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Journée internationale de la biodiversité à Bouira

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  • Journée internationale de la biodiversité à Bouira

    Lundi dernier, le Centre d'information et d'animation des jeunes a abrité une journée d'étude dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la biodiversité.

    Cette manifestation organisée par la direction de l'environnement de la wilaya de Bouira, vient au moment où politiques et chercheurs de tous les pays s'efforcent de trouver des solutions afin de garantir la vie sur la planète et limiter un peu les effets néfastes du développement sur l'environnement. Dans cette optique, les organisateurs ont axé leur programme sur la sensibilisation autour de la protection de l'environnement, à travers une exposition de brochures, prospectus, coupures de presse et autres dépliants portant sur le danger qui guette l'humanité.

    Par ailleurs, en dehors de certains retards, une série de communications ont été animées par les responsables de ce secteur, concernant «la loi 03-10 et la protection de la diversité biologique» qui était appuyée par la projection de documents, afin d'attirer l'attention du public. Pour leur part, les responsables de la Conservation des forêts, du Parc national du Djurdjura et le Centre de formation professionnelle de Lakhdaria ont réussi à intéresser certains citoyens sur le rôle de chaque individu dans la protection de l'environnement, dénonçant les différents comportements d'incivisme qui participent à la dégradation de la nature et la détérioration de l'espace de vie.

    Des comportements qui sont malheureusement très répandus, à travers les différentes localités de la wilaya où l'on constate de jour en jour une prolifération inquiétante de décharges sauvages, sans que les autorités locales interviennent pour mettre fin aux agissements des pollueurs. Les décharges et amas d'ordures ménagères au bord de la route qui relie la ville de Bouira au quartier de Ras Bouira, les tas de détritus signalés dans certaines cités urbaines constituent des exemples des plus édifiants de cette atteinte à l'environnement engendrée par l'incivisme des citoyens et le laisser-aller des responsables locaux qui ont été plusieurs fois évoqués à travers la presse, mais qui demeurent encore d'actualité.

    Cette situation, qui peut se passer de cérémonies tambour battant, exige dès lors des actions concrètes sur le terrain et des mesures sévères à l'égard des personnes morales ou physiques qui s'inscrivent encore à contre-courant de la réglementation portant sur la protection de l'environnement. Car alors qu'ailleurs il y a consensus sur le fait que l'air, l'eau et la terre sont des ressources essentielles à la vie de tous les hommes, mais qui sont sujets à la détérioration et la dégradation.

    Tôt ou tard, au-delà de toutes les considérations liées au développement économique, la contamination de ces trois éléments vitaux pourrait être considérée comme un «crime contre l'humanité», et celui qui pollue va devoir répondre pénalement de tel délit.

    Par La Tribune
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