probleme de main d'oeuvre et chomage ?
il y a le meme probleme un peus partous au maroc surtous a tanger et marra ech....
un ptit article de telquel sur le sujet region de l'est:
Officiellement, le taux de chômage dans la région atteint les 20%. Mais sur le terrain, la réalité est tout autre. Le trafic sur la frontière algérienne constitue l’essentiel de l’activité informelle alternative. Trafic qui porte, pour l’essentiel, sur le carburant. Cette configuration de l’économie de l’Oriental donne un terrible casse-tête aux entrepreneurs travaillant sur les grands chantiers. Exemple : sur le méga-chantier de Mediterranea Saïdia, il fut difficile de trouver les 3000 ouvriers à embaucher par les 260 sous-traitants. “Impossible de convaincre un habitant de travailler dans le bâtiment, alors qu’il gagnerait au moins deux fois plus en vendant du carburant algérien”, explique un chef de chantier. Du coup, lui comme ses confrères, n’ont eu d’autre choix que d’affréter des cars entiers qu’ils remplissent d’ouvriers venant de toutes les régions du Maroc. Et cette main d’œuvre est payée au moins 50% au-dessus du tarif “normal”. Cette pénurie de main d’œuvre ne devrait d’ailleurs épargner aucune des régions du Maroc. L’explosion du bâtiment et le lancement des grands projets touristiques ou d’infrastructure laissent entrevoir une insuffisance de main d’œuvre à très court terme. “Si on me donne l’autorisation, je ramènerais dès demain un charter d’ouvriers du Bangladesh. Cela me reviendrait nettement moins cher”, ironise un entrepreneur.
il y a le meme probleme un peus partous au maroc surtous a tanger et marra ech....
un ptit article de telquel sur le sujet region de l'est:
Officiellement, le taux de chômage dans la région atteint les 20%. Mais sur le terrain, la réalité est tout autre. Le trafic sur la frontière algérienne constitue l’essentiel de l’activité informelle alternative. Trafic qui porte, pour l’essentiel, sur le carburant. Cette configuration de l’économie de l’Oriental donne un terrible casse-tête aux entrepreneurs travaillant sur les grands chantiers. Exemple : sur le méga-chantier de Mediterranea Saïdia, il fut difficile de trouver les 3000 ouvriers à embaucher par les 260 sous-traitants. “Impossible de convaincre un habitant de travailler dans le bâtiment, alors qu’il gagnerait au moins deux fois plus en vendant du carburant algérien”, explique un chef de chantier. Du coup, lui comme ses confrères, n’ont eu d’autre choix que d’affréter des cars entiers qu’ils remplissent d’ouvriers venant de toutes les régions du Maroc. Et cette main d’œuvre est payée au moins 50% au-dessus du tarif “normal”. Cette pénurie de main d’œuvre ne devrait d’ailleurs épargner aucune des régions du Maroc. L’explosion du bâtiment et le lancement des grands projets touristiques ou d’infrastructure laissent entrevoir une insuffisance de main d’œuvre à très court terme. “Si on me donne l’autorisation, je ramènerais dès demain un charter d’ouvriers du Bangladesh. Cela me reviendrait nettement moins cher”, ironise un entrepreneur.
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