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Quelles sont les prochaines merveilles du monde?

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  • Quelles sont les prochaines merveilles du monde?

    Plus de 2000 ans après le premier palmarès des sept merveilles du monde désigné par Philon de Byzance, voilà que Bernard Weber, un aventurier canado-suisse, en collaboration avec l'UNESCO, s'est mis en tête de redonner un sens contemporain à cette liste du monde antique.

    Vingt candidats de tous les continents s'affrontent dans ce grand concours où le public doit trancher. Le 7 du septième mois 2007, soit le 7 juillet prochain, on dévoilera à Lisbonne au Portugal la liste des sept «nouvelles» merveilles du monde établie à la suite d'un vote populaire tenu à l'échelle de la planète. Alors, qu'attendez-vous pour passer à l'histoire?

    Choisies par Philon de Byzance en l'an 200 avant J.-C., les sept merveilles du monde antique comprenaient les jardins suspendus de Babylone, la statue de Zeus, le temple d'Artémis à Éphèse, le colosse de Rhodes, le mausolée d'Halicarnasse, les pyramides d'Égypte et le phare d'Alexandrie.

    À l'instar du Français Pierre de Coubertin, qui s'était inspiré de la Grèce antique pour raviver la flamme olympique en 1896 et créer les Jeux modernes, voilà que Bernard Weber, un aventurier et cinéaste canadien d'origine suisse, a entrepris, en collaboration avec l'Unesco, de redonner un sens contemporain à ce qu'il était convenu d'appeler les sept merveilles du monde antique.

    Le 7 juillet, on dévoilera à Lisbonne, au Portugal, les résultats d'un vote populaire à l'échelle de la planète visant à déterminer quelles sont les sept nouvelles merveilles du monde.

    D'hier à aujourd'hui

    Choisies par Philon de Byzance en l'an 200 avant J.-C. dans ce qui était le monde grec d'alors, soit le bassin de la Méditerranée, les sept merveilles du monde antique comprenaient le phare d'Alexandrie, le temple d'Artémis à Éphèse, la statue de Zeus, le colosse de Rhodes, les jardins suspendus de Babylone, le mausolée d'Halicarnasse et les pyramides d'Égypte.

    Mais alors que les sept merveilles de l'Antiquité avaient été choisies par un seul homme, ce sont des millions de gens qui sont appelés aujourd'hui à prendre part à ce vote historique sur le site www.new7wonders.com <http://www.new7wonders.com>.

    Soixante-dix-sept (77) sites, un multiple du chiffre 7, ont d'abord été sélectionnés, dont un site canadien, la tour du CN à Toronto. Puis 21 sites ont été retenus pour le vote final. De ce nombre, les pyramides de Gizeh, en Égypte, ont été retirées de la liste, considérées comme un site honoraire puisqu'elles faisaient déjà partie des merveilles du monde dans l'Antiquité. Mais, surtout, parce que l'Égypte était scandalisée par ce concours mondial qui vise à remplacer la liste actuelle.

    Voici donc les 20 candidats finalistes : en Europe (8), l'Acropole d'Athènes en Grèce, l'Alhambra de Grenade en Espagne, Stonehenge en Grande-Bretagne, le Colisée de Rome en Italie, Sainte-Sophie à Istanbul en Turquie, le Kremlin et la place Rouge à Moscou en Russie, la tour Eiffel à Paris en France et le château de Neuschwanstein en Allemagne ; en Amérique (4), la pyramide de Chichen Itza au Yucatan au Mexique, le Christ Rédempteur à Rio de Janeiro au Brésil, Machu Picchu dans les Andes, au Pérou, et la statue de la Liberté à New York aux États-Unis ; en Océanie (2), l'Opéra de Sydney en Australie et les statues de l'île de Pâques (Chili) ; en Afrique (1) : Tombouctou au Mali ; en Asie (5), Pétra en Jordanie, le Taj Mahal à Agra en Inde, la Grande Muraille de Chine, le temple d'Angkor au Cambodge et le temple Kiyomizu à Kyoto au Japon.

    Bien que l'exercice soit fort intéressant par son approche internationale en mettant ainsi à contribution par Internet la population mondiale, certains pourraient s'interroger sur la valeur objective et impartiale de la démarche. Ainsi, on pourrait croire qu'un Français votera d'emblée pour la tour Eiffel, un Japonais pour le temple Kiyomizu et un Turc pour Sainte-Sophie. On pourrait penser également que les sites situés dans les pays développés, où l'Internet est plus facilement accessible, ont plus de chances d'être sélectionnés et de se retrouver parmi les sept nouvelles merveilles du monde. On pourrait imaginer également qu'un Canadien ou un Québécois, sans parti-pris et qui n'a aucun site dit canadien à défendre, ferait un choix plus objectif. Or, on aura souvent tendance à voter pour un site que l'on connaît bien et qu'on a visité personnellement. Difficile effectivement d'apprécier à sa juste valeur la splendeur de l'Alhambra ou le temple d'Angkor si on n'y a jamais mis les pieds.

