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Gaz de France Paris: Pas d'alliance avec Sonatrach

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  • Gaz de France Paris: Pas d'alliance avec Sonatrach

    Moins de quinze jours après l'élection de Nicolas Sarkozy, l'avenir Gaz de France est de nouveau au coeur de l'actualité en France. Interrogé hier sur une radio française, le nouveau Premier ministre François Fillon s'est montré évasif et peu précis sur la question.

    «L'idée de la fusion (avec Suez) est une idée qui est valable, que nous ne rejetons pas, mais nous pensons qu'il y a d'autres options», a-t-il expliqué, précisant que son gouvernement veut prendre son temps dans la gestion de ce dossier sensible dont dépend en partie l'avenir énergétique de la France: «On peut encore se donner quelques semaines jusqu'à la fin du mois de juin, au début du mois de juillet, pour examiner les différentes options possibles et prendre les décisions qui s'imposent».

    C'est la première fois qu'un officiel français ne parle pas de l'option d'une alliance entre GDF et Sonatrach. Et pour cause: selon nos informations, le gouvernement français a définitivement abandonné la piste d'un rapprochement avec le groupe pétrolier algérien. Cette décision est intervenue quelques jours après les déclarations d'un haut responsable de Sonatrach dans un quotidien français excluant la possibilité d'un telle alliance «économiquement irréalisable et politiquement incorrecte». Mais ces déclarations ne constituent pas la seule cause de la décision du gouvernement français.

    Depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, Paris s'attend à des relations très difficiles avec Alger dans les prochains mois. Signe d'un froid qui commence à s'installer entre les deux pays: le nouveau président français a eu des entretiens téléphoniques avec ses homologues de plusieurs pays mais il n'a toujours pas discuté avec Abdelaziz Bouteflika. Les deux présidents se sont contentés d'un échange de lettres au ton certes cordial mais froid. On est loin des échanges chaleureux qui ont caractérisé les relations entre Jacques Chirac et Abdelaziz Bouteflika.

    Dans ce contexte, les Français se préparent à un durcissement du côté algérien sur la question de la colonisation, probablement dès le mois de juillet prochain à l'occasion du 45ème anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. A cette occasion, le président Bouteflika devrait réaffirmer l'exigence algérienne d'une repentance de la France pour les crimes commis durant la période coloniale. Paris a également accueilli avec inquiétude la victoire du FLN aux dernières législatives. «Abdelaziz Belkhadem est tout sauf un homme de compromis», explique un diplomate français qui a requis l'anonymat. En effet, à la veille du premier tour de la présidentielle française, le chef du gouvernement algérien s'était violemment pris à Nicolas Sarkozy, l'accusant dans un entretien au journal «Le Monde» de chercher à réhabiliter l'OAS, qualifiée d'organisation terroriste.

    Et au lendemain des élections législatives algériennes, sur la chaîne France 24, M. Belkhadem avait implicitement exclu une participation de l'Algérie au projet de «l'union méditerranéenne» souhaitée par Nicolas Sarkozy. Or, tout ce projet repose justement sur un axe Paris- Alger fort. Une perspective qui semble peu réaliste. Pour sa part, le nouveau président français ne dispose d'aucune marge de manoeuvre sur le dossier algérien. Après avoir mené une campagne électorale sur le thème du refus de la repentance, il peut difficilement faire un geste en direction d'Alger, de crainte de décevoir une bonne partie de son électorat, hostile à cette démarche. La crise entre les deux pays n'est pas loin.


    Par Le Quotidien d'Oran

  • #2
    Relation Franco-Algérienne

    La coopération gazière entre l’Algérie et la France attendra à en croire les propos de François Fillon qui écarte l’éventualité d’une alliance entre GDF et Sonatrach.
    vendredi 25 mai 2007. C’est la première fois qu’un officiel français ne parle pas de l’option d’une alliance entre GDF et Sonatrach. Et pour cause : selon nos informations, le gouvernement français a définitivement abandonné la piste d’un rapprochement avec le groupe pétrolier algérien. Cette décision est intervenue quelques jours après les déclarations d’un haut responsable de Sonatrach dans un quotidien français excluant la possibilité d’un telle alliance « économiquement irréalisable et politiquement incorrecte », probablement en raison des tensions politiques entre l’Algérie et la France. Mais ces déclarations ne constituent pas la seule cause de la décision du gouvernement français.
    Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, la France s’attend à des relations très difficiles avec l’Algérie dans les prochains mois. Signe d’un froid qui commence à s’installer entre les deux pays : le nouveau président français a eu des entretiens téléphoniques avec ses homologues de plusieurs pays mais il n’a toujours pas discuté avec Abdelaziz Bouteflika. Les deux présidents se sont contentés d’un échange de lettres au ton certes cordial mais froid. On est loin des échanges chaleureux qui ont caractérisé les relations entre Jacques Chirac et Abdelaziz Bouteflika.

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    • #3
      Source: Algérie dz

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