Entre Alger et Abou Dhabi, la capitale politique des EAU, les relations économiques évoluent favorablement, particulièrement depuis la tenue de la 4e haute commission mixte algéro-émiratie tenue en mai 2006, qui a eu le mérite d'éliminer certaines contraintes administratives, voire bureaucratiques, auxquelles les investisseurs arabes se sont pas initiés.
C'est à l'occasion de la tenue de cette commission que nombre d'accords dans les secteurs de la construction, de la pétrochimie, de l'agroindustrie, du médicament et de l'énergie ont été ratifiés. Trente-trois milliards de dollars sont le montant que les groupes des EAU ont décidé d'investir en Algérie, que ce soit dans l'immobilier, les finances ou les industries de transformation.
En juillet 2006, le président d'Emaar, Mohammed Ben Ali Al-Abbar, avait présenté au président Bouteflika les maquettes de projets de restructuration urbaine d'Alger. Cinq gigantesques chantiers pour modifier radicalement la capitale et en faire une
véritable métropole.
Il s'agit de la reconfiguration de la baie d'Alger, la cité de la santé d'Alger, la restructuration de la gare d'Agha, la cité technologique de Sidi Abdellah et le complexe touristique Colonel Abbas, à Zéralda. Emaar a obtenu le feu vert d'Alger pour investir, mais en partenariat avec l'État algérien, pour garantir la pleine réussite des projets. La partie algérienne aura à gérer les aspects liés au foncier, les expropriations nécessaires aux nouveaux projets…
Entre temps, deux autres entreprises, Mubadala Development Company et Dubaï Aluminium (Dubal), ont annoncé leur intention d'investir 5 milliards de dollars pour la création d'un complexe de production d'aluminium en Algérie. L'accord a été signé en mars dernier avec un consortium national formé par Sonatrach et Sonelgaz.
Les Emiratis sont également présents dans le secteur bancaire et des télécommunications. Plus de 10 banques et établissements financiers arabes activent en Algérie, selon le délégué général de l'Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF), Abderrahmane Benkhelfa.
Ce sont quasiment 50% du nombre de banques et établissements financiers agréés, même si leurs parts de marché demeurent très faibles.
Un rapport d'experts arabes a démontré que les pays maghrébins sont désormais une destination importante pour plusieurs sociétés et caisses d'investissement arabes du Golfe, notamment en raison de l'abondance des opportunités d'investissement et d'une législation favorable.
Le rapport explique que l'augmentation des prix du pétrole, dont ont bénéficié les pays arabes producteurs d'hydrocarbures, a poussé les pays du Golfe à chercher des opportunités d'investissement, et l'Algérie semble devenir l'une des destinations de capitaux arabes.
Riadh Hafsi in Le Point Eco.
C'est à l'occasion de la tenue de cette commission que nombre d'accords dans les secteurs de la construction, de la pétrochimie, de l'agroindustrie, du médicament et de l'énergie ont été ratifiés. Trente-trois milliards de dollars sont le montant que les groupes des EAU ont décidé d'investir en Algérie, que ce soit dans l'immobilier, les finances ou les industries de transformation.
En juillet 2006, le président d'Emaar, Mohammed Ben Ali Al-Abbar, avait présenté au président Bouteflika les maquettes de projets de restructuration urbaine d'Alger. Cinq gigantesques chantiers pour modifier radicalement la capitale et en faire une
véritable métropole.
Il s'agit de la reconfiguration de la baie d'Alger, la cité de la santé d'Alger, la restructuration de la gare d'Agha, la cité technologique de Sidi Abdellah et le complexe touristique Colonel Abbas, à Zéralda. Emaar a obtenu le feu vert d'Alger pour investir, mais en partenariat avec l'État algérien, pour garantir la pleine réussite des projets. La partie algérienne aura à gérer les aspects liés au foncier, les expropriations nécessaires aux nouveaux projets…
Entre temps, deux autres entreprises, Mubadala Development Company et Dubaï Aluminium (Dubal), ont annoncé leur intention d'investir 5 milliards de dollars pour la création d'un complexe de production d'aluminium en Algérie. L'accord a été signé en mars dernier avec un consortium national formé par Sonatrach et Sonelgaz.
Les Emiratis sont également présents dans le secteur bancaire et des télécommunications. Plus de 10 banques et établissements financiers arabes activent en Algérie, selon le délégué général de l'Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF), Abderrahmane Benkhelfa.
Ce sont quasiment 50% du nombre de banques et établissements financiers agréés, même si leurs parts de marché demeurent très faibles.
Un rapport d'experts arabes a démontré que les pays maghrébins sont désormais une destination importante pour plusieurs sociétés et caisses d'investissement arabes du Golfe, notamment en raison de l'abondance des opportunités d'investissement et d'une législation favorable.
Le rapport explique que l'augmentation des prix du pétrole, dont ont bénéficié les pays arabes producteurs d'hydrocarbures, a poussé les pays du Golfe à chercher des opportunités d'investissement, et l'Algérie semble devenir l'une des destinations de capitaux arabes.
Riadh Hafsi in Le Point Eco.
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