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Pétrole:La barre de 71 dollars dépassée

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  • Pétrole:La barre de 71 dollars dépassée

    Le prix du pétrole à son plus haut niveau depuis neuf mois

    La flambée des prix du pétrole tant redoutée au cours de cette semaine, après les légères progressions qui ont suivi l’importante hausse de vendredi dernier, a finalement eu lieu. Le prix du baril a atteint, ce jeudi, son plus haut niveau depuis le mois d’août 2006, c’est-à-dire depuis neuf mois. Le baril de brent pour l’échéance de juillet a, en effet, dépassé la barre des 71 dollars ce jeudi, atteignant les 71,80 dollars à Londres jeudi matin avant de descendre à 71,10 dollars. La hausse vertigineuse du prix du baril s’explique par les inquiétudes portées sur les réserves d’essence aux Etats-Unis avant la saison estivale et par des tensions géopolitiques. Les prix du brut restent en somme affectés par des facteurs politiques, sécuritaires et naturels (tels les cyclones).
    Aux Etats-Unis, même si les stocks d’essence ont augmenté pour la troisième semaine consécutive, selon le rapport hebdomadaire (publié mercredi) du département américain, ces réserves, de l’ordre de 1,5 million de barils, restent toutefois faibles et inférieures de 6,9% à leur niveau de l’an passé à la même époque. Une époque marquée habituellement par les grands déplacements en voiture aux Etats-Unis, donc par une forte demande d’essence. Les tensions géopolitiques rapportées dans le rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur le dossier du nucléaire iranien sont également à l’origine de la hausse des prix du baril. Ces tensions suscitent d’ailleurs des inquiétudes sur l’offre de pétrole dans la région, d’autant que l’Iran est le quatrième producteur mondial de pétrole.
    L’instabilité au Nigeria, premier producteur africain de brut et sixième exportateur mondial, inquiète aussi le marché alors que l’offre de ce pays est toujours amputée de quelque 800 000 barils par jour, soit environ 25%. Il en est de même pour la situation en Irak.
    L’autre source d’inquiétude est directement liée à la météorologie. Selon les prévisions, une saison d’ouragans particulièrement active est annoncée. Face à cette situation, l’augmentation de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) reste pour le moment écartée, du moins selon le vice- président de l’OPEP, M.Chakib Khelil. Le ministre de l’Energie et des Mines, qui a exclu toute révision à la hausse de la production, a par ailleurs lié cette flambée au recul du stock des produits distillés, notamment l’essence, du fait de l’interruption du fonctionnement de certaines raffineries pour maintenance. Le manque de produits distillés sera comblé à travers le redémarrage des raffineries qui ont suffisamment de réserves, selon Chakib Khelil.


    La Tribune
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