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L’analphabétisme touche 6 400 000 personnes en Algérie

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  • L’analphabétisme touche 6 400 000 personnes en Algérie

    L’analphabétisme touche 6 400 000 personnes en Algérie ce qui bien sûr est énorme et ce qui indique aussi que la route est encore longue avant de pouvoir parler d'éradication de ce fléau. Ce qui est aussi à noter et qui ne surprendra personne en réalité , c'est qu'on estime que sur les 6 400 000 personnes touchés par l'analphabétisme, 4 millions sont des femmes.

    ==

    "50 milliards de dinars ont été dégagés pour éradiquer le fléau d'analphabétisme d’ici à 2015", c’est ce qu’a déclaré M. Mohamed Taher Bekouche, Directeur général du Centre national d'alphabétisation.

    Cette déclaration a été faite, jeudi à Alger, en marge des travaux de la conférence nationale sur le rôle du mouvement scout dans la mise en œuvre de la stratégie nationale d'alphabétisation. Cette rencontre été organisée par l’Association des scouts musulmans algériens (SMA). Elle se tient à l'occasion de la Journée nationale du scout, ainsi que du 66ème anniversaire de la mort du martyr Mohamed Bouras, en sa qualité du fondateur du Mouvement scout. La rencontre ambitionne a élaborer un plan d'action national afin de mettre en œuvre la stratégie nationale d'éradication du phénomène d'analphabétisme.

    Selon M. Bekouche, ce phénomène touche environs 6 400 000 personnes en Algérie et cela après avoir passé en revue les efforts fournis par l'Etat depuis l'indépendance dans la lutte contre l'analphabétisme, notamment, à travers l'enseignement obligatoire et la réforme du système éducatif.

    L’orateur a, par ailleurs, plaidé pour le recrutement de nouveaux diplômés universitaires et l'ouverture de nouvelles classes au sein des établissements éducatifs, des mosquées et des maisons de jeunes en vue de concrétiser ladite stratégie, surtout au niveau des 22 wilayas du pays qui enregistrent un taux élevé d'analphabétisme.

    Le Commandant général des Scouts musulmans algériens (SMA), M. Noureddine Benbraham, a, pour sa part, souligné “la nécessité de mettre en œuvre une stratégie nationale d'alphabétisation, car celle-ci a été adoptée par le gouvernement pour mettre un fin à ce phénomène, notamment chez la gent féminine qui en souffre énormément."

    D’autre part, M. Benbraham, a insisté, sur l’apport capital des secteurs concernés et du mouvement associatif à la réalisation des objectifs assignés à cet stratégie, notamment dans les régions reculées, a-t-il expliqué.

    Après avoir rappelé tous les efforts déployés par les SMA, à travers la mobilisation de tous leurs moyens humains et matériels, dans le but d’éradiquer ce phénomène,

    M. Benbraham a, d’emblée, souligné la nécessité d'adopter de nouvelles méthodes, en vue d'ancrer le dialogue social et de proximité afin, de convaincre les catégories touchées, de la nécessité de suivre des cours dans les classes d'alphabétisation. Le Commandant général des SMA a jugé nécessaire la réalisation des objectifs de notre époque (troisième millénaire), à travers la maîtrise et la vulgarisation des Nouvelles technologies de l'information (NTIC) et la généralisation de leur utilisation afin d'être au diapason des nouvelles découvertes scientifiques mondiales. Notons la présence de Mme Ait Mehdi Hadjira, représentante du ministère délégué Chargé de la famille et de la condition féminine, qui, pour sa part, a appelé à la multiplication des efforts pour diminuer le taux exorbitant de femmes analphabètes, ce taux est estimé à pas moins de 4 millions réparties sur le territoire national.

