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Affaire Khalifa:L’ex-ministre algérien de l’Industrie interpellé en France

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  • Affaire Khalifa:L’ex-ministre algérien de l’Industrie interpellé en France

    Abdenour Keramane a écopé de 10 ans de prison ferme par contumace

    L’ex-ministre algérien de l’Industrie, Abdenour Keramane, condamné par contumace dans le procès de la Khalifa Bank, a été libéré jeudi du centre de rétention administrative de Vincennes après y avoir été placé la veille, selon des informations obtenues par Afrik. Il aurait dû être déféré devant le tribunal administratif de Paris ou reconduit en Italie, le pays qui lui a livré son visa Schengen, afin d’y déposer une demande d’asile.

    Déclarés en « exil en Europe » par RFI ou « réfugiés en France » par Le Monde, les frères Keramane, comdamnés par contumace dans le procés pour faillite frauduleuse de la Khalifa Bank, sont bien sur le territoire français. Abdelwahab, gouverneur de la Banque centrale d’Algérie jusqu’en mai 2001 et qui a écopé de 20 années de prison ferme, a déposé une demande d’asile actuellement traitée par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA). Quant à l’avenir de son frère Abdenour dans l’hexagone, terne mercredi, il s’est éclaircie de façon inattendue ce jeudi, selon des informations recueillies par Afrik.
    L’ex-ministre algérien de l’Industrie a été interpellé mercredi à la préfecture de Paris, où il avait été convoqué pour une réadmission, puis placé au centre de rétention administrative de Vincennes (Paris). Il était arrivé en France avec un visa Schengen délivré par l’Italie pour déposer une demande d’asile. Or, selon le règlement européen Dublin II, le pays membre de l’Union européenne (UE) responsable de la présence sur le sol communautaire d’un étranger qui souhaite demander l’asile doit prendre en charge cette demande.
    Traitement de faveur ?
    Condamné à 10 ans de réclusion pour complicité de vol qualifié, Abdenour Keramane a effectué un recours en référé non suspensif devant le tribunal administratif de Paris. Mais alors qu’il devait être reconduit en Italie pour y faire une demande d’asile ou entendu par le tribunal – sans doute cette fin de semaine ou en début de semaine prochaine – le notable algérien a été libéré jeudi.
    Pour quelle raison ? Abdenour Keramane pourra-t-il déposer une demande d’asile en France ? Afrik n’est pas parvenu à joindre le 8e bureau des éloignements de la Préfecture de Paris pour avoir plus d’informations. Il est à noter qu’un nouveau préfet de police de Paris a été nommé, ce mercredi, en Conseil des ministres. Le remplacement du chiraquien Pierre Wurtz par l’ancien directeur général de la police nationale, Michel Gaudin, un très proche de Nicolas Sarkozy, a-t-elle un rapport avec la conduite du dossier Keramane ?
    « Un nuage de fumée pour dissimuler les véritables responsables »
    Les deux frères Keramane se disaient « en clandestinité » depuis le début du procès de la Khalifa Bank. Lors de son ouverture, à Blida (50 Km au sud d’Alger), le 8 janvier dernier, ils ont communiqué à la presse un document dans lequel ils expliquaient refuser de camper « le rôle de boucs émissaires » dans « un simulacre de procès » qu’ils considéraient comme une manœuvre politique.
    Lors du verdict, le 22 avril dernier, ils ont réitéré leurs accusations. Ils ont dénoncé leur condamnation comme étant « un acte discrétionnaire mis en œuvre par une utilisation arbitraire et illégale de l’appareil judiciaire à des fins autres que l’application de la loi ». La raison, selon eux : ils n’ont pas fait « allégeance au pouvoir politique ». Par ailleurs, la décision rendue par le tribunal criminel de Blida vise selon eux « à constituer un nuage de fumée pour dissimuler les véritables responsables ainsi que les véritables bénéficiaires de l’affaire Khalifa »
    Les frères Keramane figuraient parmi les principaux accusés dans le premier procès Khalifa, avec Abdelmoumène Khalifa, lui-même exilé en Grande-Bretagne. Alger et Paris ont effectué une demande d’extradition pour l’ex golden boy, condamné à perpétuité par contumace. La fille de Abdenour Keramane, Yasmine, responsable de l’antenne italienne de Khalifa Airways, a été comme son père condamnée à dix ans de prison ferme.
    par Saïd Aït-Hatrit (Afrik.com)

  • #2
    Un procès paralelle se dessine en France, ils vont encore le faire disparaitre suaf si le truand londonien est extradé pour répondre aux accusations de la justice française.