    Toutefois, si on veut se prêter à l'exercice et tenter de faire un choix objectif, certains critères s'imposent. Des sites frappent davantage l'imaginaire et sont mondialement connus. On n'a qu'à penser à l'Acropole, au Taj Mahal, à Machu Picchu, à la statue de la Liberté, aux statues de l'île de Pâques et à la Grande Muraille.

    Un autre critère s'impose : lesquels parmi ces sites constituent les plus importants témoins de grandes civilisations et du passage de l'homme sur terre? Quels monuments représentent le mieux la race humaine et son évolution à travers les âges ? Là encore, certains sites, qui ont été les témoins privilégiés de grandes civilisations, s'imposent. Je pense notamment à Machu Picchu, à l'Acropole, à Angkor, à Pétra ou à Tombouctou. À ces critères pourraient s'ajouter la répartition géographique, la valeur architecturale, symbolique et historique, l'état de préservation, et j'en passe.
    Le vote
    Le Soleil présentera ces prochaines semaines les 20 candidats en lice, idée de vous aider à faire un choix éclairé. Puis le 30 juin, à une semaine de la finale, je vous ferai part de mes prédictions et commentaires, pour avoir visité personnellement les sites finalistes.

    Le monde entier est donc invité à voter sur www.new7wonders.com <http://www.new7wonders.com>d'ici la fin juin pour les monuments qui devraient faire partie de la nouvelle liste des merveilles. Des millions de personnes se sont déjà prêtées à cet exercice, idée de participer à ce vote historique. La parole est à vous.

    Les finalistes

    1) Les temples de Pétra (Jordanie)
    2) La tour Eiffel (France)
    3) L'Acropole (Grèce)
    4) L'Alhambra (Espagne)
    5) La Grande Muraille de Chine
    6) Le temple d'Angkor (Cambodge)
    7) La basilique Sainte-Sophie (Turquie)
    8) La statue de la Liberté (États-Unis)
    9) La pyramide de Chichén Itzá (Mexique)
    10) Le temple Kiyomizu (Japon)
    11) Stonehenge (Royaume-Uni)
    12) La statue du Christ Rédempteur (Brésil)
    13) Le Kremlin et la place Rouge (Russie)
    14) L'Opéra de Sydney (Australie)
    15) Le Colisée (Italie)
    16) La cité de Machu Picchu (Pérou)
    17) Le Taj Mahal (Inde)
    18) Les statues de l'île de Pâques (Chili)
    19) Le château de Neuschwanstein (Allemagne)
    20) La ville de Tombouctou (Mali)

  • #2
    Pétra, la cité sculptée dans le roc



    Bergers et nomades, les Nabatéens se font caravaniers et commerçants au début de notre ère et donnent un essor aux échanges entre l'Orient et l'Occident. Mais les Nabatéens ne se contentent pas de faire des affaires. Ils sculptent au coeur du désert de Wadi Rum, en Jordanie, une ville fabuleuse, véritable forteresse dans un cirque naturel, à la croisée des principales routes caravanières reliant l'Égypte, l'Arabie et la Mésopotamie. Ville quasi imprenable, Pétra, la cité rouge des sables, tombe néanmoins aux mains des Romains avant de sombrer dans l'oubli lorsque le commerce maritime prend la relève des caravanes. Avec le temps, elle devient un refuge pour les Bédouins du désert.

    Après avoir franchi le Siq, un corridor naturel taillé dans le roc comme un passage secret, Pétra apparaît comme dans un rêve. Le Khazné Firaoun, un monument funéraire, chef-d'oeuvre de l'architecture rupestre, donne le ton avant que le défilé ne s'ouvre sur une vaste cuvette entourée de montagnes et dont les falaises abritent des centaines de monuments taillés dans le roc.

    À voir le travail fait par la nature et le temps sur la pierre du désert, il n'est pas étonnant que les Nabatéens aient pensé y ajouter une touche personnelle. Les monuments qu'ils ont sculptés dans le roc se fondent dans le passage et semblent vouloir tantôt prendre forme, tantôt s'effacer sous le poids du temps. Façades monumentales, trous béants, escaliers arrondis par les rigueurs du climat, que l'on découvre parfois qu'en y regardant à deux fois tellement l'oeuvre est grandiose et discrète à la fois, ne cessent d'émouvoir et de surprendre à chaque tournant.

    À Pétra, l'art se marie avec la nature. À Pétra, l'homme et la nature se sont faits complices pour créer un chef-d'oeuvre. Les sculpteurs ont donné vie à la roche pour révéler des teintes allant du mauve à l'orange, en passant par le brun, l'ocre et le bleu, et créer une ville de monuments à la mémoire des morts. Mais si le souvenir des morts hante Pétra, les vivants n'avaient pas moins leur place. Un système d'irrigation faisait en effet de Pétra une véritable oasis au milieu du désert.