    Signalons enfin, que les travaux de rencontre s’étalerons au niveau de trois ateliers chargés d'examiner les voies et moyens dans l’objectif est de convaincre les personnes analphabètes de la nécessite de suivre des cours dans les classes d'alphabétisation, ainsi que la mise en place d’instruments en vue de fixer les besoins dans ce domaine. Avec un budget aussi conséquent, il reste la bonne volonté des chargés de cette mission pour réaliser les objectifs tracés. La force d’alphabétisation que fournit un pays se mesure, désormais, non pas à celui qui n'aura pas appris à lire, mais à celui qui n'aura pas appris à apprendre et à l’efficacité de la démarche entreprise. Il n y a d’homme cultivé ; il n y a que des hommes qui se cultivent.

    Par La Dépêche de Kabylie

  • #2
    Hé oui c'est énorme ! ça fait quasiment 1/5 de la population .. mais malheureusement tout cela reste tabou; comme quoi tout va comme dans le meilleur des mondes en Algerie!

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    • #3
      je croiyais que tous les etas qui etait communiste en eradiquer l'analphabetisme.
      mais generalement les chiffre sont inexacte c comme au maroc ont dis souvent que 60% d'analphabete mais c presque 38% en 2006 et ca baisse car l'etat a bien reagis c derniere annee et avec un taux de scolarisation de 97%.
      je pense que 6,5 million c trop exagerer surtout pour un pays qui a ete socialiste.

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      • #4
        Hé oui c'est énorme ! ça fait quasiment 1/5 de la population .. mais malheureusement tout cela reste tabou;
        Primo, c'est pas tabou. Les chiffres sont largement disponibles. Les associations de lutte contre l'analphabetisme sont connues pour certaines et font un excellent travail.

        Deuxièment, 6,5 millions d'analphabètes c'est trop mais cela fait que 26 autres millions savent ecrire et lire. Cela donne un taux d'analphabétisme de 20%. Cela place l'algerie a un rang très appréciable (pas seulement en méditérannée).

        je croiyais que tous les etas qui etait communiste en eradiquer l'analphabetisme.
        En supposant que hypothèse soit vraie, elle ne saurait s'appliquer à l'algerie. Pour une raison simple.... elle ne fut jamais communiste ni le Maroc capitaliste.
        Dernière modification par jawzia, 26 mai 2007, 21h24.

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        • #5
          il y a parmis eux beaucoups de gens agés et qui n'ont pu fréquenter l'école, avant les années 75-80, rare étaient ceux qui pouvaient se permettre d'aller à l'école, surtout dans l'arrière pays

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          • #6
            Le réel problème en la matière n'est pas l'analphabétisme absolu, car 6,5 millions, quand on sait qu'il y a toute la génération des 60 ans et plus. et surtout des femmes encore moins que cet âge, d'analphabètes...

            Mais la vraie plaie c'est l'analphabétisme fonctionnel, parmi ceux qui ont été scolarisés mais mal...

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            • #7
              "50 milliards de dinars ont été dégagés pour éradiquer le fléau d'analphabétisme d’ici à 2015", c’est ce qu’a déclaré M. Mohamed Taher Bekouche, Directeur général du Centre national d'alphabétisation.
              faite un effort monsieur Taher:

              http://www.senat.fr/rap/r98-3281/r98-32812.html

              b) Les comparaisons internationales : la France dans une position moyenne

              Les comparaisons internationales sont nécessairement fragiles en raison de procédés méthodologiques différents. En outre, les statistiques les plus récentes actuellement disponibles portent sur l'année 1994. L'OCDE avait alors étudié la dépense d'éducation en pourcentage du PIB dans les principaux pays de la zone.

              Sous ces réserves, et en tenant compte des sources de financement publiques et privées, il apparaît que les pays de l'OCDE consacrent en moyenne 5,9 % de leur PIB aux établissements d'enseignement, tous niveaux confondus. Ce pourcentage varie de 4,8 % pour l'Italie à 8,4 % pour le Danemark. Il est également élevé en Suède et en Finlande, avec respectivement 7,8 % et 7,3 %.

