Tweet
Après vingt-deux ans à la limite de l’aridité, la terre des Bibans retrouve enfin sa fraîcheur grâce aux quantités de pluie enregistrées quotidiennement sur une longue période de presque deux mois. En effet, selon le DSA, “la wilaya de Bordj n’a jamais connu une moyenne pluviométrique aussi importante depuis 1985” au point où l’on s’attend à une hausse de production toutes céréales confondues qui se situerait entre 70% et 90% par rapport à la saison agricole écoulée.
Ainsi, selon la même source, la production de blé dur atteindrait en référence aux prévisions espérées 1 million de quintaux alors qu’elle était à peine à la moitié la saison passée, celle du blé tendre 157 000 quintaux soit une augmentation de l’ordre de 70%. L’orge, à son tour, passerait à 210 000 quintaux avec une croissance record de 90% légèrement dépassé par l’avoine dont la production serait appelée à doubler pour atteindre 33 000 quintaux. K. Latrous précise que “le rendement à l’hectare connaîtrait un pic de 25 à 30 quintaux toutes céréales confondues alors qu’il était réduit de 10 à 20 quintaux l’année dernière”.
Avec une production céréalière globale de presque 1 400 000 quintaux, les agriculteurs promettent de renouer avec la tradition locale séculaire, disent-ils, de la z’rdiga, une sorte de chakhchoukha préparée à base de lait, de beurre rural, d’œufs mais aussi avec le r’fis gorgé de miel, une fête qu’ils célèbrent au premier tour de la moissonneuse-batteuse. Malheureusement, ils risquent d’être doublement chauffés et par la canicule estivale et par les coûts plafonnés qu’exigent les propriétaires des fameuses machines. “L’année passée, la moisson mécanique nous a coûté 2000 DA l’heure ; cette année avec une “saba” aussi importante et peu de machines, le prix risque de doubler !”, s’inquiète un fellah, d’où l’importance de penser à une politique de production de l’outil agricole dans le cadre du développement de la région des Hauts- Plateaux.
Par Le Soir
Ainsi, selon la même source, la production de blé dur atteindrait en référence aux prévisions espérées 1 million de quintaux alors qu’elle était à peine à la moitié la saison passée, celle du blé tendre 157 000 quintaux soit une augmentation de l’ordre de 70%. L’orge, à son tour, passerait à 210 000 quintaux avec une croissance record de 90% légèrement dépassé par l’avoine dont la production serait appelée à doubler pour atteindre 33 000 quintaux. K. Latrous précise que “le rendement à l’hectare connaîtrait un pic de 25 à 30 quintaux toutes céréales confondues alors qu’il était réduit de 10 à 20 quintaux l’année dernière”.
Avec une production céréalière globale de presque 1 400 000 quintaux, les agriculteurs promettent de renouer avec la tradition locale séculaire, disent-ils, de la z’rdiga, une sorte de chakhchoukha préparée à base de lait, de beurre rural, d’œufs mais aussi avec le r’fis gorgé de miel, une fête qu’ils célèbrent au premier tour de la moissonneuse-batteuse. Malheureusement, ils risquent d’être doublement chauffés et par la canicule estivale et par les coûts plafonnés qu’exigent les propriétaires des fameuses machines. “L’année passée, la moisson mécanique nous a coûté 2000 DA l’heure ; cette année avec une “saba” aussi importante et peu de machines, le prix risque de doubler !”, s’inquiète un fellah, d’où l’importance de penser à une politique de production de l’outil agricole dans le cadre du développement de la région des Hauts- Plateaux.
Par Le Soir
Commentaire