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La station d'épuration d'El-Kerma fin prête en 2008

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  • La station d'épuration d'El-Kerma fin prête en 2008

    Lancés au début du mois de mars 2006, les travaux de génie civil relatifs au projet de la station d'épuration d'El-Kerma ont connu un taux d'avancement estimé à 80%. Selon les termes du marché conclu avec un groupement d'entreprise sino-autrichien, la station, dont le coût est évalué à 6 milliards de dinars, versé par le Trésor public et prélevé à partir de la taxe sur l'assainissement versée par chaque habitant, sera fin prête en juillet 2008.

    Dans les détails, une fois entrée en service, la station d'épuration d'El-kerma érigée à proximité de l'actuelle décharge publique prendra en charge toutes les eaux usées du groupement urbain d'Oran et qui comprend les communes d'Oran, Es-Senia, Bir El-Djir, Sidi Chahmi et El-Kerma. Au total, ce sont près de 274.000 m3 d'eaux usées déversées par une population de l'ordre de 1,5 million d'habitants qui seront traitées.

    Cette station, conçue sur la base des données contenues dans le plan directeur d'aménagement urbain (PDAU) et ce à l'horizon 2020, sera gérée durant les deux premières années par le partenaire autrichien chargé des équipements. Cette clause est, selon le premier responsable du service assainissement à la direction de l'hydraulique, clairement stipulée dans le marché afin d'éviter toute surprise comme cela se faisait auparavant avec les usines clés en main. Ensuite, ce sera au tour de l'Office national de l'assainissement (ONA) de prendre la relève. Quant à l'utilisation des eaux traitées, elles seront destinées exclusivement à l'irrigation de la plaine de la M'léta, située à l'ouest d'Oran et sur les territoires des wilayas de Sidi Bel-Abbès et Aïn Témouchent et s'étendant sur une superficie de 8.600 ha.

    Il est à signaler également que ce projet d'envergure a été précédé par d'autres actions comme la réalisation de la galerie à l'est de la ville et la station de pompage en cours de réalisation sur le 3ème périphérique à proximité de la Sebkha qui aura à canaliser toutes les eaux usées en direction de la station d'épuration. En plus de la récupération d'importantes quantités d'eau pour les besoins de l'agriculture, cela permettra d'éviter leur déversement dans les zones du littoral et de récupérer une zone humide à savoir l'actuel site de Petit Lac pour en faire une véritable aire de détente. Le suivi des travaux est confié au bureau d'étude franco-helvétique «SGI Cabinet Merlin» et une équipe de techniciens algériens.

    Sur un autre registre, notre interlocuteur nous apprendra que les travaux de réalisation d'une autre station d'épuration dans la daïra d'Aïn El-Turck, plus précisément aux alentours de Cap Falcon, ont été lancés le 8 du mois en cours. Ce projet, confié à un groupement franco-chinois, devra être livré dans un délai de deux années. Comme pour la première station, quelque 30.000 m3 d'eaux usées, produites par une population de 250.000 habitants, seront traitées pour l'irrigation du périmètre agricole de la région de Bousfer et qui s'étend sur 500 ha. En somme, avec cet équipement, précédé de la réalisation de plusieurs stations de relevage sur l'ensemble des localités de la corniche oranaise, la sempiternelle question du déversement des eaux usées en milieu marin engendrant la fermeture à la baignade de plusieurs stations balnéaires, sera définitivement résolue.

    Par Le quotidien d'Oran

  • #2
    sa c'est bien!!!
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

    Commentaire

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