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Histoire:Du devoir de mémoire en général

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  • Histoire:Du devoir de mémoire en général

    Le moins qu’on puisse dire est que les Algériens n’ont pas la mémoire courte. Et c’est tant mieux ainsi. Aujourd’hui, et le phénomène mérite d’être signalé, on assiste à un retour du «fait historique» dans la mémoire collective.
    Longtemps considéré comme un sujet tabou pour des raisons qui tiennent à la fois du subjectif et de l’objectif, l’histoire est, désormais, dans l’air du temps. Et chaque acteur, écrivain, journaliste, cinéaste et autre créateur la revisite à sa manière, selon sa propre grille de lecture.
    Tout en s’attelant à rester professionnel, question acuité analytique et narration des faits. Car si on dit du journaliste qu’il est, quelque part, l’historien du présent en ce qu’il s’attache, pour l’essentiel, à décrypter l’évènementiel et le factuel, l’historien, lui, est censé plutôt, dans son approche analytique et sa démarche intellectuelle, porter un regard de fond sur les faits et les hommes qui ont marqué leur époque à des degrés divers.
    C’est ainsi que Khalfa Mameri, entre autres, a tenté de comprendre l’ère Boumediène, feu Mostepha Lacheraf, la question algérienne face à l’Onu tandis que d’autres penseurs de fond ont préféré «faire parler la caméra». A commencer par un certain Chanderli, pionnier des hommes d’image qui n’a pas hésité à monter au maquis flanqué de cet instrument de travail, capteur instantané de situations dont les auteurs ne se doutaient certainement pas, dans le feu de l’action, à ce «qu’elles passent à la postérité».Avant que d’autres témoins privilégiés (bonjour Laskri) dans «Patrouille à l’Est» et Lakhdar Hamina et sa fameuse «Chronique des années de braise», primé au festival de Cannes puisque ayant remporté la palme d’or, pour mémoire, ne prennent, à chaud, et le relais et le témoin, pour raconter cette belle fresque historique de la guerre de Libération nationale. Toujours au nom du sacro- saint devoir de mémoire. Même s’il n’est pas, expressément exprimé.
    L’essentiel étant, en définitive, à ce qu’il soit intériorisé et surtout conservé au frais. Et c’est l’autre défi que vient de lancer et de se lancer aussi sans doute l’ami et réalisateur de talent Ahmed Rachedi à qui on doit, au moins, ce que la critique cinématographique, nonobstant toutes ses insuffisances, considère comme un classique «Le moulin de M. Fabre».
    En quoi consiste donc ce nouveau challenge ? Réaliser ni plus ni moins un film documentaire sur un monument de la révolution : le chahid Mostefa Benboulaïd. Et le premier tour de manivelle a déjà été donné avant-hier du côté de Ben-Aknoun. En attendant que toute l’équipe de tournage «embarque», incessamment, en direction des Aurès et de Arris en particulier, fief du héros et non moins haut-lieu de l’histoire jalonné d’exploits guerriers.
    Mais au-delà de l’anecdote aussi croustillante au demeurant, on retiendra, pour l’essentiel, s’agissant de ce devoir de mémoire et de son contenu, toute la symbolique qu’il véhicule et dont l’impact sur la collectivité est certainement salutaire : réconcilier les Algériens avec leur histoire, côté cour et côté jardin. Car l’histoire de l’humanité, et l’Algérie ne saurait échapper à cette réalité, est faite tout autant de grandeur et de décadence, sinon d’actes ou d’actions pas très flatteurs et inhérents au genre humain en général. L’autre volet non moins important qu’il y a lieu de relever à travers l’exploration de l’histoire a trait à l’impérieuse nécessité de mieux informer la nouvelle génération à laquelle nul ne pourra reprocher son désintérêt «chronique» vis à vis de toutes les «choses» qui rappellent l’histoire. D’autant qu’au nom de la fameuse légitimité historique, pas mal de déviations et d’effets pervers ont été enregistrés dans la trajectoire du pays.
    Mais pour en revenir à ce film sur une figure aussi emblématique et charismatique que celle du martyr Mostefa Benboulaïd par- delà l’excellente idée et non moins louable initiative, il est cependant à craindre, lorsque comme Rachedi on se propose de s’attaquer à «un aussi gros morceau», soit de verser dans l’apologie, soit de prendre a contrario le risque de «passer à côté de la plaque».
    Et ce ne serait sûrement pas offenser l’intelligence de Rachedi que de souligner cet aspect.
    Car l’image est une arme à double tranchant : ou elle est capable de capter l’essentiel ou elle dénature le fond. Mais attendons plutôt la sortie de ce produit noble pour voir plus clair…
    Amar Zentar in http://www.lejourd***********/

  • #2
    Memoire sélective

    Bonjour
    réconcilier les Algériens avec leur histoire, côté cour et côté jardin.
    Il oublis le plus important dans tout ca , c'est à l'interieure même de la maison .

    Oui les Algériens ont besoin de se réconcilier avec leur histoire , mais surtout que les verités internes soient devoiler , certe toutes les horreures qu'a connu le peuple durant la guerre ne sont pas toutes connues du grand public.

    Mais ce qu'il ne faut pas oublier c'est que cet elan de nationalisme passe et doit obligatoirement passer par un bilan personnel, faut pas oublier que les coulisses de la guerre ont decider de l'Algerie d'aujourd'hui , que beucoups ont profiter pour detourner l'Algerie << Du peuple et pour le peule >> pour nous sortir aujourd'hui << sans le peuple et sur le peuple >>

    Le combat du peuple algerien a etait trahis leur sacrifices regnier , le sermon de servire la cause du peuple à etait baffouer.

    (...)de mieux informer la nouvelle génération à laquelle nul ne pourra reprocher son désintérêt «chronique» vis à vis de toutes les «choses» qui rappellent l’histoire.
    Il y va fort là !! qui a dit que les jeunes ne s'interessent pas à l'histoire , elle a etait telement romancer telement d'elements oculté qu'aujourd'hui même ceux qui l'ont fait ne la reconnaissent plus

    Quand un pantin tel qu'Ali Kafi se permet de salire la memoire d'un Grand Monsieur comme Abane Ramdane , et remettre en cause le Rôle majeur qu'a jouer Abane dans la construction du Combat Algerien , c'est lui qui instauré le combat politique et qui a pensé la cause Algerienne à l'echelle internationale , qui oserait renier ça , je crois qu'il y a là un grand trou de memoire et un manque d'honnêteté flagrant vis-à-vis de l'histoire .

    Quand un Grand Monsieur tel que Feu Mohamed Boudiaf est sacrifier sur la place public je crois aussi qu'il y a la une representation médiocre du devoir de la mémoire hisorique .

    Retablire l'histoire d'un peuple dans ses droit c'est avant tout reconnaitre ses origines ses sacrifices, ses Hommes, et avouer ses vérités.

    D’autant qu’au nom de la fameuse légitimité historique, pas mal de déviations et d’effets pervers ont été enregistrés dans la trajectoire du pays.
    Voilà une Phrase qui devrait etre inscrite a l'entrée d'El Mouradia. Pour rappeler a tout les Hommes des salons de luxes d'où leur vient le privilége de se pavaner en grand Seigneurs de la nation , Ils sont les gardiens du temple maudit.
    L'histoire a de tout temps repris ses droits.

    Que chaqu'un soit retabli dans ses droits voila le 1er amendement de l'histoire

    Pour moi l'article doit etre ranger dans la catégorie cinema et divertissement .
    Dernière modification par l'imprevisible, 24 mai 2007, 09h08.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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