Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Algérie: 14 à 15% d'augmentation des crédits à l’économie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Algérie: 14 à 15% d'augmentation des crédits à l’économie

    En Algérie, Les crédits à l’économie vont être revus à la hausse pour cette année 2007, d’après le Conseil de la monnaie et du crédit (CMC) réuni jeudi dernier.

    «L’augmentation des crédits à l’économie enregistrera pour 2007 une augmentation significative, déjà en progression de 7,6% en 2006 par rapport à 2005», a rapporté hier l’APS. Cette augmentation s’articulera entre 14 et 15% durant l’exercice en cours.

    Sur un autre volet, le CMC vise, pour la même période, un taux de croissance monétaire situé dans la fourchette de 17,5 et 18,5% «tout en veillant à la stabilité interne et externe de la monnaie nationale et en phase avec l’objectif d’inflation de 3% sur le moyen terme».

    A ce sujet, le CMC a tenu à préciser qu’afin de garantir une conduite prudente de la politique monétaire, notamment en termes de gestion des excès de liquidités sur le marché monétaire, il faut que ces perspectives macro-financières encourageantes pour l’année 2007 soient accompagnées d’une gestion prudente des excès de liquidités, tout en assurant des financements bancaires appropriés pour les investissements productifs. «La disponibilité et la stabilité des ressources prêtables assurent les conditions d’une intermédiation bancaire de qualité dans l’allocation de l’épargne interne au profit de la croissance de l’économie nationale, en contexte de sécurité financière extérieure renforcée», explique le CMC. Cet organisme a déjà insisté en 2006 sur l’importance d’une conduite prudente de la politique monétaire au moment où la situation financière de l’Algérie était marquée par un excès de liquidités bancaires.

    En somme, durant le dernier exercice, la liquidité bancaire avait atteint 1 146,9 milliards de dinars à fin décembre 2006 contre 732 milliards de dinars une année auparavant, soit une augmentation importante de 415 milliards de dinars. Cette situation a été nourrie par les dépôts des entreprises des hydrocarbures, évalués à 730 milliards de dinars la fin de l’année précédente.
    Face à cette situation, la Banque d’Algérie, et afin d’éviter d’éventuels effets inflationnistes, est intervenue en mettant en place des techniques financières dont, notamment, la «facilité de dépôts» et les «réserves obligatoires». Il est utile de préciser que la facilité de dépôts est une forme d’épargne qui permet aux banques d’effectuer des dépôts auprès de la Banque d’Algérie pour une échéance de 24 heures et à un taux prédéterminé. Quant aux crédits à l’économie des banques, ils s’étaient établis à 1 941,2 milliards de dinars à fin 2006 (contre 1 804 milliards de dinars en 2005), avec une prédominance des crédits au secteur privé à hauteur de 52,8% de l’ensemble des crédits (contre 49,6% une année auparavant), tandis que la part du secteur public était de 47,2% (contre 50,4%).

    La même source précise que «la baisse de la part des crédits au secteur public avait été imputée partiellement aux rachats par le Trésor public des créances sur les entreprises publiques déstructurées et dissoutes».
    Pour ce qui est de la position financière extérieure de l’Algérie durant l’année dernière, le CMC souligne le fait qu’elle soit «marquée par une forte réduction de la dette extérieure et par la poursuite de l’accumulation soutenue des réserves de change évaluées à 77,78 milliards de dollars à fin 2006 contre 56,18 milliards à fin 2005.»

    L’important excédent extérieur réalisé en 2006 est de l’ordre de 29 milliards de dollars, celui-ci a permis de conduire d’une manière soutenue la décision stratégique de désendettement extérieur.

    Notons enfin que l’encours de la dette extérieure, qui est tombé à 5 milliards de dollars à fin 2006, représente 6,5% des réserves de change de 2006 et 4,4% du PIB à fin 2006.

    Par La Tribune
Chargement...
X