              La France se situe dans la moyenne : avec un taux de 6,4 %, elle vient juste derrière les Etats-Unis (6,6 %) mais précède l'Allemagne (6%), l'Espagne (5,8 %) et le Japon (4,9 %).

              Les dépenses en faveur des établissements primaires et secondaires (y compris les dépenses privées et les subventions publiques en faveur des établissements d'enseignement privés) s'élèvent à 7,3 % du PIB pour l'ensemble des pays de l'OCDE, avec une variation de 2,1 % à 4,5 % entre les pays. La France, avec 4,3 %, vient après la Suède (4,5 %), le Canada, le Danemark et la Finlande (4,4 %). Elle devance notamment les Etats-Unis (3,9 %), l'Allemagne (3,8 %), l'Italie (3,4 %) et le Japon (3,1 %).


              Dépenses éducatives dans le monde (en 1997) : 2 000 milliards de $ (soit 4,8 % du PIB).

              L’Algérie est parmi les pays les plus riches du continent africain. Elle est la deuxième puissance économique en Afrique avec un PIB annuel de 113.6 milliards USD en 2006
              50 M de Dinars= 7,4 milliards $= 6% de votre PIB
              Nous avons affaire à un probleme massif
              Et j'ai cru comprendre que vos reserve de change se portaient bien...



              NB je suis néanmoins sceptique sur l'intérêt réel que vous y portez.
              Dernière modification par reeeeeverblu, 26 mai 2007, 23h47.

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              • #8
                Mais la vraie plaie c'est l'analphabétisme fonctionnel, parmi ceux qui ont été scolarisés mais mal...
                très juste.

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                • #9
                  De toute façon c'est pas avec le système pistonné d'aujourd'hui que les jeunes auront envie d'apprendre pour leur futur métier..

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                  • #10
                    Evitons la langue fourchue et posons les bonnes questions.
                    - Quel a été ce même taux en juillet 1962?
                    - Qui peut nous donner le budget de l'éducation nationale dans l'Algérie dite socialiste?
                    - Qui sont analphabètes aujourd'hui? - Les algériens et algériennes nés "français" dans leur grande majorité. L'Algérie socialiste a formé beaucoup plus de francisants en 10 ans que la France en 132 ans (paroles d'un ex-ministre de Boumédienne).
                    - Qui peut nous donner un graphique de la scolarisation des pays arabes?
                    - Qui ose pervertir les chiffres alloués à l'éducation des enfants et des jeunes algériens juste qques mois après l'indépendance (et même aujourd'hui)?
                    - Qui peut nous donner les chiffres des candidats au bac sur une population de 34 M d'âmes? Le nombre d'étudiants, par rapport à la population, en comparaison avec les autres pays du monde?
                    Bref, malgré les efforts énormes il reste beaucoup à faire.
                    Le budget national pour la recherche et l'éducation doit être le plus important, même avant le budget de la défense.
                    Sans l'intelligence l'arme absolue n'est un pétoire.

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                    • #11
                      Cette déclaration a été faite, jeudi à Alger, en marge des travaux de la conférence nationale sur le rôle du mouvement scout dans la mise en œuvre de la stratégie nationale d'alphabétisation.

                      Donc si je comprend bien, le faible taus de paticipation au dernièrs election, c la faute a l'anaphabetisme! ou en grande partie! normalement on devrait retrouvé ses estimation dans lesz prochin discour de nos dirigants!

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                      • #12
                        L'etat de l'Algerie à l'independance.
                        un taux d’analphabétisme touchant près de 80 %

                        http://www.humanite.fr/journal/2002-...02-07-05-36649

                        Benjamin Stora. Histoire de l’Algérie indépendante. La Découverte. Paris 2001.

