Une équipe de chercheurs internationaux ont identifié un gêne qui pourrait être à l'origine de la schizophrénie et de la dépression: le DISC1
Un gène déficient pourrait être lié à l'apparition de la schizophrénie et de la dépression, selon des études conduites sur des souris par une équipe de scientifiques internationaux dont les travaux sont publiés dans le journal Neuron.
Le gène DISC1 a été identifié en 2000 dans une famille écossaise ayant un passé de maladies mentales, mais peu de choses sont encore connues sur la manière dont la mutation de ce gène peut provoquer des troubles mentaux.
Les chercheurs ont modifié chimiquement ce gène et l'ont réintroduit chez des souris. Le DISC1 a muté de façon différente selon les souris: un groupe de souris a développé des symptômes de type schizophrénie avec des déficits d'attention et des troubles de la mémoire et d'autres ont manifesté des signes de dépression.
Le premier groupe a été traité avec des neuroleptiques type Haldol et Clozapine et l'autre groupe avec des anti-dépresseurs type Zyban, dans les deux cas l'état des souris modifiées génétiquement s'est amélioré.
Le Professeur David Porteous, président à l'université d'Edinburgh, a souligné que cette étude conforte les précédentes recherches selon lesquelles une relation existe entre ce gène et la schizophrénie, la dépression ainsi que les maladies maniaco-dépressives.
Par AFP
Un gène déficient pourrait être lié à l'apparition de la schizophrénie et de la dépression, selon des études conduites sur des souris par une équipe de scientifiques internationaux dont les travaux sont publiés dans le journal Neuron.
Le gène DISC1 a été identifié en 2000 dans une famille écossaise ayant un passé de maladies mentales, mais peu de choses sont encore connues sur la manière dont la mutation de ce gène peut provoquer des troubles mentaux.
Les chercheurs ont modifié chimiquement ce gène et l'ont réintroduit chez des souris. Le DISC1 a muté de façon différente selon les souris: un groupe de souris a développé des symptômes de type schizophrénie avec des déficits d'attention et des troubles de la mémoire et d'autres ont manifesté des signes de dépression.
Le premier groupe a été traité avec des neuroleptiques type Haldol et Clozapine et l'autre groupe avec des anti-dépresseurs type Zyban, dans les deux cas l'état des souris modifiées génétiquement s'est amélioré.
Le Professeur David Porteous, président à l'université d'Edinburgh, a souligné que cette étude conforte les précédentes recherches selon lesquelles une relation existe entre ce gène et la schizophrénie, la dépression ainsi que les maladies maniaco-dépressives.
Par AFP
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