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Tous Les Chemins Menent A L'apn..

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    je trouve ça comme même drôle, en fin de compte que fait un député chez nous à part lever sa main pour voter et encaisser son salair donc pk pas chiekh aâtalah.....
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    Coluche avait bien tenté d’élire domicile à l’Elysée, Hacène Hassani alias Boubegra a bien occupé un siège dans le palais Zighout-Youcef dans les années 1980 et voilà qu’un autre comique fait une intrusion dans la sphère politique. Ahmed Ben Bouzid, plus connu sous le sobriquet de Cheikh Aâtallah, acteur comique dans l’émission de divertissement “El- Fhama” diffusée par l’ENTV, a réussi à se faire élire à Djelfa et siégera dès dimanche prochain dans le nouveau Parlement.
    Maintenant que le Conseil constitutionnel a validé les résultats du scrutin, nul ne pourra lui contester son nouveau statut de député. Ahmed Ben Bouzid semble lui-même étonné de la tournure prise par les événements. Ce natif de Djelfa, qui n’a pas de passé militant, qui ne revendique aucune appartenance politique, voit en la députation le meilleur moyen de régler d’abord et en priorité son problème de logement. En tant qu’élu, sa première action ne se fera pas en direction de ceux qui ont voté pour lui, mais consistera à se trouver un toit à Alger. Ses électeurs ne pourront rien lui reprocher puisqu’il ne leur a rien promis. Sa “campagne électorale” l’a mené dans les quartiers populaires où il a franchement parlé de ses “ambitions”, de son intention d’investir l’Assemblée populaire nationale pour “se reposer”. En fait le parcours de Ben Bouzid est facile à résumer : voilà un comédien qui a végété, fait des cassettes, qui, diton, sont un succès au niveau local, qui a fini par rejoindre l’équipe d’“El- Fhama” et qui a rapidement compris que tous les chemins pouvaient mener à la députation. Il décide de jouer son va-tout. Il n’a rien à perdre et tout à gagner. Il dit avoir “investi” depuis plus de dix ans dans “la jeune génération” devenue donneuse de voix aujourd’hui. Cet ancien directeur de la Maison de jeunes à Djelfa a senti son heure arriver avec l’annonce de la tenue des élections législatives. N’appartenant, précisons-le, à aucune formation politique, il décide de se présenter en candidat libre. Mais voilà que le Dr Hadef du Mouvement national pour l’espoir lui demande d’être tête de liste de son parti à Djelfa. Pourquoi pas ? se dit Ben Bouzid. Il arpente Djelfa, expliquant qu’il se présentait zkara. Pas de meetings dans de grandes salles, pas de discours grandioses, le cheikh compte sur ce qu’il sait faire de mieux : l’humour auxquels les gens semblent sensibles et le populisme qui ont fini par payer. Il a distribué son dernier album, dit qu’après avoir longtemps galéré, il aspire aujourd’hui à une vie meilleure, celle de député. Aujourd’hui que son rêve est devenu réalité, il promet de tenter de faire des phrases bien construites avec un sujet, un verbe et un complément, et de se faire seconder par des conseillers en politique pour “prendre des décisions”. Il ignore peut-être qu’on n’attend pas d’un député qu’il prenne des décisions mais qu’ils approuve des textes. Il dit ne pas avoir peur de la caméra, mais semble oublier que les sessions du Parlement ne sont pas une émission de télé-réalité où il faut faire bonne figure. L’immunité parlementaire en poche, il pense pouvoir être plus percutant, avoir plus d’audace, critiquer les élus locaux sans risquer de faire l’objet de poursuites. Il fera son entrée à Zirout- Youcef ce dimanche et certifie que même s’il portera une cravate contre son gré, son burnous et son turban ne le quitteront pas dès le retour de l’hiver. Cet élu atypique répond à ceux qui s’étonnent de son élection, qui y voient une véritable dérision que les députés qui l’ont précédé ou ceux qui ont été élus ce 17 mai “n’ont rien de plus que lui”. En clair, il ne compte pas aborder son mandat avec un complexe d’infériorité, au contraire. L’homme compte pleinement profiter de la réponse infligée par les électeurs aux hommes politiques. Si deux Algériens sur trois ont boudé l’urne et les rares électeurs qui ont daigné y glisser un bulletin ont lancé un message des plus clairs : la politique, telle que pratiquée ne correspond plus à leurs attentes et ils préfèrent se tourner vers des personnes qui n’ont rien à avoir avec la politique. Peut-être qu’après les avoir fait pleurer de déception, l’APN version Cheikh Aâtallah leur arracher des sourires…
    N. I.
    Le Soir d'Algérie
    ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

  • #2
    Salut Lamia

    je connais un séntaeur et député Algérien , en discutant avec lui , j'ai resté 3 mois sans vouloir consulter aucun quotidien algérien . ça m'a donné envi de ne plus penser à l'Algérie .

    Commentaire

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