La RATP bien placée pour le métro d'Alger
Le futur métro d'Alger a de fortes chances de ressembler à celui de Paris. En effet, selon des informations recueillies par le «Quotidien d'Oran» auprès de sources concordantes, le groupe français RATP est le favori pour remporter l'appel d'offres pour la gestion du métro d'Alger, un contrat de plusieurs millions d'euros qui sera attribué dans les prochaines semaines. Actuellement en travaux, la première ligne de 9,1 km du métro d'Alger doit être ouverte au plus tard fin 2008. La RATP a présenté une offre qualifiée de très intéressante par la partie algérienne, aussi bien sur le plan technique que d'un point de vue financier. Dans ce projet, la RATP est en concurrence avec deux autres groupes français, Keolis et Veolia Transports. Mais leurs offres auraient été jugées peu intéressantes. Après l'Aéroport d'Alger et les eaux d'Alger, gérés respectivement par les entreprises Aéroports de Paris (ADP) et Suez, le métro d'Alger sera la troisième grande infrastructure dont la gestion est confiée à un groupe français. Dans un contexte de tensions politiques entre Paris et Alger, la situation est un peu surprenante mais elle constitue une bonne nouvelle pour l'économie algérienne: la gestion du «business» semble désormais dissociée de la politique.
Dans ce dossier, la RATP a sans doute profité de sa position de partenaire de l'entreprise de gestion du métro d'Alger. En effet, depuis 2006, sa filiale, RATP Développement, assiste l'entreprise algérienne dans le choix des offres formulées par les industriels pour l'acquisition de systèmes et matériels roulants comme les rames et les rails. Elle intervient notamment dans le suivi des essais techniques en apportant son expertise dans ce domaine sensible. Une tranche optionnelle du contrat liant les deux entreprises prévoit que le groupe français pourra participer à la préparation, l'exploitation et la maintenance du métro d'Alger durant les cinq premières années de la mise en service. Ce contrat a permis à la RATP de se positionner comme un interlocuteur incontournable de la partie algérienne, facilitant la présentation par sa maison mère d'un dossier de haute qualité qui a séduit les Algériens.
La RATP possède néanmoins des atouts et une légitimité certaine pour gérer le futur métro d'Alger. Avec un chiffre d'affaires de 3,7 milliards d'euros et une présence dans plus de 100 pays, il est en effet l'un des groupes de transport les plus importants au monde. A Paris, où il réalise une bonne part de son activité, il transporte plus de 9 millions de personnes quotidiennement dans le métro, le réseau RER et les bus. Entreprise publique, la RATP est également connue pour sa fiabilité: peu de retards sur son réseau et des incidents techniques rares. De quoi changer la vie de millions d'Algérois qui attendent avec impatience l'ouverture de leur premier métro.
Le futur métro d'Alger a de fortes chances de ressembler à celui de Paris. En effet, selon des informations recueillies par le «Quotidien d'Oran» auprès de sources concordantes, le groupe français RATP est le favori pour remporter l'appel d'offres pour la gestion du métro d'Alger, un contrat de plusieurs millions d'euros qui sera attribué dans les prochaines semaines. Actuellement en travaux, la première ligne de 9,1 km du métro d'Alger doit être ouverte au plus tard fin 2008. La RATP a présenté une offre qualifiée de très intéressante par la partie algérienne, aussi bien sur le plan technique que d'un point de vue financier. Dans ce projet, la RATP est en concurrence avec deux autres groupes français, Keolis et Veolia Transports. Mais leurs offres auraient été jugées peu intéressantes. Après l'Aéroport d'Alger et les eaux d'Alger, gérés respectivement par les entreprises Aéroports de Paris (ADP) et Suez, le métro d'Alger sera la troisième grande infrastructure dont la gestion est confiée à un groupe français. Dans un contexte de tensions politiques entre Paris et Alger, la situation est un peu surprenante mais elle constitue une bonne nouvelle pour l'économie algérienne: la gestion du «business» semble désormais dissociée de la politique.
Dans ce dossier, la RATP a sans doute profité de sa position de partenaire de l'entreprise de gestion du métro d'Alger. En effet, depuis 2006, sa filiale, RATP Développement, assiste l'entreprise algérienne dans le choix des offres formulées par les industriels pour l'acquisition de systèmes et matériels roulants comme les rames et les rails. Elle intervient notamment dans le suivi des essais techniques en apportant son expertise dans ce domaine sensible. Une tranche optionnelle du contrat liant les deux entreprises prévoit que le groupe français pourra participer à la préparation, l'exploitation et la maintenance du métro d'Alger durant les cinq premières années de la mise en service. Ce contrat a permis à la RATP de se positionner comme un interlocuteur incontournable de la partie algérienne, facilitant la présentation par sa maison mère d'un dossier de haute qualité qui a séduit les Algériens.
La RATP possède néanmoins des atouts et une légitimité certaine pour gérer le futur métro d'Alger. Avec un chiffre d'affaires de 3,7 milliards d'euros et une présence dans plus de 100 pays, il est en effet l'un des groupes de transport les plus importants au monde. A Paris, où il réalise une bonne part de son activité, il transporte plus de 9 millions de personnes quotidiennement dans le métro, le réseau RER et les bus. Entreprise publique, la RATP est également connue pour sa fiabilité: peu de retards sur son réseau et des incidents techniques rares. De quoi changer la vie de millions d'Algérois qui attendent avec impatience l'ouverture de leur premier métro.
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