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Le président du FN est à nouveau candidat à sa succession à la tête du parti, lors du congrès de novembre 2007. Au grand dam des cadres du mouvement d’extrême droite, à commencer par sa fille Marine. Tour d’horizon des successeurs potentiels.
LE FIDÈLE - Bruno Gollnisch (délégué général du FN). Son équipe a en charge toute la communication interne et externe du mouvement frontiste, sa propagande électorale et la gestion de ses publications. Multi-diplômé (Institut d'études politiques de Paris, langues orientales, docteur en droit international, études supérieures spécialisées de défense), il a souhaité récemment que le prochain congrès du FN soit l’occasion d’aborder la succession du vieux chef frontiste. Réplique immédiate de Jean-Marie Le Pen : cette question sera abordée « la fois suivante. Il faut de la patience en politique ».
L’HÉRITIÈRE - Marine Le Pen (vice-présidente du FN). Benjamine des trois filles de Jean-Marie Le Pen, son père aimerait l’installer à la tête du FN. Marine Le Pen est actuellement l’une des huit vice-présidents du Front national et siège depuis 2004 au Parlement européen. Dans le cadre de l’élection présidentielle 2007, elle a assuré la fonction de directeur stratégique de la campagne de son père. Une promotion qui a fait grincer des dents parmi les anciens du parti, qui fustigent sa volonté de « dédiaboliser » le FN. Elle se dit par exemple opposée à la peine de mort, à une réforme du droit du sol, et favorable à l’avortement. Des positions qu’elle avait déjà payé lors du dernier congrès, à Nice en 2003 : lors d’un vote interne, elle avait été reléguée à la 34e place du Comité central du parti.
LA RELÈVE - Louis Aliot (secrétaire général du FN). Il adhère au Front national de la jeunesse (FNJ) dès 1990, dans la fédération de l’Ariège. En mai 2001, Jean-Marie Le Pen le nomme coordinateur de la campagne présidentielle aux côtés de Bruno Gollnisch. Aujourd’hui, à 36 ans, il incarne la relève au même titre que Marine Le Pen. Il s’investit aussi dans la région Midi-Pyrénées, où il préside le groupe FN au conseil régional.
L’OUTSIDER - Carl Lang (vice-président du FN). Député au Parlement européen depuis 1994, membre du FN depuis 1978, il a occupé le poste stratégique de secrétaire général à deux reprises (1988-1995 et 1999-2005). Depuis qu’il a quitté cette fonction, Carl Lang se trouve un peu en retrait face à ses adversaires dans la course à la succession de Jean-Marie Le Pen.
LE FIGARO
LE FIDÈLE - Bruno Gollnisch (délégué général du FN). Son équipe a en charge toute la communication interne et externe du mouvement frontiste, sa propagande électorale et la gestion de ses publications. Multi-diplômé (Institut d'études politiques de Paris, langues orientales, docteur en droit international, études supérieures spécialisées de défense), il a souhaité récemment que le prochain congrès du FN soit l’occasion d’aborder la succession du vieux chef frontiste. Réplique immédiate de Jean-Marie Le Pen : cette question sera abordée « la fois suivante. Il faut de la patience en politique ».
L’HÉRITIÈRE - Marine Le Pen (vice-présidente du FN). Benjamine des trois filles de Jean-Marie Le Pen, son père aimerait l’installer à la tête du FN. Marine Le Pen est actuellement l’une des huit vice-présidents du Front national et siège depuis 2004 au Parlement européen. Dans le cadre de l’élection présidentielle 2007, elle a assuré la fonction de directeur stratégique de la campagne de son père. Une promotion qui a fait grincer des dents parmi les anciens du parti, qui fustigent sa volonté de « dédiaboliser » le FN. Elle se dit par exemple opposée à la peine de mort, à une réforme du droit du sol, et favorable à l’avortement. Des positions qu’elle avait déjà payé lors du dernier congrès, à Nice en 2003 : lors d’un vote interne, elle avait été reléguée à la 34e place du Comité central du parti.
LA RELÈVE - Louis Aliot (secrétaire général du FN). Il adhère au Front national de la jeunesse (FNJ) dès 1990, dans la fédération de l’Ariège. En mai 2001, Jean-Marie Le Pen le nomme coordinateur de la campagne présidentielle aux côtés de Bruno Gollnisch. Aujourd’hui, à 36 ans, il incarne la relève au même titre que Marine Le Pen. Il s’investit aussi dans la région Midi-Pyrénées, où il préside le groupe FN au conseil régional.
L’OUTSIDER - Carl Lang (vice-président du FN). Député au Parlement européen depuis 1994, membre du FN depuis 1978, il a occupé le poste stratégique de secrétaire général à deux reprises (1988-1995 et 1999-2005). Depuis qu’il a quitté cette fonction, Carl Lang se trouve un peu en retrait face à ses adversaires dans la course à la succession de Jean-Marie Le Pen.
LE FIGARO