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Tussna immortalise Tahar Djaout à Tizi Ouzou

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  • Tussna immortalise Tahar Djaout à Tizi Ouzou

    Par devoir de mémoire et pour que nul n’oublie l’écrivain, poète et journaliste que fut Tahar Djaout, l’association culturelle Tussna a organisé un hommage évocateur à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Les membres de ladite association, à leur tête le président Ziad Lefgoum, ont concocté à l’occasion un programme d’activités qui s’était étalé sur quatre jours.

    Ainsi donc, cet hommage coïncide avec le 14a anniversaire de l’assassinat de Djaout. En effet, et pour ce faire, les membres de Tussna ont mis en place une exposition à l’intérieur du hall de la Maison de la culture où des photos, portraits, coupures de journaux et autres documents relatant la vie et le parcours du défunt, ont été livrés au regard des visiteurs. Aussi, au menu de cette commémoration figurent un montage poétique, une exhibition de full-contact et des conférences ainsi que des témoignages sur Djaout.
    D’autre part, avant-hier samedi, une foule nombreuse s’est recueillie dans le souvenir, sur la tombe de Tahar Djaout qui repose en paix dans un bout de terre ombragé d’oliviers dans son village natal, Oulkhou, commune d’Aït Chafaâ, à Azzefoun, dans la Kabylie maritime. Par ailleurs, rappelons que Tahar Djaout a été assassiné par les hordes intégristes, un certain 26 mai 1993, laissant derrière lui une oeuvre palpitante et riche. D’ailleurs, faut-il le souligner, l’auteur des Chercheurs d’os a eu un parcours digne d’un illustre homme de culture algérien. Ses travaux et ses publications témoignent amplement de la dimension du regretté qui serait, s’il n’a pas été la cible des chasseurs de lumière, allé véritablement aussi loin que possible, notamment dans le domaine de la littérature.

    En outre, le journaliste a édité plus d’une dizaines de livres entre romans et recueils de poésie. On citera, à titre d’exemple, Les Chercheurs d’os à travers lequel il a décroché le prix de la fondation Del Ducc. D’autres publications sont également empreintes d’une littérature au style bien raffiné, à l’image bien évidemment de L’Exproprié, L’Invention du désert, et Les Vigiles.

    Pour rappel, Tahar Djaout naquit en 1954 à Azeffoun, a fait ses études de mathématiques puis des sciences de la communication et ce, avant de devenir journaliste à Algérie Actualité. Aujourd’hui, quatorze ans se sont écoulés depuis son assassinat, mais ni les jours ni les années n’on pu combler le vide béant qu’a laissé sa disparition aussi bien dans le monde artistique que chez la famille de la presse. Mais heureusement que ses ouvrages demeurent éternellement un message plein de sens pour les générations montantes. «Un poète ne meurt jamais.»

    Par L'Expression

  • #2
    Deux fois dans ma vie d'adulte, peut-être trois

    ai-je pleuré...
    A la mort de mon père et à son assassinat...

    Commentaire

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