rendu aux autres associations musulmanes de cette époque, à l’instar de l’Association des étudiants musulmans d’Afrique du nord, (AEMEN), qui a “lancé” l’appel pour la création de l’UGEMA

    Par la Dépêche de Kabylie
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