    Si les raisons d'état n'interfèrent pas nous serons en mesure d'attendre une véritable series de dénonciations en cascade qui vont mettre à nu enfin la véritable nature du pouvoir algérien.

    Tout a été fait pour endormir l'opnion publique algérienne et l'eloigner le plus possible de cette affaire, mais maintenant il y a des témoins génants qui se baladent un peu partout..

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    • #3
      En l’absence d’accord d’extradition entre l’Algérie et la France :

      La justice française arrête puis relâche l’ancien ministre Keramane


      Selon des informations rapportés hier par le site Afrik, le frère de l’ex-gouverneur de la Banque d’Algérie a été libéré avant-hier du centre de rétention administrative de Vincennes après y avoir été placé la veille. Il aurait dû être déféré devant le tribunal administratif de Paris ou reconduit en Italie, le pays qui lui a délivré son visa Schengen, afin d’y déposer une demande d’asile.
      Il n’est pas certain qu’un mandat d’arrêt ait été délivré contre lui par la justice algérienne. Et même si un mandat aurait été délivré, l’absence d’accord d’extradition entre l’Algérie et la France – à ne pas confondre avec l’accord de réadmission des irréguliers – , peu de chance existe pour que la justice française y réponde favorablement.
      L’ex-ministre a été interpellé mercredi dernier au niveau même de la préfecture de Paris, où il avait été convoqué pour une réadmission, puis placé au centre de rétention administrative de Vincennes en banlieue parisienne. Il était arrivé en France avec un visa Schengen délivré par l’Italie pour déposer une demande d’asile.
      Or, selon le règlement européen Dublin II, le pays membre de l’Union européenne responsable de la présence sur le sol communautaire d’un étranger qui souhaite demander l’asile doit prendre en charge cette demande. Les avocats d’Abdenour Keramane ont fait un recours en référé non suspensif devant le tribunal administratif de Paris.
      Mais alors qu’il devait être reconduit en Italie pour y faire une demande d’asile ou entendu par le tribunal – sans doute cette fin de semaine au en début de la semaine prochaine – l’ancien ministre a été libéré avant-hier. Abdelwahab Keramane, ex-gouverneur de la Banque d’Algérie jusqu’en mai 2001 et qui a été condamné par la même juridiction à vingt années de prison ferme, a déposé une demande d’asile actuellement traitée par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA).
      Immédiatement après l’annonce du verdict, les frères Keramane ont adressé un communiqué de presse où ils qualifient leur condamnation comme «un acte discrétionnaire mis en œuvre par une utilisation arbitraire et illégale de l’appareil judiciaire à des fins autres que l’application de la loi».
      Mami, Keramane et Khelifa non extradables ! Remis en liberté en février dernier après avoir payé une caution de 200 000 euros (environ 2 milliards de centimes) et la remise de ses deux passeports, Cheb Mami en a profité pour quitter la France.
      Selon les premières informations publiées par la presse française, il serait allé en Espagne puis aurait embarqué pour l’Algérie muni d’un passeport périmé. Aucun accord d’extradition n’existant entre les deux pays, Mami, de son vrai nom Mohamed Khelifati, ne risque donc rien en Algérie.
      Au contraire, ses chansons passaient en boucle, raisonnant comme un défi, pendant la dernière campagne électorale ainsi que le jour du scrutin sur la télévision et les stations de radio étatiques. Les cas de Mami et Keramane viennent en outre confirmer la thèse de ceux qui estiment que l’ex-golden boy Abdelmoumène Khelifa, en détention depuis plus de deux mois à Londres, a assuré, avec la demande d’extradition française pendante, de ne jamais rendre compte à la justice de son pays.

      Le Jeune Indépendant

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      • #4
        c'est toute la clique qui est au pouvoir qui doit jugée et emprisonnée pour incompétence.
        Mr NOUBAT

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