Aps 26/5/07] Londres - Quarante Organisations non-gouvernementales norvégiennes ont adressé une lettre aux organisations de défense des droits de l'homme basées à Londres dans laquelle elles dénoncent les pratiques répressives marocaines contre des étudiants sahraouis qui ont manifesté dans des universités marocaines pour proclamer leur allégeance à leur pays et leur soutien au Front Polisario, en tant qu'unique représentant légitime du peuple sahraoui.
Adressée initialement au gouvernement marocain, la lettre, dont Amnesty international a reçu une copie, a été distribuée à toutes les organisations humanitaires et de défense des droits de l'Homme en vue de les interpeller et les mobiliser pour dénoncer la répression marocaine contre les étudiants sahraouis dans les universités d'Agadir, de Marrakech, de Casablanca et de Rabat.
Le document relève les préoccupations des organisations signataires face à "la situation des droits de l'homme au Maroc et dans les territoires occupés du Sahara occidental, notamment les harcèlements sans précédent auxquels ont été soumis les jeunes et les étudiants sahraouis (...) depuis le début du mois de mai de la part de la police marocaine et de bandes armées".
La lettre, dont une copie est parvenue à l'APS, a cité les témoignages d'organisations de défense des droits de l'homme au Maroc, de témoins oculaires et de dirigeants sahraouis faisant état de dizaines d'arrestations dans les rangs des étudiants sahraouis dont plusieurs ont été blessés dans des descentes de la police marocaine et de bandes armées.
"Agressions physiques et sexuelles et harcèlement des victimes même dans les hôpitaux" sont autant de sévices infligés aux étudiants sahraouis, rapportent ces sources.
Les étudiants sahraouis ont été pris pour cible pour avoir ouvertement réclamé le droit du peuple sahraoui à l'édification d'un Etat sahraoui indépendant.
Le document a cité le cas d'une étudiante sahraouie, Soltana Khaya qui a été éborgnée et dont les photos des séquelles qu'elle porte suite aux sévices dont elle a été victime sont diffusées par les différents médias et sites internet.
La vague de répression contre les sahraouis coïncide avec les préparatifs des examens prévus début juin, ce qui expose les étudiants à une double menace sur leur vie et leur avenir.
Enfin, le document souligne "le droit des étudiants, soient-ils marocains ou sahraouis, à la liberté d'expression, de déplacement, de constitution d'associations et de réunion" appelant "le gouvernement marocain à l'impératif de respecter et de protéger ces droits".
Se basant sur les rapports des organisations de droits de l'homme et des médias, le document indique que les autorités marocaines "n'ont montré aucun respect pour ces droits et ont poursuivi la discrimination à l'endroit des étudiants sahraouis, le recours à la force, les arrestations et les accusations à caractère politique".
L'état marocain, poursuit la lettre, viole depuis son invasion du Sahara occidental en 1975 le droit international, les résolutions des Nations-Unies et les conventions de Genève en déniant au peuple sahraoui le droit à l'autodétermination, en envoyant des centaines de milliers de colons marocains dans les territoires occupés du Sahara occidental et en oeuvrant à l'anéantissement de l'opposition qui se traduit par l'emprisonnement des milliers de personnes et l'enlèvement de 520 autres.
Les manifestations des étudiants sahraouis, estime la lettre, "mettent en avant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'émancipation, droits consacrés par l'ONU dans les nombreuses résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale, en sus des accords signés entre le Maroc et le Front Polisario".
L'"Intifadha" des Sahraouis et des étudiants, précise la lettre, fait suite au désengagement du Maroc des conventions signées, notamment le plan de paix de 1991 qui propose aux Sahraouis l'indépendance ou l'intégration au moyen d'un référendum libre, régulier et transparent.
En reniant ses engagements et en refusant publiquement aujourd'hui les précédents accords, souligne la lettre, le Maroc "fragilise les efforts déployés par les Nations-Unies et continue de violer le droit international ce qui a engendré un état de désespoir chez les étudiants qui se sont exprimés par des manifestations réprimées par la police".
La lettre demande aux autorités marocaines d’oeuvrer à la protection des droits de tous les étudiants inscrits dans les universités marocaines, notamment les sahraouis: en assurant leur sécurité physique, en protégeant et renforçant la liberté d'expression, de circulation, de réunion, en poursuivant tous les auteurs de ces agressions, en prenant les mesures pour empêcher la réédition de ces incidents, et en libérant immédiatement et de façon inconditionnelle ces étudiants qui ont déjà été arrêtés pour des raisons politiques ainsi que toutes les personnes arrêtées et qui attendent d'être jugées à Marrakech, à Agadir, à Rabat et à Casablanca.
