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Dans les Etats du nord du Canada, le principal problème faisant obstacle à l’intégration socioprofessionnelle des immigrants est relatif à la mésestime des diplômes qu’ils ont obtenus dans leurs pays d’origine. Très souvent, les demandes d’équivalence sont rejetées. Ce qui contraint les arrivants à une mise à niveau coûteuse et inutile.
Conscient de l’aberration d’une telle situation, le Canada vient de se doter d’un “Bureau d’orientation relatif aux titres de compétences étrangers”. Cet organisme installé jeudi dernier a pour mission de faciliter l’aboutissement des demandes de reconnaissance des diplômes étrangers des immigrants. Concrètement, il devra mettre à la disposition des postulants pour des emplois des informations sur des métiers correspondant à leurs aptitudes et leurs qualifications. Ce bureau doit surtout faire le lien entre le gouvernement fédéral et les administrations des dix provinces en charge d’évaluer les compétences des immigrants. Il sera rehaussé par la création de 320 annexes à travers tout le pays d’un service téléphonique ainsi que d’un site internet. “Trop de nouveaux arrivants n’arrivent pas à décrocher un emploi dans leur domaine de formation. Il s’agit d’un terrible gaspillage pour eux et pour le pays”, a commenté Diane Finley, ministre de l’Immigration, en marge de l’inauguration du Bureau d’orientation.
Depuis quelques années, le Canada se distingue par une politique d’immigration active. Il est précurseur du concept de l’immigration choisie que le nouveau locataire du palais de l’Élysée en France a adopté. Les candidats sont retenus sur la base de critères de sélection très rigoureux.
Actuellement, la communauté algérienne établie au pays de l’érable est estimée à environ 50 000 personnes. Selon une étude de l’Office des statistiques du Québec, les Algériens se singularisent en étant jeunes, de très bons francophones et ayant des qualifications.
En 2006, l’Algérie arrivait en tête des pays pourvoyeurs d’immigrés au Canada, devant les Français et les Marocains. Auparavant, la palme était détenue par les Chinois. L’ouverture d’une ligne aérienne directe entre Alger et Montréal va certainement encourager les plus réticents à traverser l’Atlantique.
En visite à Alger il y a quelques mois, Mme Michaelle Jean, gouverneure générale du
Canada, avait fait l’éloge de la communauté algérienne établie dans son pays, assurant que nos ressortissants sont très soucieux de leur intégration dans leur pays d’accueil.
Liberté du 26 mai 2007
=== Modération ===
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Conscient de l’aberration d’une telle situation, le Canada vient de se doter d’un “Bureau d’orientation relatif aux titres de compétences étrangers”. Cet organisme installé jeudi dernier a pour mission de faciliter l’aboutissement des demandes de reconnaissance des diplômes étrangers des immigrants. Concrètement, il devra mettre à la disposition des postulants pour des emplois des informations sur des métiers correspondant à leurs aptitudes et leurs qualifications. Ce bureau doit surtout faire le lien entre le gouvernement fédéral et les administrations des dix provinces en charge d’évaluer les compétences des immigrants. Il sera rehaussé par la création de 320 annexes à travers tout le pays d’un service téléphonique ainsi que d’un site internet. “Trop de nouveaux arrivants n’arrivent pas à décrocher un emploi dans leur domaine de formation. Il s’agit d’un terrible gaspillage pour eux et pour le pays”, a commenté Diane Finley, ministre de l’Immigration, en marge de l’inauguration du Bureau d’orientation.
Depuis quelques années, le Canada se distingue par une politique d’immigration active. Il est précurseur du concept de l’immigration choisie que le nouveau locataire du palais de l’Élysée en France a adopté. Les candidats sont retenus sur la base de critères de sélection très rigoureux.
Actuellement, la communauté algérienne établie au pays de l’érable est estimée à environ 50 000 personnes. Selon une étude de l’Office des statistiques du Québec, les Algériens se singularisent en étant jeunes, de très bons francophones et ayant des qualifications.
En 2006, l’Algérie arrivait en tête des pays pourvoyeurs d’immigrés au Canada, devant les Français et les Marocains. Auparavant, la palme était détenue par les Chinois. L’ouverture d’une ligne aérienne directe entre Alger et Montréal va certainement encourager les plus réticents à traverser l’Atlantique.
En visite à Alger il y a quelques mois, Mme Michaelle Jean, gouverneure générale du
Canada, avait fait l’éloge de la communauté algérienne établie dans son pays, assurant que nos ressortissants sont très soucieux de leur intégration dans leur pays d’accueil.
Liberté du 26 mai 2007
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