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Les patrons à la rencontre des compétences algériennes à l’étranger

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    Les patrons à la rencontre des compétences algériennes à l’étranger

    Par : Yacine Kenzy
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    Nés en France ou partis pour y étudier, de nombreux diplômés algériens se sont bousculés hier au premier Forum Reage des entreprises à Paris, consacré aux carrières en Algérie. Le Reage est le réseau des étudiants algériens diplômés des grandes écoles.

    Le forum va trouver sa place dans l'agenda de tout jeune diplômé, de toute grande entreprise ou de tout groupe international souhaitant s'installer en Algérie. Pour ce premier rendez-vous honoré par la présence d'Issad Rebrab, le patron de Cevital, premier groupe privé algérien, le forum a attiré une vingtaine de sociétés agissant dans la finance, le conseil, l'industrie et les télécommunications. Il y avait donc Cevital mais aussi Orascom, Wattasside, Eepad, BNP Paribas El-Djazaïr, Société Générale Algérie, la banque britannique HSBC qui doit recevoir sous peu l'autorisation de s'installer, les cabinets Deloitte, Erns§Young, Global Career Company... autant d'entreprises appelées à s'installer en Algérie ou à s'y développer et qui recherchent des cadres et des managers aux qualifications non réunies sur place.
    Orascom compte recruter 400 cadres d'ici la fin de l'année, la Société Générale compte aussi recruter au rythme de 400 cadres par an. La banque, qui compte 32 agences, compte passer à 50-55 d'ici la fin de l'année et à une centaine fin 2008. La banque veut recruter des Algériens pour limiter le nombre d'expatriés, confie à Liberté le DRH, Alain Audemard. “Beaucoup veulent rentrer et le salaire n'est pas leur seule motivation. Ils ont conscience que le pays se développe”, dit-il.
    La banque offre une possibilité d'évolution à l'international. Les mêmes perspectives sont offertes aussi par la BNP Algérie qui a réalisé en 2006 le plus important chiffre d'affaires au Maghreb. La britannique HSBC a demandé l'été dernier l'autorisation de s'implanter en Algérie, “un pays émergent à fort potentiel de croissance mais largement sous-bancarisé”, selon son futur directeur général Rachid Sekkak, ancien directeur à la Banque centrale d'Algérie. Avec 105 milliards de PIB, l'Algérie a “un potentiel de croissance à deux chiffres qui va se réaliser”, a souligné le banquier en soulignant qu’“il n'y a pas de programme de développement aussi ambitieux en Afrique”. M. Sekkak a affirmé que l'Algérie ne présentera pas de problème de balance de paiement sur une longue période, une situation renforcée par un flux d'investissements étrangers diversifiés. Le seul problème est celui d'une “intermédiation bancaire qui empêche le potentiel de croissance de se réaliser”. La banque classée au 3e ou 4e rang mondial, selon le cours de la Bourse, entend contribuer à la résolution de ce problème en s'implantant dans les principales villes d'Algérie.
    De son côté, le président de Cevital a présenté, lors d'un exposé très applaudi, les impressionnants projets du groupe fondé en 1975 avec quatre employés. Il s'appelait alors Profilor. Le groupe emploie aujourd'hui 5 500 personnes et réalise un chiffre d'affaires de 1,3 milliard de dollars.
    En 2010, les chiffres seront de
    25 000 employés et de 4 milliards de dollars. Avec des investissements prévus de 20 milliards de dollars à l'horizon (si proche) de 2015, le groupe va créer 100 000 emplois directs et 1 000 000 d'emplois indirects. Cette semaine, Cevital va inaugurer son usine de verre plat à Larbaâ. Son projet le plus gigantesque est la réalisation du port de Cap-Djinet, près de Boumerdès, appelé à devenir le plus important du pays. Étouffé, le port d'Alger étouffe à son tour la capitale. D'où l'urgence de le délocaliser. Pour attirer les ressources humaines sans lesquelles tout projet de développement est illusion, Cevital offre déjà des bourses et a signé des contrats avec des patrons internationaux pour la formation de ses propres managers. Il ne veut pas lésiner en matière de rémunération en offrant des salaires compétitifs à l'international. Comme dans toute entreprise commerciale, le résultat est important.
    Lié par un contrat, le manager est tenu de démissionner s'il ne réalise pas ses objectifs. Dans le cas contraire, il reçoit une gratification indexée à ses résultats.

    Y. K.
    Dernière modification par nacer-eddine06, 27 mai 2007, 00h21.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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