La rumeur circulait depuis hier. L'imam Moqtada Sadr est apparu en public vendredi, après huit mois de clandestinité. Entouré de religieux chiites, le chef radical chiite est arrivé à la mosquée de Koufa, au sud de Bagdad, où il a prononcé un sermon hostile aux Etats-Unis et à Israël.
"Non, non à l'Amérique! Non, non au colonialisme! Non, non à Israël ! Non, non à Satan !", a martelé Moqtada Sadr. "Je veux renouveler notre demande du départ de l'occupant", a-t-il ajouté devant des centaines de fidèles. Le chef radical a par ailleurs demandé à sa milice, l'armée du Mahdi, de ne pas se battre contre les forces de sécurité irakiennes. "Tout combat entre nos frères de l'armée du Mahdi et l'armée et la police irakiennes est interdit", a-t-il ordonné, alors que des affrontements ont récemment opposé ces forces dans plusieurs villes du sud et du centre de l'Irak.
Large soutien chez les chiites de Bagdad
Pour ses fidèles, l’homme est toujours resté à Koufa. Selon l'armée américaine, il était caché en Iran. Citant des responsables américains proches des services de renseignements, le quotidien américain New York Times avait indiqué dans son édition de vendredi que le chef radical chiite "s'est réintroduit en Irak il y a un peu moins d'une semaine et se trouvait récemment à Koufa".
Moqtada Sadr dirige l'Armée du Mahdi, une milice chiite qui compte entre 10.000 et 60.000 combattants, et grâce à laquelle il a conduit deux rébellions armées contre les forces américaines en Irak, en avril et août 2004. Il bénéficie d'un large soutien chez les chiites de Bagdad et les classes défavorisées des villes du sud. Son courant compte 32 députés sur 275, soit le plus important mouvement au sein de la coalition parlementaire chiite, l'Alliance unifiée irakienne (130 sièges au total).
En avril, les six ministres sadristes avaient quitté le gouvernement pour protester contre le refus du premier ministre, Nouri al-Maliki, d'établir un calendrier de retrait des troupes américaines du pays.
Par Le Figaro
"Non, non à l'Amérique! Non, non au colonialisme! Non, non à Israël ! Non, non à Satan !", a martelé Moqtada Sadr. "Je veux renouveler notre demande du départ de l'occupant", a-t-il ajouté devant des centaines de fidèles. Le chef radical a par ailleurs demandé à sa milice, l'armée du Mahdi, de ne pas se battre contre les forces de sécurité irakiennes. "Tout combat entre nos frères de l'armée du Mahdi et l'armée et la police irakiennes est interdit", a-t-il ordonné, alors que des affrontements ont récemment opposé ces forces dans plusieurs villes du sud et du centre de l'Irak.
Large soutien chez les chiites de Bagdad
Pour ses fidèles, l’homme est toujours resté à Koufa. Selon l'armée américaine, il était caché en Iran. Citant des responsables américains proches des services de renseignements, le quotidien américain New York Times avait indiqué dans son édition de vendredi que le chef radical chiite "s'est réintroduit en Irak il y a un peu moins d'une semaine et se trouvait récemment à Koufa".
Moqtada Sadr dirige l'Armée du Mahdi, une milice chiite qui compte entre 10.000 et 60.000 combattants, et grâce à laquelle il a conduit deux rébellions armées contre les forces américaines en Irak, en avril et août 2004. Il bénéficie d'un large soutien chez les chiites de Bagdad et les classes défavorisées des villes du sud. Son courant compte 32 députés sur 275, soit le plus important mouvement au sein de la coalition parlementaire chiite, l'Alliance unifiée irakienne (130 sièges au total).
En avril, les six ministres sadristes avaient quitté le gouvernement pour protester contre le refus du premier ministre, Nouri al-Maliki, d'établir un calendrier de retrait des troupes américaines du pays.
Par Le Figaro
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