La rage a frappé, elle est à l’origine de la mort survenue, jeudi dernier, d’un père de famille originaire du village Imzizou, dans la commune de Fréha, le diagnostic a été confirmé par les services hospitaliers de Tizi-Ouzou où la victime a été admise dans la soirée de mercredi avant de rendre l’âme au petit matin de jeudi.
La rage, indique-t-on, était à son stade final. Il se trouve en effet que la malheureuse victime a été contaminée, il y a un peu plus d’un mois après avoir été griffée par un chiot “cela remonte à 40 jours” nous précise-t-on.
Le virus a eu donc tout le temps nécessaire pour faire son évolution dans le corps de la victime. Le chiot qui est à l’origine de cette tragédie, a également trouvé la mort des suites de la même maladie. Cet animal est en fait le troisième du genre à périr, dans ce village de la rage. Il s’avère en effet que deux autres cas ont été enregistrés il y a quelques jours. Il s’agit de deux chiens dont le voisin de leur propriétaire, conscient du danger, fort heureusement doit-on dire, a eu la belle idée de trancher les têtes avant d’aller les soumettre au laboratoire spécialisé de Draâ-Ben-Khedda. Celui-ci a confirmé la thèse de la rage. Le même villageois a dès lors pris le soin de faire vacciner son entourage, ceux qui ont eu à “côtoyer” les deux chiens. Le drame a été ainsi éviter de justesse.
Panique dans le village Imzizou
La nouvelle de la mort de ce père de famille a jeté l’émoi dans tout le village d’Imzizou qui aura vécu un week-end tourmenté. Cela non seulement, parce que la victime était très estimée mais surtout par peur des villageois pour leurs propres vies. Il se trouve, en effet, que le chiot à l’origine de la disparition tragique de celui qu’on appelait “Da Muhend” que Dieu ait son âme, a été en contact avec plusieurs autres personnes.
Beau qu’il était et ne présentant aucun signe de rage apparent, ce chiot attirait en effet les caresses de tous ceux qui ont eu le “malheur” de le croiser. Les enfants surtout n’hésitaient pas à jouer avec lui, c’est ainsi que ce chien porteur de la rage, âgé d’à peine quelques mois aurait mordu ou griffé avant et après la victime, des dizaines d’autres villageois. Pris de panique, ceux-ci n’ont rien pu faire que d’envahir l’hôpital de Tizi-Ouzou et celui d’Azazga pour se faire vacciner, espérons que cela suffira à enrayer cette maladie.
Une petite enquête nous a permis en outre d’apprendre que le chiot est issu d’une portée d’une chienne errante, sa mère a trouvé la mort après avoir donné naissance à six (06) chiots, quatre seulement ont survécu, les deux autres ont péri dès leur naissance. Des quatre survivants, il y a toujours trois en cavale dans la mesure où le chiot à l’origine du drame survenu à Imzizou est décédé, où sont ses trois “frères” ? Eh bien ils sont quelque part, prêts à sévir d’autant qu’ils sont susceptibles d’être porteurs du ce virus de la rage.
Pouvoirs publics : où êtes-vous ?
Quoi qu’il en soit, l’alerte est donnée et les services concernés doivent vite réagir, afin d’éviter le pire, il faut dire que jusqu’à présent et malgré la gravité de la situation, les pouvoirs publics se sont distingués par leur absence.
Aucun officiel n’a, en effet, daigné se déplacer sur les lieux pour constater les dégâts. Il y a eu quand même mort d’homme ! Dans pareil cas l’installation d’une cellule de crise est inévitable ne serait-ce que pour prendre en charge psychologiquement les habitants de ce village qui sont encore sous le choc et en proie à la psychose.
Procéder à la vaccination pourquoi pas de tout le village est la moindre mesure à prendre. Et bien sûr il faudra bien abattre les chiens errants qui pullulent dans le village à l’instar des autres villages d’ailleurs... un tas de choses à entreprendre en somme, dépêcher une commission est en tout cas souhaitable. Il faut se mettre à la place d’un proche de la victime qui a été aussi mordu par le même chien quelque jours seulement après avoir griffé le pauvre homme décédé jeudi. Le malheureux, il compte le temps qui passe. Selon un vétérinaire de la région que nous avons approché, se faire vacciner est nécessaire dans pareille situation même si la personne est confiante qu’elle n’a pas été mordue par un chien, la rage se transmet également par la salive de son porteur. Il suffit d’une porte d’entrée pour que ce virus s’empare aussitôt du corps de la victime. Le comble dans cette maladie, c’est que celle-ci n’est pas détectable, dans la mesure où le virus s’en prend aux nerfs. Sinon précise le même vétérinaire, laver la morsure avec de l’eau savonneuse peut être salvateur. Néanmoins, il reste que les pouvoirs publics doivent réagir et être aux côtés des citoyens.
