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Ils sont très jeunes mais très ambitieux voulant combler le manque de moyens dont souffre leur club, ces athlètes de la section karate do de Littoral club d’Iflissen, détiennent, jusque-là, une moisson de titres. Sous la houlette de l’entraîneur, Yazid Djerrah, 2e dan, ces Iflissens de talent ont réussi, donc, là où beaucoup ont échoué, tout comme ils représentent dignement la région aussi bien à l’échelle locale que nationale.
En effet, la saison sportive écoulée, le LCI s’est distingué de fort belle manière grâce évidemment aux performances réalisées par la coqueluche du club, Djahida Oumaouche, qui a été sacrée championne cadettes lors des épreuves du championnat d’Algérie kumite individuel qui se sont déroulées dans la capitale. L’exploit de ces jeunots talentueux ne s’arrête pas à ce stade puisque cette année, ils ont réédité un exploit authentique en s’adjugeant, haut la main, la troisième place au championnat d’Algérie par équipe à Blida, cela, sans bien sûr parler des autres athlètes du club qui ont fait parler d’eux grâce à leurs aptitudes avérées en la matière. Or, ce club, qui a enfanté un vivier de jeunes en herbe, risque, à coup sûr, de mettre la clef sous le paillasson en raison de moult difficultés qui freinent continuellement la pratique de cette discipline qui occupe pas moins d’une quarantaine de jeunes dans la région. En effet, il faut bien souligner que ce noyau d’athlètes reste privé de subventions en dépit de plusieurs démarches entreprises au près des pouvoirs publics à tous les niveaux.
D’ailleurs, en vue d’éviter la disparition pure et simple de cette section, l’entraîneur lance un appel pressant en guise de S.O.S aux autorités concernées leur demandant de plancher sérieusement sur le cas de ces athlètes qui demeurent livrés à leur propre sort. La section fonctionne, hélas, avec des moyens de bord dérisoires qui arrivent difficilement à assurer le minimum “le LC Iflissen, qui a toujours occupé des places honorables devant même les ténors de cette discipline, se voit, aujourd’hui, marginalisé sans la moindre considération des pouvoirs publics qui n’ont pas songé à tendre la perche à ces athlètes qui s’entraînent dans des conditions intenables. Il reste à préciser aussi que nous avons eu plusieurs promesses du président du CSA mais qui demeurent toujours lettre morte”, déplore l’entraîneur, Yazid Djerrah, qui remercie, par ailleurs, les citoyens d’Issenadjen, son village natal, lesquels ont fait un geste salutaire, en attribuant, en guise de reconnaissance, une récompense aux athlètes “contrairement, dit-il, aux autorités locales qui n’ont pas trouvé mieux que de décerner un service à limonade pour une championne d’Algérie qui a honoré la commune d’Iflissen !”.
Enfin, ces athlètes d’exception n’attendent que le minimum pour aller aussi loin que possible et décrocher par-là même d’autres trophées pour enrichir davantage son palmarès qui est déjà éloquent.
Cela étant, la commune d’Iflissen, dans la Kabylie maritime, constitue en un réservoir de jeunes qui s’investissent avec beaucoup d’abnégation dans les arts martiaux qui gagnent particulièrement du terrain, de par surtout le nombre d’athlètes de qualité dont regorge la région. Cette dernière traverse une situation moribonde notamment dans le volet de l’animation sportive. D’ailleurs, hormis la section football, qui bénéficie de maigres subventions, les autres sports demeurent marginalisés alors qu’ils font sortir la région de l’anonymat grâce aux résultats probants que réalisent ces disciplines qui ne demandent qu’un petit coup de main pour relever le défi.
Par La Dépêche de Kabylie
En effet, la saison sportive écoulée, le LCI s’est distingué de fort belle manière grâce évidemment aux performances réalisées par la coqueluche du club, Djahida Oumaouche, qui a été sacrée championne cadettes lors des épreuves du championnat d’Algérie kumite individuel qui se sont déroulées dans la capitale. L’exploit de ces jeunots talentueux ne s’arrête pas à ce stade puisque cette année, ils ont réédité un exploit authentique en s’adjugeant, haut la main, la troisième place au championnat d’Algérie par équipe à Blida, cela, sans bien sûr parler des autres athlètes du club qui ont fait parler d’eux grâce à leurs aptitudes avérées en la matière. Or, ce club, qui a enfanté un vivier de jeunes en herbe, risque, à coup sûr, de mettre la clef sous le paillasson en raison de moult difficultés qui freinent continuellement la pratique de cette discipline qui occupe pas moins d’une quarantaine de jeunes dans la région. En effet, il faut bien souligner que ce noyau d’athlètes reste privé de subventions en dépit de plusieurs démarches entreprises au près des pouvoirs publics à tous les niveaux.
D’ailleurs, en vue d’éviter la disparition pure et simple de cette section, l’entraîneur lance un appel pressant en guise de S.O.S aux autorités concernées leur demandant de plancher sérieusement sur le cas de ces athlètes qui demeurent livrés à leur propre sort. La section fonctionne, hélas, avec des moyens de bord dérisoires qui arrivent difficilement à assurer le minimum “le LC Iflissen, qui a toujours occupé des places honorables devant même les ténors de cette discipline, se voit, aujourd’hui, marginalisé sans la moindre considération des pouvoirs publics qui n’ont pas songé à tendre la perche à ces athlètes qui s’entraînent dans des conditions intenables. Il reste à préciser aussi que nous avons eu plusieurs promesses du président du CSA mais qui demeurent toujours lettre morte”, déplore l’entraîneur, Yazid Djerrah, qui remercie, par ailleurs, les citoyens d’Issenadjen, son village natal, lesquels ont fait un geste salutaire, en attribuant, en guise de reconnaissance, une récompense aux athlètes “contrairement, dit-il, aux autorités locales qui n’ont pas trouvé mieux que de décerner un service à limonade pour une championne d’Algérie qui a honoré la commune d’Iflissen !”.
Enfin, ces athlètes d’exception n’attendent que le minimum pour aller aussi loin que possible et décrocher par-là même d’autres trophées pour enrichir davantage son palmarès qui est déjà éloquent.
Cela étant, la commune d’Iflissen, dans la Kabylie maritime, constitue en un réservoir de jeunes qui s’investissent avec beaucoup d’abnégation dans les arts martiaux qui gagnent particulièrement du terrain, de par surtout le nombre d’athlètes de qualité dont regorge la région. Cette dernière traverse une situation moribonde notamment dans le volet de l’animation sportive. D’ailleurs, hormis la section football, qui bénéficie de maigres subventions, les autres sports demeurent marginalisés alors qu’ils font sortir la région de l’anonymat grâce aux résultats probants que réalisent ces disciplines qui ne demandent qu’un petit coup de main pour relever le défi.
Par La Dépêche de Kabylie