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Au moins trois hélicoptères vont être utilisés par les services des Douanes pour la lutte contre la contrebande aux frontières et jusqu’à l’intérieur du territoire national, a indiqué hier à Alger l’inspecteur général des Douanes, M. Abdelmadjid Mahreche. S’exprimant sur les ondes de la radio nationale (Chaîne III) au nom du directeur général des Douanes, M. Mohamed Abdou Bouderbala, ce responsable a indiqué qu’un «budget exceptionnel» obtenu en 2006 a permis aux Douanes de moderniser et de développer leurs moyens de lutte contre la contrebande, notamment contre l’introduction d’armes et de stupéfiants.
M. Mahreche s’est également félicité de la coordination qu’il dit «de plus en plus étroite» entre les Douanes et les services de sécurité. «Aujourd’hui, les douaniers participent à des barrages mixtes composés de garde frontières [GGF], de la gendarmerie et de la police», a-t-il fait savoir. Selon lui, cette collaboration «porte déjà ses fruits» et les statistiques le montreraient clairement. D’une dizaine de tonnes de cannabis traité saisies en 2004, on est ainsi passé à 6 tonnes seulement en 2005, puis à 2,2 tonnes en 2006, a-t-il affirmé. «C’est dire que le phénomène s’est considérablement réduit», a-t-il commenté. Pourtant sur le terrain, note ce douanier, les contrebandiers recourent à des moyens de plus en plus sophistiqués et semblent «prêts à tout face à la rigueur de la loi actuelle» dans les cas d’introduction de drogue sur le territoire.
Le préjudice subi par les Douanes, dans ces situations, va jusqu’à la mort de douaniers, comme ce fut le cas lors de l’attaque à l’armement lourd perpétrée par des contrebandiers en avril 2006, dans la wilaya de Ouargla, et qui s’était soldée par la perte de 13 hommes, a rappelé M. Mahreche.
«Les pouvoirs publics sont mobilisés pour anéantir le phénomène de la contrebande en dotant les Douanes de moyens modernes et sophistiqués et en créant d’autres postes de surveillance aux frontières est et ouest», a souligné le représentant de cette institution mettant cependant en relief l’insuffisance des effectifs de 14 000 douaniers par rapport à l’étendue du territoire national. Selon lui, le rapport est d’un douanier par 200 km2 environ, ce qui est «largement insuffisant». Pourtant la Douane fait de la lutte contre la drogue sa priorité pour «éviter que l’Algérie ne passe de pays de transit à un pays consommateur et, plus grave, producteur de drogue», a affirmé M. Mahreche. «Tous nos moyens sont mobilisés dans cette direction», a conclu ce responsable.
Par APS
M. Mahreche s’est également félicité de la coordination qu’il dit «de plus en plus étroite» entre les Douanes et les services de sécurité. «Aujourd’hui, les douaniers participent à des barrages mixtes composés de garde frontières [GGF], de la gendarmerie et de la police», a-t-il fait savoir. Selon lui, cette collaboration «porte déjà ses fruits» et les statistiques le montreraient clairement. D’une dizaine de tonnes de cannabis traité saisies en 2004, on est ainsi passé à 6 tonnes seulement en 2005, puis à 2,2 tonnes en 2006, a-t-il affirmé. «C’est dire que le phénomène s’est considérablement réduit», a-t-il commenté. Pourtant sur le terrain, note ce douanier, les contrebandiers recourent à des moyens de plus en plus sophistiqués et semblent «prêts à tout face à la rigueur de la loi actuelle» dans les cas d’introduction de drogue sur le territoire.
Le préjudice subi par les Douanes, dans ces situations, va jusqu’à la mort de douaniers, comme ce fut le cas lors de l’attaque à l’armement lourd perpétrée par des contrebandiers en avril 2006, dans la wilaya de Ouargla, et qui s’était soldée par la perte de 13 hommes, a rappelé M. Mahreche.
«Les pouvoirs publics sont mobilisés pour anéantir le phénomène de la contrebande en dotant les Douanes de moyens modernes et sophistiqués et en créant d’autres postes de surveillance aux frontières est et ouest», a souligné le représentant de cette institution mettant cependant en relief l’insuffisance des effectifs de 14 000 douaniers par rapport à l’étendue du territoire national. Selon lui, le rapport est d’un douanier par 200 km2 environ, ce qui est «largement insuffisant». Pourtant la Douane fait de la lutte contre la drogue sa priorité pour «éviter que l’Algérie ne passe de pays de transit à un pays consommateur et, plus grave, producteur de drogue», a affirmé M. Mahreche. «Tous nos moyens sont mobilisés dans cette direction», a conclu ce responsable.
Par APS
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