«L’Algérie est au diapason de la recherche scientifique mondiale en matière d’énergies renouvelables.» C’est ce qu’a déclaré mardi dernier le directeur de l’Unité de recherche en énergies renouvelables d’Alger (URERA), en marge des travaux du 7ème congrès international sur «les énergies renouvelables et le développement durable» (ICRESD), organisé par l’université de Tlemcen. Une réalité, selon lui, «après la matérialisation, en cours et depuis cinq années, d’études et d’analyses sur une énergie nouvelle». Le conférencier, dont les propos ont été recueillis par l’APS, a indiqué que la recherche scientifique consiste en la production d’«un gaz nouveau devant prémunir contre les phénomènes de pollution environnementale et atmosphérique». Il a ajouté que «ce gaz s’obtient à partir d’ajouts graduels de taux d’hydrogène de 1 à 100%, au fil des années, pour parvenir, enfin, à une énergie propre», puisque, a-t-il poursuivi, «l’interaction entre l’oxygène et l’hydrogène produit une quantité d’eau résistant aux facteurs polluants et d’oxydation, à l’instar de l’oxyde de carbone». Toujours selon l’orateur, qui prend appui sur l’un des points du débat de ce congrès, «la position de l’Algérie vis-à-vis de la convention de Kyoto» ainsi que ses inconvénients et les efforts déployés pour un usage des énergies renouvelable, «l’Algérie ambitionne de développer ce procédé pour, éventuellement, l’utiliser, dans un proche avenir, par le biais de l’exploitation de ses capacités d’énergie solaire en ressources hydriques au niveau des régions sahariennes, ainsi que du réseau de distribution de gaz disponible sur place». La deuxième journée du congrès a été l’occasion pour les participants d’aborder «l’énergie développée et ses multiples incidences». Les intervenants se sont succédé pour présenter des communications axées sur des thèmes aussi variés que «l’énergie nucléaire entre le passé et l’avenir», «l’économie et l’énergie», «la nécessité accrue d’utilisation de l’électricité à partir de l’énergie solaire» qui peut désormais servir le développement durable, «même si cela ne peut convenir, à l’heure actuelle, à tous les milieux, en raison de son coût exorbitant», selon ses propos.
R. N. in http://www.latribune-online.com/
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