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                        • #13
                          Algerie condidats au bac en 2007

                          Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a présidé hier à Alger, la conférence nationale des directeurs de wilaya de l'éducation. Lors de ce conclave, il a annoncé une série de chiffres sur le baccalauréat de 2007. 699 695 candidats à l'échelle nationale se présenteront à l'examen de 2007

                          http://fr.allafrica.com/stories/200704090322.html

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                          • #14
                            Education en Algerie
                            Les STATs: 2000 / 2005
                            http://www.ons.dz/them_sta.htm

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                            • #15
                              Le pouvoir algérien, sous la présidence de Boumediene, pensait possible de passer du sous-développement au stade industriel. Nationalisation des grands domaines agricoles coloniaux, des hydrocarbures, industrialisation à marche forcée, couplée à une politique massive de scolarisation et de formation de cadres, de soutien des prix des produits de première nécessité, l’institution de la médecine gratuite, la lutte contre la pauvreté et la misère, au moyen de la réforme agraire et de la construction de " villages socialistes ", se sont traduits par de réels progrès sociaux. La distribution du gaz algérien à des prix symboliques dans les villes, celles des bouteilles de butane au prix de 10 dinars (10 francs à l’époque) dans les régions reculées, qui ont modifié la vie des paysans algériens, ce à quoi s’est ajoutée l’électrification de la quasi-totalité du pays, ont réellement modifié la vie de millions de ménages.

                              En l’espace de moins de vingt ans, en matière d’éducation et de formation, le nombre de collèges a été multiplié par plus de 50, celui des lycées par plus de 100 et, dans le supérieur, il existe aujourd’hui trente universités au lieu d’une en 1962, et le nombre d’étudiants est passé de 1 300 en 1962 à près de 300 000 aujourd’hui. " L’école fait partie intégrante des paysages de l’Algérie ", écrit l’historien Benjamin Stora, pour qui " le spectacle de groupes d’enfants cheminant cartables au dos ou à la main le long des routes se voit partout " (1). Les fournitures scolaires étaient gratuites, chaque établissement scolaire disposait d’une cantine gratuite et chaque étudiant avait droit à une bourse d’un montant équivalant à la moitié du salaire minimum.

                              Grand bénéficiaire de cette scolarisation massive, le sexe féminin. Le rapport entre les filles et les garçons s’est inversé : 56 % de filles dans l’enseignement secondaire et autant dans l’enseignement supérieur. En matière d’emploi, le taux d’activité féminine est passé de 109 000 en 1966 à 1,4 million emplois en 1998, soit un rythme de croissance quatre fois plus rapide que celui de la population active, relève la journaliste Ghania Mouffok, citant une sociologue algérienne, dans le Monde diplomatique de juillet 2002.

                              Revers de la médaille, sous la pression des conservateurs, une politique d’arabisation fondée sur un enseignement religieux, qui avait débuté à partir de 1976, n’a pas manqué de produire les effets contraires aux buts recherchés, notamment à partir de 1980, sous la présidence de Chadli Bendjedid : baisse de la qualité de l’enseignement et apparition de courants islamistes. Ces années quatre-vingt sont également celles où les successeurs de Boumediene donneront un coup d’arrêt à la politique de développement au nom d’une efficacité d’inspiration neolibérale. La restructuration des entreprises, couplée à un arrêt brutal des investissements et d’une remise en cause des acquis sociaux, désorganise le secteur productif. La répression contre les syndicalistes, les courants démocrates, déjà présente à l’époque de Boumediene, s’accentue, tandis que le courant islamo-conservateur va progressivement consolider ses positions dans l’appareil d’État. Et quand arrive la chute drastique du prix du pétrole en 1985-1986 - il était en dessous de la barre des 10 dollars contre 30 auparavant -, l’Algérie n’avait plus les moyens de soutenir sa croissance et de faire face aux besoins pressants d’une population qui pensait être sortie de l’ère du sous-développement.
                              Dernière modification par reeeeeverblu, 27 mai 2007, 12h01.

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