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Les produits algériens exposés à la Foire de Bologne en Italie

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  • Les produits algériens exposés à la Foire de Bologne en Italie

    Dans un entretien accordé à la rédaction de la Chaîne III de la Radio nationale, M’hamed Hamidouche, expert à l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), a commenté la présence de produits algériens qui sont exposés pour la première fois à la Foire de Bologne (Italie) qui existe depuis 44 ans et qui est consacrée à la pièce détachée et aux équipements pour automobiles.

    M. Hamidouche déplore le fait que les pièces de rechange, composants électroniques et autres produits accessoires pour automobiles, fabriqués en Algérie ne soient pas connus.

    Il souligne que leurs prix sont intéressants sur le marché algérien, leur qualité aussi, les conditions de fabrication de ces produits étant respectées, il y a tout juste un problème de design et d’emballage.

    Il constate qu’il y a des produits algériens en surstock sur le marché interne qui pourraient être exportés. Il souligne que le produit algérien présente un avantage comparatif estimé entre 8% et 23% pour le prix sortie usine, mais, ajoute-t-il, quand le produit arrive au port il a perdu quelque 15% de cet avantage pour diverses raisons.

    L’expert de l’ONUDI cite essentiellement les contraintes financières : le surcoût, évalué à 1,3 %, du à la marge de garantie (Coface pour la France, Hermès pour l’Allemagne ou Ducroire, pour la Belgique, à titre d’exemples), la fiscalité qui lui fait perdre encore entre 6 à 8%, l’inflation et les frais financiers, le produit arrive avec un avantage de 8% seulement s’il avait au départ 23%.

    Il rappelle que les constructeurs automobiles sont répartis pour un tiers en Europe, un tiers en Asie et un tiers sur le continent américain. Les sous traitants agissent sur le premier niveau, les équipements, le deuxième niveau, la périphérie, et le troisième qui est l’intégration sur des réseaux. Ce troisième niveau peut intéresser les opérateurs algériens qui veulent répondre aux appels d’offres des quinze grands constructeurs mondiaux.

    La grande contrainte dans ces marchés est liée aux instruments financiers. Pour les contrats de six mois, fait-il remarquer, il n’y a pas de grands problèmes, mais pour 12 mois ou 18 mois, c’est plus difficile, pour une durée de quatre ou cinq ans, c’est quasiment impossible à cause de deux paramètres imprévisibles, le cours des devises et le prix des produits. Ces deux risques sont pris en charge par l’entreprise.

    La prospection du marché est également un point faible des producteurs algériens, fait-il observer, elle nécessite de les accompagner. Le programme de mise à niveau pourrait aider les opérateurs algériens dans le secteur de la pièce détachée et accessoires pour automobiles, à soigner le design pour lequel il faut un soutien.

    Par la Nouvelle République

  • #2
    il y a tout juste un problème de design et d’emballage.

    La prospection du marché est également un point faible des producteurs algériens,


    Voilà tout le problème

    Commentaire


    • #3
      Le cout du produit moins elevé,n'est pas un atout pour que le produit soit exportable,
      La base de l'exportation des produits vers le marché exterieur,et dela sa competitivité,ne peut se faire qu'a la présence de structure adéquate pour l'acheminement de ces produits vers leurs destination finale, chose qui manque cruelement en Algerie,
      * manque de place d'entreposage,
      *infrastructeur frégorifique inexistante,
      *pas de ligne maritime réguliére,
      *pas de ligne aérienne réguliére,
      *absence d'un emballage normalisé,
      *moyens de transport routier fiable,fait défaut,
      *les banques, et surtout l'incompatibilité des jours ouvrables et week end.
      la geurre c'est la paix,la démocratie c'est la dictature,l'ignorance c'est la liberté.

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