Les organisations norvégiennes exhortent le gouvernement marocain à "répondre aux revendications légitimes des étudiants sahraouis par le respect des droits de l'homme au Sahara occidental occupé et l'acceptation de l'organisation d'un référendum d'autodétermination libre, régulier et transparent".
Adressée initialement au gouvernement marocain, la lettre, dont Amnesty international a reçu une copie, a été distribuée à toutes les organisations humanitaires et de défense des droits de l'Homme en vue de les interpeller et les mobiliser pour dénoncer la répression marocaine contre les étudiants sahraouis dans les universités d'Agadir, de Marrakech, de Casablanca et de Rabat.
Le document relève les préoccupations des organisations signataires face à "la situation des droits de l'homme au Maroc et dans les territoires occupés du Sahara occidental, notamment les harcèlements sans précédent auxquels ont été soumis les jeunes et les étudiants sahraouis (...) depuis le début du mois de mai de la part de la police marocaine et de bandes armées".
La lettre, dont une copie est parvenue à l'APS, a cité les témoignages d'organisations de défense des droits de l'homme au Maroc, de témoins oculaires et de dirigeants sahraouis faisant état de dizaines d'arrestations dans les rangs des étudiants sahraouis dont plusieurs ont été blessés dans des descentes de la police marocaine et de bandes armées.
"Agressions physiques et sexuelles et harcèlement des victimes même dans les hôpitaux" sont autant de sévices infligés aux étudiants sahraouis, rapportent ces sources.
Les étudiants sahraouis ont été pris pour cible pour avoir ouvertement réclamé le droit du peuple sahraoui à l'édification d'un Etat sahraoui indépendant.
Le document a cité le cas d'une étudiante sahraouie, Soltana Khaya qui a été éborgnée et dont les photos des séquelles qu'elle porte suite aux sévices dont elle a été victime sont diffusées par les différents médias et sites internet.
La vague de répression contre les sahraouis coïncide avec les préparatifs des examens prévus début juin, ce qui expose les étudiants à une double menace sur leur vie et leur avenir.
Enfin, le document souligne "le droit des étudiants, soient-ils marocains ou sahraouis, à la liberté d'expression, de déplacement, de constitution d'associations et de réunion" appelant "le gouvernement marocain à l'impératif de respecter et de protéger ces droits".
Se basant sur les rapports des organisations de droits de l'homme et des médias, le document indique que les autorités marocaines "n'ont montré aucun respect pour ces droits et ont poursuivi la discrimination à l'endroit des étudiants sahraouis, le recours à la force, les arrestations et les accusations à caractère politique".
L'état marocain, poursuit la lettre, viole depuis son invasion du Sahara occidental en 1975 le droit international, les résolutions des Nations-Unies et les conventions de Genève en déniant au peuple sahraoui le droit à l'autodétermination, en envoyant des centaines de milliers de colons marocains dans les territoires occupés du Sahara occidental et en oeuvrant à l'anéantissement de l'opposition qui se traduit par l'emprisonnement des milliers de personnes et l'enlèvement de 520 autres.
Les manifestations des étudiants sahraouis, estime la lettre, "mettent en avant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'émancipation, droits consacrés par l'ONU dans les nombreuses résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale, en sus des accords signés entre le Maroc et le Front Polisario".
L'"Intifadha" des Sahraouis et des étudiants, précise la lettre, fait suite au désengagement du Maroc des conventions signées, notamment le plan de paix de 1991 qui propose aux Sahraouis l'indépendance ou l'intégration au moyen d'un référendum libre, régulier et transparent.
En reniant ses engagements et en refusant publiquement aujourd'hui les précédents accords, souligne la lettre, le Maroc "fragilise les efforts déployés par les Nations-Unies et continue de violer le droit international ce qui a engendré un état de désespoir chez les étudiants qui se sont exprimés par des manifestations réprimées par la police".
La lettre demande aux autorités marocaines d’oeuvrer à la protection des droits de tous les étudiants inscrits dans les universités marocaines, notamment les sahraouis: en assurant leur sécurité physique, en protégeant et renforçant la liberté d'expression, de circulation, de réunion, en poursuivant tous les auteurs de ces agressions, en prenant les mesures pour empêcher la réédition de ces incidents, et en libérant immédiatement et de façon inconditionnelle ces étudiants qui ont déjà été arrêtés pour des raisons politiques ainsi que toutes les personnes arrêtées et qui attendent d'être jugées à Marrakech, à Agadir, à Rabat et à Casablanca.
Les organisations norvégiennes exhortent le gouvernement marocain à "répondre aux revendications légitimes des étudiants sahraouis par le respect des droits de l'homme au Sahara occidental occupé et l'acceptation de l'organisation d'un référendum d'autodétermination libre, régulier et transparent".
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