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Le piratage logiciel en hausse en Algérie

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  • Le piratage logiciel en hausse en Algérie

    Le taux de logiciels piratés en Algérie est passé de 83% en 2005 à 84% en 2006, en hausse de 1%, selon les résultats d’une étude menée par la BSA et IDC et publiés mi-mai.

    L’International Data Corp (IDC) a mené pour la quatrième année consécutive une étude sur le piratage logiciel dans le monde pour le compte de la Business Software Alliance (BSA), une organisation basée à Washington aux Etats-Unis qui défend les grands éditeurs mondiaux de logiciels. Cette étude, qui concerne 102 pays, met l’Algérie à la 11e position dans le top 20 des pays où le piratage logiciel est la règle dans la consommation des produits informatiques. A titre comparatif, le taux de piratage logiciel au Maroc est passé de 68 à 66%. Celui de la Tunisie a baissé de 81 à 79%.

    L’année dernière, au mois de février, lors d’une rencontre organisée par l’Office national des droits d’auteur (ONDA) à Alger, le président de la BSA, Robert Holeyman, s’était réjoui d’une légère baisse sur ce taux de piratage entre 2003 et 2004. Il avait aussi salué les efforts de l’ONDA dans sa lutte contre le piratage logiciel. La BSA, qui a des ramifications partout dans le monde, possède un bureau pour l’Afrique du Nord basé à Casablanca. Au chapitre des pays où le taux de piratage est le plus bas dans le monde, les Etats-Unis se classent à la première position avec 21% de logiciels piratés, suivis de la Nouvelle-Zélande (22%) et du Japon (25%). A la 15e position, on trouve Israël (32%) suivi du Canada (34%), des Emirats arabes unis (35%) et de l’Afrique du Sud (35%). Selon IDC, « du fait de la généralisation du haut débit dans les pays développés, Internet devient le canal de distribution prédominant pour les logiciels illicites.

    Dans les pays émergents, on préfère aujourd’hui encore les CD contrefaits, mais une fois ces marchés mieux équipés, il est probable que le canal Internet gagnera du terrain ». Des 102 pays couverts dans l’étude cette année, 62 pays ont vu leur taux de piratage diminuer modérément (par rapport à 51 pays en 2005), tandis que 13 pays ont connu une hausse (par rapport à 19 pays en 2005).

    Selon l’IDC, tandis que le taux mondial est demeuré le même en 2005 et en 2006, quelques changements ont été constatés dans des pays comme la Chine où le taux de piratage a chuté de quatre points pour la deuxième année consécutive et de dix points au cours des trois dernières années, passant de 92% en 2003 à 82% en 2006. L’étude a abouti à d’autres conclusions.

    Ainsi, le taux de piratage informatique en Russie a chuté de sept points depuis 2003, soit de 87% en 2003 à 80% en 2006. Dans plus de la moitié des 102 pays étudiés, le taux de piratage dépasse 60%. Dans environ le tiers des pays, le taux de piratage dépasse 75%. Les marchés émergents de l’Asie pacifique, de l’Europe de l’Est, du Moyen-Orient et de l’Afrique représentent un tiers des ventes des PC, mais seulement 10% des dépenses en logiciels pour PC. L’Union européenne (UE) et le Canada continuent de subir des pertes importantes malgré de faibles taux de piratage. L’UE a subi des pertes de 11 milliards de dollars avec un taux de piratage de 36%, tandis que le Canada a subi des pertes de 784 millions de dollars avec un taux de piratage de 34%. Au cours des quatre prochaines années, les entreprises et les consommateurs de par le monde dépenseront 350 milliards de dollars pour des logiciels pour PC.

    Si la tendance se maintient, l’étude prévoit que plus de 180 milliards de dollars de logiciels pour PC seront piratés pendant cette période. L’étude BSA-IDC sur le piratage de logiciels dans le monde couvre le piratage de tous les logiciels fonctionnant sur micro-ordinateurs, qu’il s’agisse de machines de bureau ou de portables. Elle ne couvre pas les autres types de logiciels, tels que les logiciels pour serveurs ou grands systèmes. Pour les pays en développement comme l’Algérie, certains analystes estiment que la solution des logiciels libres (comme Linux) pourrait être une alternative aux logiciels des éditeurs informatiques comme Microsoft, Adobe et autres Symantec.

    Par El watan
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