    Notre verdictSi l'histoire n'a pas réservé une place importante aux Nabatéens, ils nous ont laissé une oeuvre remarquable et fort bien préservée. Pétra est un immense musée du désert. De tous les sites du patrimoine mondial, elle mérite sûrement une place à part pour allier un site naturel grandiose et une oeuvre humaine remarquable. C'est la cité troglodytique la plus spectaculaire au monde et le plus impressionnant site du Proche-Orient, et Dieu sait combien cette région du monde regorge de sites historiques qui remontent jusqu'à l'aube de l'humanité.

    La tour Eiffel, témoin des temps modernes



    Construite à l'occasion de l'Exposition universelle de Paris (1889), la tour Eiffel surplombe aujourd'hui Paris du haut de ses quelque 300 mètres et est devenue, malgré le tollé que le projet a suscité au moment de sa construction, le symbole par excellence de la Ville lumière.

    Devant la présence de l'oeuvre et l'immense succès populaire qu'elle a connu en 1889, les polémiques menées par les intellectuels du temps, notamment Guy de Maupassant, Alexandre Dumas fils, Paul Verlaine, pour n'en nommer que quelques-uns, allaient finalement s'estomper. Décrite, au moment de sa construction, comme un lampadaire tragique, un squelette de beffroi, un mât de fer inachevé, une cheminée d'usine, une carcasse et un suppositoire criblé de trous, pour n'en nommer que quelques-uns, la tour Eiffel allait, avec le temps, acquérir ses lettres de noblesse et être appréciée par les prouesses techniques qu'elle incarne. Solide et élégante, elle demeure une attraction colossale qui a son charme propre et représente bien l'ère industrielle qui l'a vu naître.

    La tour Eiffel a déjà eu 18 couches de peinture et il faut plus d'une année à une équipe de 25 peintres pour lui redonner son lustre de haut en bas. Utilisée à toutes les sauces, cette tour a su s'adapter aux différentes générations et a bien traversé le temps. Utilisée déjà à la fin du XIXe siècle comme laboratoire à des fins scientifiques, la tour sert aujourd'hui d'antenne de radio et de télévision, de panneau publicitaire et de fond de scène avec ses jeux de lumières lors de nombreuses activités ou événements. La tour Eiffel fait aujourd'hui définitivement partie de Paris et se donne plus souvent qu'à son tour en spectacle.

    Attraction de foire en 1889, elle est demeurée un symbole de modernité et d'avant-garde et inspire même les artistes qui, des générations plus tôt, l'avaient pourtant tant décriée. Elle est devenue, à sa façon, une oeuvre d'art.

    Notre verdictDécriée à ses origines comme un tas de ferraille, la tour Eiffel ne semble pas faire le poids si on la compare à d'autres ouvrages qui sont depuis longtemps passés à l'histoire. Symbole de Paris et de toute la France, elle est pourtant, pour ses prouesses techniques, le symbole par excellence de l'ère industrielle.

    L'Acropole d'Athènes, berceau de la démocratie



    Aller en Grèce, c'est revivre l'Iliade et l'Odyssée d'Homère : l'histoire du cheval de Troie et les aventures d'Ulysse dans l'antre du Cyclope, aux portes de l'Hadès, sur l'île de Calypso et face aux monstres de Charybde et Scylla. Aller en Grèce, c'est également renouer avec ses humanités et se laisser bercer par le chant des sirènes, c'est reprendre contact avec les dieux et les héros de la Grèce antique.

    À Athènes, on est irrémédiablement attiré par l'Acropole, qui, du haut de ses 25 siècles d'histoire, domine la capitale du pays et résume, à elle seule, toute la civilisation grecque.

    Athènes et l'Acropole sont inséparables et il n'existe aucune autre ville au monde qui est dominée de la sorte par un lieu qui n'a pourtant plus rien à voir avec la réalité quotidienne de ses habitants, si ce n'est que la demeure des dieux de la Grèce antique attire chaque année des millions de touristes.

    Aménagé sous Périclès, au Ve siècle avant J.-C., le Parthénon, temple consacré à la déesse Athéna, protectrice d'Athènes, et principal monument de l'Acropole, est considéré comme le chef-d'oeuvre de l'architecture grecque. Il constitue, avec le temple d'Athéna Niké, l'Érechthéion et son célèbre portique des Caryatides, le temple Théséion et les Propylées, l'un des plus importants sites archéologiques au monde.

    Après la mort de Périclès, Athènes passe aux mains de Philippe II, roi de Macédoine, puis des Romains, des Goths et des Turcs avant que la Grèce ne devienne un pays indépendant au XIXe siècle. Entre-temps, le Parthénon, ce symbole d'une civilisation presque oubliée dans le temps, sera utilisé comme église, puis comme mosquée du temps de l'occupation turque, avant que l'Acropole ne redevienne le symbole de l'histoire de l'humanité qu'elle a toujours été, soit le berceau de la démocratie.

    Notre verdictL'Acropole a peut-être mal vieilli, mais elle garde toujours intacts les souvenirs d'une grande civilisation. À titre de berceau de la démocratie, elle occupe une place importante dans l'imaginaire et l'histoire de l'Occident.

    AFP

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    • #3
      Je vote pour Le Taj Mahal (Inde)

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