On peut apercevoir sa photo depuis plus de deux semaines, collée un peu partout sur les murs de certains quartiers de la capitale. Le petit Yacine, quatre ans et cinq mois, a disparu depuis 21 jours aujourd’hui. Frappés par un si terrible drame, ses parents espèrent toujours revoir leur enfant et le serrer à nouveau dans leurs bras.
Avec ses murs délabrés et ses voies d’accès défoncées et cahoteuses, la Cité des 124 logements, située dans la petite localité de Bordj El Kiffan, à l’est d’Alger, est à l’image des autres amas d’habitations, hideuses, poussiéreuses et sans âme qu’il est possible de découvrir dans la périphérie de toutes les villes du pays. A proximité de l’un de ses immeubles où, avant que ses parents ne perdent toute trace de lui, un petit enfant, grand comme trois pommes, jouait au ballon.
Qu’est-il advenu du petit Yacine ? En divers endroits des murs de la capitale sont placardés des avis de recherche comportant un portrait de ce petit garçon, appelant les personnes qui l’auraient aperçu, ou bien qui posséderaient des renseignements à son sujet de bien vouloir se manifester. Yacine, âgé de près de quatre années et demi a disparu le 2 mai 2007 dans le courant de l’après- midi après que la permission lui ait été donnée d’aller jouer au bas de l’immeuble où résident ses parents.
Rencontré dimanche, le papa du petit garçon, un technicien travaillant dans les services de la commune de Oued Koriche, sur les hauteurs du quartier de Bab El Oued, est désemparé. Youcef Bouchelouh, la trentaine, indique qu’au moment de sa disparition, son enfant venait de se relever d’une forte fièvre provoquée par une angine qui l’avait contraint à rester à la maison. «Quand il a commencé à se sentir mieux, poursuit-il, il avait demandé la permission d’aller jouer dehors avec son ballon. A ce moment il devait être 13 h30 ou 14 h. Quelques instants après, s’inquiétant de ne pas le voir revenir au domicile familial, sa maman était descendue pour le ramener à la maison. Ne le trouvant pas à l’endroit où il avait l’habitude de rencontrer ses petits camarades, elle s’est mise à le chercher en divers endroits de la cité, sans résultat. De plus en plus inquiète, elle s’est alors décidée à alerter son papa qui, à ce moment, se trouvait à son travail. «Quand je suis arrivé, déclare Youcef, j’ai pensé que mon fils avait fait une petite escapade et qu’il finirait bien par se manifester. C’est à la nuit tombée que sa maman et moi avons commencé très sérieusement à nous inquiéter. Nous nous sommes adressés alors aux services de police et de gendarmerie pour leur faire part de la situation et de notre inquiétude. Ces derniers ont tenté de nous tranquilliser en nous suggérant que Yacine était peut-être allé chez des parents alors que nous n’avons aucun proche qui réside dans les environs de la cité où nous habitons». M. Bouchelouh raconte qu’à partir de cet instant, et imaginant que Yacine avait peut-être été victime d’un accident, il a pris la décision d’aller faire le tour des hôpitaux de la région, là aussi, sans suite. Le papa du jeune garçon précise que les seules recherches sérieuses qui aient été entreprises à ce jour dans la cité et dans un large périmètre situé tout autour afin de le retrouver l’ont été avec l’aide des seuls riverains. Des opérations de ratissage et plus ciblées, avec l’aide de brigades canines en particulier auraient peut-être aidé à localiser le garçonnet. M. Bouchelouh observe que les policiers ne se sont manifestés à lui que samedi, soit trois jours après que l’enfant ait cessé de donner signe de vie.
Avec ses murs délabrés et ses voies d’accès défoncées et cahoteuses, la Cité des 124 logements, située dans la petite localité de Bordj El Kiffan, à l’est d’Alger, est à l’image des autres amas d’habitations, hideuses, poussiéreuses et sans âme qu’il est possible de découvrir dans la périphérie de toutes les villes du pays. A proximité de l’un de ses immeubles où, avant que ses parents ne perdent toute trace de lui, un petit enfant, grand comme trois pommes, jouait au ballon.
Qu’est-il advenu du petit Yacine ? En divers endroits des murs de la capitale sont placardés des avis de recherche comportant un portrait de ce petit garçon, appelant les personnes qui l’auraient aperçu, ou bien qui posséderaient des renseignements à son sujet de bien vouloir se manifester. Yacine, âgé de près de quatre années et demi a disparu le 2 mai 2007 dans le courant de l’après- midi après que la permission lui ait été donnée d’aller jouer au bas de l’immeuble où résident ses parents.
Rencontré dimanche, le papa du petit garçon, un technicien travaillant dans les services de la commune de Oued Koriche, sur les hauteurs du quartier de Bab El Oued, est désemparé. Youcef Bouchelouh, la trentaine, indique qu’au moment de sa disparition, son enfant venait de se relever d’une forte fièvre provoquée par une angine qui l’avait contraint à rester à la maison. «Quand il a commencé à se sentir mieux, poursuit-il, il avait demandé la permission d’aller jouer dehors avec son ballon. A ce moment il devait être 13 h30 ou 14 h. Quelques instants après, s’inquiétant de ne pas le voir revenir au domicile familial, sa maman était descendue pour le ramener à la maison. Ne le trouvant pas à l’endroit où il avait l’habitude de rencontrer ses petits camarades, elle s’est mise à le chercher en divers endroits de la cité, sans résultat. De plus en plus inquiète, elle s’est alors décidée à alerter son papa qui, à ce moment, se trouvait à son travail. «Quand je suis arrivé, déclare Youcef, j’ai pensé que mon fils avait fait une petite escapade et qu’il finirait bien par se manifester. C’est à la nuit tombée que sa maman et moi avons commencé très sérieusement à nous inquiéter. Nous nous sommes adressés alors aux services de police et de gendarmerie pour leur faire part de la situation et de notre inquiétude. Ces derniers ont tenté de nous tranquilliser en nous suggérant que Yacine était peut-être allé chez des parents alors que nous n’avons aucun proche qui réside dans les environs de la cité où nous habitons». M. Bouchelouh raconte qu’à partir de cet instant, et imaginant que Yacine avait peut-être été victime d’un accident, il a pris la décision d’aller faire le tour des hôpitaux de la région, là aussi, sans suite. Le papa du jeune garçon précise que les seules recherches sérieuses qui aient été entreprises à ce jour dans la cité et dans un large périmètre situé tout autour afin de le retrouver l’ont été avec l’aide des seuls riverains. Des opérations de ratissage et plus ciblées, avec l’aide de brigades canines en particulier auraient peut-être aidé à localiser le garçonnet. M. Bouchelouh observe que les policiers ne se sont manifestés à lui que samedi, soit trois jours après que l’enfant ait cessé de donner signe de vie.
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