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Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a réitéré mardi à Kaboul l'engagement de son pays en faveur de la reconstruction de l'Afghanistan, après une brève visite à Kunduz (nord) où trois soldats allemands ont été tués samedi dans un attentat suicide.
"Nous aidons à remettre en état la police afghane et nous comprenons que le processus n'est pas rapide. Mais nous espérons qu'il sera plus rapide alors que nous et nos autres partenaires de l'Union européenne sommes convenus d'accélérer le processus", a déclaré M. Steinmeier lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue afghan Rangin Dadfar Spanta.
Les 27 pays de l'UE ont entériné la semaine dernière les modalités de la mission européenne de formation de la police en Afghanistan, qui doit être à pied d'oeuvre dès la mi-juin sous commandement allemand.
Devant les insuffisances nombreuses d'une police afghane sous-équipée et sous-entraînée, et parfois corrompue, l'Otan avait réclamé fin 2006 que l'UE prenne en charge sa formation afin d'accélérer sa mise à niveau.
"L'Afghanistan a été libéré des talibans il y a cinq ans et depuis cinq ans la reconstruction de l'Afghanistan a commencé sous l'égide de la communauté internationale et nous voulons tous que cette reconstruction soit menée à son terme", a poursuivi le chef de la diplomatie allemande.
M. Steinmeier a rencontré le président Hamid Karzai après une visite dans la matinée aux soldats allemands basés à Kunduz, trois jours après l'attentat suicide ayant causé la mort de trois soldats du contingent allemand de l'Otan. Six civils afghans avaient été également tués dans l'attentat de samedi sur un marché de Kunduz, qui a été revendiqué par les talibans. Quatre soldats allemands ont eux été blessés et rapatriés dans leur pays pour y être soignés.
Dans le cadre de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan, quelque 3.000 soldats allemands sont au total déployés dans le nord de l'Afghanistan, une région en grande partie épargnée par les violences qui touchent le sud et l'est du pays.
Berlin refuse d'engager ses soldats dans ces régions en proie à de violents combats contre les talibans, malgré les pressions exercées par les Américains.
Lundi, le président George W. Bush a souligné la nécessité de "convaincre" tous les alliés de "partager davantage le fardeau" des risques en Afghanistan, au terme d'une rencontre aux Etats-Unis avec le secrétaire général de l'Otan, Jaap de Hoop Scheffer.
Les Etats-Unis exercent des pressions sur leurs alliés pour qu'ils renoncent aux restrictions imposées à leur contingent en Afghanistan et acceptent de les engager dans des zones dangereuses comme le Sud, où sont notamment basés des contingents canadiens, britanniques, américains et néerlandais.
Par AFP
"Nous aidons à remettre en état la police afghane et nous comprenons que le processus n'est pas rapide. Mais nous espérons qu'il sera plus rapide alors que nous et nos autres partenaires de l'Union européenne sommes convenus d'accélérer le processus", a déclaré M. Steinmeier lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue afghan Rangin Dadfar Spanta.
Les 27 pays de l'UE ont entériné la semaine dernière les modalités de la mission européenne de formation de la police en Afghanistan, qui doit être à pied d'oeuvre dès la mi-juin sous commandement allemand.
Devant les insuffisances nombreuses d'une police afghane sous-équipée et sous-entraînée, et parfois corrompue, l'Otan avait réclamé fin 2006 que l'UE prenne en charge sa formation afin d'accélérer sa mise à niveau.
"L'Afghanistan a été libéré des talibans il y a cinq ans et depuis cinq ans la reconstruction de l'Afghanistan a commencé sous l'égide de la communauté internationale et nous voulons tous que cette reconstruction soit menée à son terme", a poursuivi le chef de la diplomatie allemande.
M. Steinmeier a rencontré le président Hamid Karzai après une visite dans la matinée aux soldats allemands basés à Kunduz, trois jours après l'attentat suicide ayant causé la mort de trois soldats du contingent allemand de l'Otan. Six civils afghans avaient été également tués dans l'attentat de samedi sur un marché de Kunduz, qui a été revendiqué par les talibans. Quatre soldats allemands ont eux été blessés et rapatriés dans leur pays pour y être soignés.
Dans le cadre de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan, quelque 3.000 soldats allemands sont au total déployés dans le nord de l'Afghanistan, une région en grande partie épargnée par les violences qui touchent le sud et l'est du pays.
Berlin refuse d'engager ses soldats dans ces régions en proie à de violents combats contre les talibans, malgré les pressions exercées par les Américains.
Lundi, le président George W. Bush a souligné la nécessité de "convaincre" tous les alliés de "partager davantage le fardeau" des risques en Afghanistan, au terme d'une rencontre aux Etats-Unis avec le secrétaire général de l'Otan, Jaap de Hoop Scheffer.
Les Etats-Unis exercent des pressions sur leurs alliés pour qu'ils renoncent aux restrictions imposées à leur contingent en Afghanistan et acceptent de les engager dans des zones dangereuses comme le Sud, où sont notamment basés des contingents canadiens, britanniques, américains et néerlandais.
Par AFP