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Et oui les hotesses d'Air France pour la destination Algerie doivent prendre leur retraite au sol.
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Les prestations fournies par Air France sur ses vols vers l’Algérie sont-elles moins bonnes que celles proposées sur d’autres destinations desservies par la Compagnie nationale française ?
Depuis quelques mois, les témoignages de voyageurs algériens mécontents se multiplient. « J’ai dû insister à plusieurs reprises pour obtenir un café. C’est un comportement digne d’une compagnie « low cost ». Mais quand on paye près de 600 euros pour 2 heures de vol, je trouve qu’Air France abuse un peu », affirme un jeune Algérien résidant à Paris qui a voyagé récemment sur un vol de la compagnie française à destination d’Alger.
Difficile à quantifier du fait de l’absence de statistiques publiques, ces mécontentements seraient toutefois nombreux, à en croire les spécialistes du voyage vers l’Algérie. Ils concernent les services à bord jugés moins bons que sur les autres compagnies aériennes, les nombreuses contraintes à l’embarquement (peu de bagages autorisés dans la cabine, de nombreuses fouilles et des vérifications d’identité à répétition...) ou encore les tarifs pratiqués par Air France, en moyenne deux fois plus élevés que ceux de la concurrence. « Il est vrai que nous évitons de proposer Air France à nos clients du premier coup. En général, ils refusent car ils pensent que c’est trop cher. Nous le faisons quand les places sur les autres compagnies sont indisponibles. En plus, souvent, les clients préfèrent les vols Aigle Azur et Air Algérie, moins chers, avec des prestations à bord jugées plus correctes que celles d’Air France », témoigne le gérant d’une agence de voyage du 12 ème arrondissement de Paris dont plus de 50% des recettes sont réalisées sur la destination Algérie.
Interrogée par le « Quotidien d’Oran », Air France s’est montrée quelque peu embarrassée par cette situation. « Nous n’avons pas tout à fait les mêmes prestations sur les vols à destination d’Alger parce que les plats que nous proposons ne contiennent pas de viande de porc. Il est donc tout à fait normal que certaines différences puissent exister par rapport à des destinations européennes par exemple », explique un porte-parole de la compagnie. Ce dernier réfute toutefois un comportement hostile du personnel d’Air France auquel la direction avait un peu forcé la main pour le contraindre à accepter de voler en direction de l’Algérie, une destination jugée encore trop risquée. « Notre personnel qui effectue les vols sur l’Algérie le fait sans aucune contrainte », souligne- t-il.
« Concernant nos tarifs, poursuit-il, ils incluent une palette de services comme l’assistance au sol ou le rappel du voyageur en cas d’annulation ou de retard important sur le vol. En plus nous sommes une entreprise commerciale régie par la loi de l’offre et de la demande ». Il n’empêche : pour une durée de vol presque équivalente, Air France pratique des tarifs nettement moins élevés sur la Tunisie et le Maroc, deux pays où, contrairement à l’Algérie, il existe une véritable concurrence en matière de transport aérien. « Je ne peux pas apprécier la situation en l’absence de données fiables. Mais il est probable que parfois, sur certains vols, les voyageurs soient mécontents par le service. Dans ce cas, si des incidents sont signalés à notre service clientèle, ils sont traités », concède le porte-parole d’Air France qui promet une démarche pour comprendre l’origine des mécontentements régulièrement signalés.
Le quotidie d’Oran
27 mai 2007.
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Les prestations fournies par Air France sur ses vols vers l’Algérie sont-elles moins bonnes que celles proposées sur d’autres destinations desservies par la Compagnie nationale française ?
Depuis quelques mois, les témoignages de voyageurs algériens mécontents se multiplient. « J’ai dû insister à plusieurs reprises pour obtenir un café. C’est un comportement digne d’une compagnie « low cost ». Mais quand on paye près de 600 euros pour 2 heures de vol, je trouve qu’Air France abuse un peu », affirme un jeune Algérien résidant à Paris qui a voyagé récemment sur un vol de la compagnie française à destination d’Alger.
Difficile à quantifier du fait de l’absence de statistiques publiques, ces mécontentements seraient toutefois nombreux, à en croire les spécialistes du voyage vers l’Algérie. Ils concernent les services à bord jugés moins bons que sur les autres compagnies aériennes, les nombreuses contraintes à l’embarquement (peu de bagages autorisés dans la cabine, de nombreuses fouilles et des vérifications d’identité à répétition...) ou encore les tarifs pratiqués par Air France, en moyenne deux fois plus élevés que ceux de la concurrence. « Il est vrai que nous évitons de proposer Air France à nos clients du premier coup. En général, ils refusent car ils pensent que c’est trop cher. Nous le faisons quand les places sur les autres compagnies sont indisponibles. En plus, souvent, les clients préfèrent les vols Aigle Azur et Air Algérie, moins chers, avec des prestations à bord jugées plus correctes que celles d’Air France », témoigne le gérant d’une agence de voyage du 12 ème arrondissement de Paris dont plus de 50% des recettes sont réalisées sur la destination Algérie.
Interrogée par le « Quotidien d’Oran », Air France s’est montrée quelque peu embarrassée par cette situation. « Nous n’avons pas tout à fait les mêmes prestations sur les vols à destination d’Alger parce que les plats que nous proposons ne contiennent pas de viande de porc. Il est donc tout à fait normal que certaines différences puissent exister par rapport à des destinations européennes par exemple », explique un porte-parole de la compagnie. Ce dernier réfute toutefois un comportement hostile du personnel d’Air France auquel la direction avait un peu forcé la main pour le contraindre à accepter de voler en direction de l’Algérie, une destination jugée encore trop risquée. « Notre personnel qui effectue les vols sur l’Algérie le fait sans aucune contrainte », souligne- t-il.
« Concernant nos tarifs, poursuit-il, ils incluent une palette de services comme l’assistance au sol ou le rappel du voyageur en cas d’annulation ou de retard important sur le vol. En plus nous sommes une entreprise commerciale régie par la loi de l’offre et de la demande ». Il n’empêche : pour une durée de vol presque équivalente, Air France pratique des tarifs nettement moins élevés sur la Tunisie et le Maroc, deux pays où, contrairement à l’Algérie, il existe une véritable concurrence en matière de transport aérien. « Je ne peux pas apprécier la situation en l’absence de données fiables. Mais il est probable que parfois, sur certains vols, les voyageurs soient mécontents par le service. Dans ce cas, si des incidents sont signalés à notre service clientèle, ils sont traités », concède le porte-parole d’Air France qui promet une démarche pour comprendre l’origine des mécontentements régulièrement signalés.
Le quotidie d’Oran
27 mai 2007.
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