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Le conseil national de l'Ordre des pharmaciens et l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) n'ont pas de mots assez forts pour mettre en garde le consommateur contre la contrefaçon de médicaments qui gagne l'Europe à grands pas. Ils recommandent de ne pas acheter de médicaments sur Internet.
"La contrefaçon est une vraie menace pour la santé publique", a averti mardi Jean Marimbert, directeur général de l'Afssaps, lors d'une conférence de presse au côté de Jean Parrot, le président du conseil de l'Ordre des pharmaciens. Selon lui, "la jonction entre la contrefaçon et le crime organisé pourrait être en passe de gagner l'espace européen".
Encore limitée aux pays en développement, et notamment à l'Afrique, la contrefaçon pénètre depuis trois ans les frontières de l'Europe, notamment le Royaume-Uni, les Pays-Bas et l'Espagne. "Elle n'est pas encore dans les circuits de distribution français, mais elle est visible à nos frontières", a souligné Jean Marimbert. Et de rappeler que les douaniers de l'aéroport de Roissy ont tout récemment saisi près de 50.000 boîtes de Viagra de contrefaçon lors du contrôle d'un chargement en provenance d'Inde et à destination de la République dominicaine.
"Nous devons faire preuve de vigilance afin d'éviter que la contrefaçon, qui n'est pas encore chez nous, gagne notre pays", a martelé M. Marimbert. Sur la sellette, Internet, qui constitue à ses yeux "une véritable voie d'eau", une "voie d'accès à haut risque".
D'où la recommandation de l'Afssaps de s'abstenir d'y faire son marché en médicaments. Sans principe actif, faiblement dosés ou, pire encore, contenant des substances toxiques, les médicaments contrefaits sont légion sur le Web. "L'ingéniosité peut toujours inventer une manière de déjouer les précautions prises", a souligné Jean Marimbert. "Il faut remettre des barrières à l'entrée des médicaments pour ne pas rendre la contrefaçon attractive".
L'Afssaps et le conseil de l'Ordre des pharmaciens qui, pour l'heure, en "appellent à la vigilance et au bon sens de tous les acteurs", viennent d'éditer "Médicament et contrefaçon", un dépliant destiné à informer le public sur ce sujet insuffisamment connu. Le dépliant devrait être prochainement à disposition dans les officines.
Par AP
"La contrefaçon est une vraie menace pour la santé publique", a averti mardi Jean Marimbert, directeur général de l'Afssaps, lors d'une conférence de presse au côté de Jean Parrot, le président du conseil de l'Ordre des pharmaciens. Selon lui, "la jonction entre la contrefaçon et le crime organisé pourrait être en passe de gagner l'espace européen".
Encore limitée aux pays en développement, et notamment à l'Afrique, la contrefaçon pénètre depuis trois ans les frontières de l'Europe, notamment le Royaume-Uni, les Pays-Bas et l'Espagne. "Elle n'est pas encore dans les circuits de distribution français, mais elle est visible à nos frontières", a souligné Jean Marimbert. Et de rappeler que les douaniers de l'aéroport de Roissy ont tout récemment saisi près de 50.000 boîtes de Viagra de contrefaçon lors du contrôle d'un chargement en provenance d'Inde et à destination de la République dominicaine.
"Nous devons faire preuve de vigilance afin d'éviter que la contrefaçon, qui n'est pas encore chez nous, gagne notre pays", a martelé M. Marimbert. Sur la sellette, Internet, qui constitue à ses yeux "une véritable voie d'eau", une "voie d'accès à haut risque".
D'où la recommandation de l'Afssaps de s'abstenir d'y faire son marché en médicaments. Sans principe actif, faiblement dosés ou, pire encore, contenant des substances toxiques, les médicaments contrefaits sont légion sur le Web. "L'ingéniosité peut toujours inventer une manière de déjouer les précautions prises", a souligné Jean Marimbert. "Il faut remettre des barrières à l'entrée des médicaments pour ne pas rendre la contrefaçon attractive".
L'Afssaps et le conseil de l'Ordre des pharmaciens qui, pour l'heure, en "appellent à la vigilance et au bon sens de tous les acteurs", viennent d'éditer "Médicament et contrefaçon", un dépliant destiné à informer le public sur ce sujet insuffisamment connu. Le dépliant devrait être prochainement à disposition dans les officines.
Par AP