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Qui succèdera à Wolfowitz?

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  • Qui succèdera à Wolfowitz?

    Les spéculations vont bon train concernant le choix par l'administration Bush du successeur de Paul Wolfowitz à la présidence de la Banque mondiale, même si Washington fait l'objet de pressions croissantes pour renoncer à son droit coutumier de nommer l'un de ses ressortissants à la tête de l'institution. [Paul Wolfowitz, accusé de népotisme, a annoncé le 17 mai qu'il démissionnera le 30 juin].

    Cette semaine, 165 spécialistes mondiaux du développement et représentants d'organisations non gouvernementales ont affirmé, dans une lettre ouverte, que la crise de la Banque mondiale témoignait de la nécessité de réformer ce processus de désignation. D'après eux, "les problèmes de Paul Wolfowitz à la Banque mondiale viennent en partie de l'impression générale qu'il défend surtout les intérêts américains plutôt que des objectifs devant faire l'objet d'un consensus général". Ils remettent donc en cause la tradition selon laquelle les Etats-Unis nomment l'un de leurs citoyens à la présidence de la Banque mondiale en échange du droit pour l'Europe de placer l'un de ses ressortissants à la tête du Fonds monétaire international (FMI). "Cette convention dépassée devrait être abandonnée au profit d'un processus de sélection obéissant à deux principes clés : la transparence de la procédure et les compétences du futur président, en dehors de toute considération d'origine nationale."

    Pourtant, rien n'indique que l'administration Bush soit prête à modifier quoi que ce soit, ni que les Européens, qui souhaitent une issue rapide à cette crise, acceptent une remise en cause du processus de nomination du chef du FMI.
    Ni la Maison-Blanche ni le Trésor américain n'ont fait part d'une liste de candidats potentiels. Toutefois, la plupart des spécialistes placent en position de favoris Bob Zoellick, ancien représentant au Commerce américain et ancien secrétaire d'Etat adjoint, et Paul Volcker, ancien président de la Réserve fédérale, qui n'assurerait qu'un intérim. Volcker est largement respecté, y compris par la droite américaine, même si certains employés de la Banque mondiale le soupçonnent d'avoir contribué à une enquête sur l'unité anticorruption de l'institution.

    Stanley Fischer, gouverneur de la Banque d'Israël, serait également un concurrent sérieux. Mais certains au sein de l'administration Bush l'associent toujours à l'équipe Clinton.

    Le Trésor américain est un autre réservoir de candidats possibles. On parle ainsi de Bob Kimmit, secrétaire d'Etat adjoint au Trésor, et de Hank Paulson, secrétaire au Trésor, qui serait bien accueilli par les dirigeants internationaux mais ne serait guère intéressé par le poste.
    Parmi les autres Américains envisagés figurent Peter McPherson, un ancien responsable de l'administration Reagan, et Andrew Natsios, ancien administrateur de l'USAID, l'agence des Etats-Unis pour le développement international.

    Tony Blair, Premier ministre britannique sortant et proche allié de Bush, ferait également un bon candidat pour Washington. Mais il ne semble pas tenté par la fonction.


    Par Krishna Guha, Financial Times- Courrier international

  • #2
    moi je dirai tony blair

    il est proche des usa,
    proche des pays africains,
    libre de ses engagements...

    le candidat le mieux placé selon moi pour remplcer le faucon pro isrealien wolfowitz
    celui qui a poussé de toutes ses forces pour la destruction de l'irak
    et dire qu'il est en concubinage avec une harki lybienne,
    khaddafi doit en hurler de rage !!


    ps : tony blair etait aussi pour la guerre en irak, je sais...

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