Par la Dépêche de Kabylie
La rage, indique-t-on, était à son stade final. Il se trouve en effet que la malheureuse victime a été contaminée, il y a un peu plus d’un mois après avoir été griffée par un chiot “cela remonte à 40 jours” nous précise-t-on.
Le virus a eu donc tout le temps nécessaire pour faire son évolution dans le corps de la victime. Le chiot qui est à l’origine de cette tragédie, a également trouvé la mort des suites de la même maladie. Cet animal est en fait le troisième du genre à périr, dans ce village de la rage. Il s’avère en effet que deux autres cas ont été enregistrés il y a quelques jours. Il s’agit de deux chiens dont le voisin de leur propriétaire, conscient du danger, fort heureusement doit-on dire, a eu la belle idée de trancher les têtes avant d’aller les soumettre au laboratoire spécialisé de Draâ-Ben-Khedda. Celui-ci a confirmé la thèse de la rage. Le même villageois a dès lors pris le soin de faire vacciner son entourage, ceux qui ont eu à “côtoyer” les deux chiens. Le drame a été ainsi éviter de justesse.
Panique dans le village Imzizou
La nouvelle de la mort de ce père de famille a jeté l’émoi dans tout le village d’Imzizou qui aura vécu un week-end tourmenté. Cela non seulement, parce que la victime était très estimée mais surtout par peur des villageois pour leurs propres vies. Il se trouve, en effet, que le chiot à l’origine de la disparition tragique de celui qu’on appelait “Da Muhend” que Dieu ait son âme, a été en contact avec plusieurs autres personnes.
Beau qu’il était et ne présentant aucun signe de rage apparent, ce chiot attirait en effet les caresses de tous ceux qui ont eu le “malheur” de le croiser. Les enfants surtout n’hésitaient pas à jouer avec lui, c’est ainsi que ce chien porteur de la rage, âgé d’à peine quelques mois aurait mordu ou griffé avant et après la victime, des dizaines d’autres villageois. Pris de panique, ceux-ci n’ont rien pu faire que d’envahir l’hôpital de Tizi-Ouzou et celui d’Azazga pour se faire vacciner, espérons que cela suffira à enrayer cette maladie.
Une petite enquête nous a permis en outre d’apprendre que le chiot est issu d’une portée d’une chienne errante, sa mère a trouvé la mort après avoir donné naissance à six (06) chiots, quatre seulement ont survécu, les deux autres ont péri dès leur naissance. Des quatre survivants, il y a toujours trois en cavale dans la mesure où le chiot à l’origine du drame survenu à Imzizou est décédé, où sont ses trois “frères” ? Eh bien ils sont quelque part, prêts à sévir d’autant qu’ils sont susceptibles d’être porteurs du ce virus de la rage.
Pouvoirs publics : où êtes-vous ?
Quoi qu’il en soit, l’alerte est donnée et les services concernés doivent vite réagir, afin d’éviter le pire, il faut dire que jusqu’à présent et malgré la gravité de la situation, les pouvoirs publics se sont distingués par leur absence.
Aucun officiel n’a, en effet, daigné se déplacer sur les lieux pour constater les dégâts. Il y a eu quand même mort d’homme ! Dans pareil cas l’installation d’une cellule de crise est inévitable ne serait-ce que pour prendre en charge psychologiquement les habitants de ce village qui sont encore sous le choc et en proie à la psychose.
Procéder à la vaccination pourquoi pas de tout le village est la moindre mesure à prendre. Et bien sûr il faudra bien abattre les chiens errants qui pullulent dans le village à l’instar des autres villages d’ailleurs... un tas de choses à entreprendre en somme, dépêcher une commission est en tout cas souhaitable. Il faut se mettre à la place d’un proche de la victime qui a été aussi mordu par le même chien quelque jours seulement après avoir griffé le pauvre homme décédé jeudi. Le malheureux, il compte le temps qui passe. Selon un vétérinaire de la région que nous avons approché, se faire vacciner est nécessaire dans pareille situation même si la personne est confiante qu’elle n’a pas été mordue par un chien, la rage se transmet également par la salive de son porteur. Il suffit d’une porte d’entrée pour que ce virus s’empare aussitôt du corps de la victime. Le comble dans cette maladie, c’est que celle-ci n’est pas détectable, dans la mesure où le virus s’en prend aux nerfs. Sinon précise le même vétérinaire, laver la morsure avec de l’eau savonneuse peut être salvateur. Néanmoins, il reste que les pouvoirs publics doivent réagir et être aux côtés des citoyens.
Par la Dépêche de Kabylie
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