Hier, la ville de Tizi Ouzou est demeurée sous haute surveillance militaire et policière. En effet, quarante-huit heures après la journée du vote du 17 mai 2007, le dispositif sécuritaire mis en place, il y a une quinzaine de jours, n’a toujours pas été levé.
La ville des Genêts est carrément assiégée. Tous les chemins qui y mènent sont bouclés par des barrages des brigades mobiles de la police judiciaire (BMPJ). De même que d’autres points de contrôle des forces de l’ANP et de la police sont présents également dans la banlieue. Un barrage fixe de la gendarmerie est dressé au niveau de Oued Aïssi. Un autre, au niveau du pont de Bougie. Les véhicules sont contrôlés un par un, avons-nous constaté hier matin. Pour pénétrer au centre de la ville de Tizi Ouzou, il faut au minimum trente minutes aux automobilistes.
Toutefois, rien n’a filtré au sujet de ce renforcement extraordinaire du dispositif sécuritaire, ce qui laisse libre cours à la rumeur. La vox populi fait et défait, au gré du bouche à oreille, les conjectures. Avant la journée de jeudi, la population pensait qu’il s’agissait de mesures spéciales pour garantir un déroulement dans la sérénité du vote.
Mais le maintien du dispositif montre qu’il ne s’agit point d’un plan conjoncturel mais d’une relance sérieuse des points de contrôle, qui ne peut ne pas avoir de rapport avec les attentats du 11 avril ayant ciblé le Palais du gouvernement à Alger et un commissariat à Bab Ezzouar. La wilaya de Tizi Ouzou est connue pour être un refuge des terroristes de l’ex-GSPC, avec la wilaya de Boumerdès.
C’est dans la wilaya de Tizi Ouzou qu’avait été proclamée, à la fin des années 90, la naissance de l’ex-GSPC de Hassan Hattab. Le renforcement des mesures de sécurité est positivement perçu par la population kabyle, qui se sentait jusqu’à un passé récent, délaissée par les autorités. Il est souhaitable, en revanche, que les mesures s’étendent sur l’ensemble du territoire de la wilaya car plusieurs communes sont livrées à elles-mêmes depuis la délocalisation des brigades de gendarmerie. En plus du risque terroriste, la drogue et le banditisme font des ravages.
Par la Dépêche de Kabylie
La ville des Genêts est carrément assiégée. Tous les chemins qui y mènent sont bouclés par des barrages des brigades mobiles de la police judiciaire (BMPJ). De même que d’autres points de contrôle des forces de l’ANP et de la police sont présents également dans la banlieue. Un barrage fixe de la gendarmerie est dressé au niveau de Oued Aïssi. Un autre, au niveau du pont de Bougie. Les véhicules sont contrôlés un par un, avons-nous constaté hier matin. Pour pénétrer au centre de la ville de Tizi Ouzou, il faut au minimum trente minutes aux automobilistes.
Toutefois, rien n’a filtré au sujet de ce renforcement extraordinaire du dispositif sécuritaire, ce qui laisse libre cours à la rumeur. La vox populi fait et défait, au gré du bouche à oreille, les conjectures. Avant la journée de jeudi, la population pensait qu’il s’agissait de mesures spéciales pour garantir un déroulement dans la sérénité du vote.
Mais le maintien du dispositif montre qu’il ne s’agit point d’un plan conjoncturel mais d’une relance sérieuse des points de contrôle, qui ne peut ne pas avoir de rapport avec les attentats du 11 avril ayant ciblé le Palais du gouvernement à Alger et un commissariat à Bab Ezzouar. La wilaya de Tizi Ouzou est connue pour être un refuge des terroristes de l’ex-GSPC, avec la wilaya de Boumerdès.
C’est dans la wilaya de Tizi Ouzou qu’avait été proclamée, à la fin des années 90, la naissance de l’ex-GSPC de Hassan Hattab. Le renforcement des mesures de sécurité est positivement perçu par la population kabyle, qui se sentait jusqu’à un passé récent, délaissée par les autorités. Il est souhaitable, en revanche, que les mesures s’étendent sur l’ensemble du territoire de la wilaya car plusieurs communes sont livrées à elles-mêmes depuis la délocalisation des brigades de gendarmerie. En plus du risque terroriste, la drogue et le banditisme font des ravages.
Par la Dépêche de Kabylie
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