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La direction de SFR a annoncé, mercredi 23 mai, aux représentants du personnel du groupe son projet de transfert de trois centres d'appels de relation client pour le grand public à des sous-traitants. En tout, près de 1 900 salariés de l'opérateur de téléphonie mobile sont concernés.
A compter du 1er août, le contrat de travail des 582 salariés du site de Lyon et des 724 personnes de celui de Toulouse devrait être transféré à SR Teleperformance, un des leaders mondiaux des centres d'appels "externalisés". La société Arvato Services, filiale du groupe allemand Bertelsmann, devrait quant à elle récupérer le centre de Poitiers où travaillent 571 personnes.
Pour la direction "services clients" de SFR, ce transfert permettra d'offrir une plus grande qualité de réponse aux questions des clients de l'opérateur mobile, les sous-traitants choisis étant des "experts dans le domaine".
Les salariés concernés ont spontanément arrêté le travail mercredi. Jeudi 24 mai au matin, ils comptaient poursuivre la grève.
Les syndicats de l'entreprise ont vivement contesté le choix de SFR. " Les sous-traitants s'engagent, selon la direction, à maintenir l'emploi pendant au moins trois ans, en échange de quoi SFR leur assurera un certain volume d'affaires. Mais nous ne sommes pas dupes : il s'agit d'une garantie sur le nombre de postes, pas sur les hommes. Ce qu'on craint, c'est que les sous-traitants n'aient qu'une hâte : virer ceux de chez nous pour en embaucher d'autres moins chers", assure Geoffroy de Vienne, délégué central CFTC de SFR.
Et d'affirmer : "Il y avait effectivement un problème de coûts dans nos centres. Mais il aurait pu se résoudre sans casse sociale et sans recours à la sous-traitance."
Les syndicats, qui, jeudi matin, n'avaient toujours pas obtenu de rendez-vous avec la direction de SFR, espèrent pouvoir négocier sur la date du transfert de l'activité et sur ses modalités.
Par Le Monde
A compter du 1er août, le contrat de travail des 582 salariés du site de Lyon et des 724 personnes de celui de Toulouse devrait être transféré à SR Teleperformance, un des leaders mondiaux des centres d'appels "externalisés". La société Arvato Services, filiale du groupe allemand Bertelsmann, devrait quant à elle récupérer le centre de Poitiers où travaillent 571 personnes.
Pour la direction "services clients" de SFR, ce transfert permettra d'offrir une plus grande qualité de réponse aux questions des clients de l'opérateur mobile, les sous-traitants choisis étant des "experts dans le domaine".
Les salariés concernés ont spontanément arrêté le travail mercredi. Jeudi 24 mai au matin, ils comptaient poursuivre la grève.
Les syndicats de l'entreprise ont vivement contesté le choix de SFR. " Les sous-traitants s'engagent, selon la direction, à maintenir l'emploi pendant au moins trois ans, en échange de quoi SFR leur assurera un certain volume d'affaires. Mais nous ne sommes pas dupes : il s'agit d'une garantie sur le nombre de postes, pas sur les hommes. Ce qu'on craint, c'est que les sous-traitants n'aient qu'une hâte : virer ceux de chez nous pour en embaucher d'autres moins chers", assure Geoffroy de Vienne, délégué central CFTC de SFR.
Et d'affirmer : "Il y avait effectivement un problème de coûts dans nos centres. Mais il aurait pu se résoudre sans casse sociale et sans recours à la sous-traitance."
Les syndicats, qui, jeudi matin, n'avaient toujours pas obtenu de rendez-vous avec la direction de SFR, espèrent pouvoir négocier sur la date du transfert de l'activité et sur ses modalités.
Par Le Monde