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P2P: comment va s'organiser la traque des internautes

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  • P2P: comment va s'organiser la traque des internautes

    La chasse aux pirates des réseaux peer-to-peer est virtuellement ouverte. Le Conseil d'État a annulé le 23 mai une décision de la Cnil (1), dans laquelle elle refusait la mise en place de «dispositifs permettant la détection automatisée des infractions au code de la propriété intellectuelle et l'envoi de messages de sensibilisation aux internautes».

    Une demande en ce sens avait été faite en 2005 par quatre sociétés d'auteurs et de producteurs de musique, dont la Sacem (2) et la SCPP (3). Dans son refus, la Cnil avait estimé que leur proposition constituait une réponse disproportionnée à l'ampleur du piratage.

    La plus haute juridiction administrative française ne partage donc pas cet avis, excepté sur un point: la demande d'envoi de messages de sensibilisation aux internautes jugée irrecevable. Cette pratique sous-entend que les sociétés d'auteurs récupèrent auprès des FAI, les adresses e-mails correspondant aux adresses IP d'internautes violant le droit d'auteur, qu'elles auraient repérées.

    Poursuites au civil comme au pénal

    Or, selon le code des postes et télécommunications (article L.34-1), la constitution d'un tel fichier nominatif ne peut être réalisé en dehors d'une procédure judiciaire. Exit donc la possibilité d'envoyer des messages d'avertissement.

    Paradoxalement, la décision du Conseil d'État favorise l'étape répressive. Une fois détectés par un dispositif logiciel, les pirates pourront être poursuivis au civil ou au pénal sur la base des éléments collectés.

    Les sociétés d'auteurs sont donc habilitées à redéposer leur demande à la Cnil. Contactés par ZDNet.fr, aucun des acteurs concernés n'a été en mesure de communiquer un calendrier précis relatif à la mise en place de la surveillance automatisée des réseaux P2P.

    La Cnil devra de toute façon suivre la décision du Conseil d'État. De leur côté, les représentant des ayants droit auront à définir le "maillage du filet". En d'autres termes, ils vont devoir déterminer les critères selon lesquels leurs dispositifs cibleront les pirates.

    source : ZDnet

  • #2
    Et on passera a un model de p2p ultra sécurisé... Bienvenue aux abus, aux pedophiles et autres terroristes qui auront des outils d'echanges sécurisés, gratuits, et en constante mutation...
    He ben ils se sont foutu eux memes dans la *****, que puis je dire, sinon que je suis heureux de ne pas telecharger et donc d'emmerder allegrement les majors.

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