Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Rencontre irano-américaine sur l'Irak

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Rencontre irano-américaine sur l'Irak

    Les Etats-Unis et l'Iran ont eu, lundi 28 mai à Bagdad, leurs premiers entretiens officiels de haut niveau depuis 27 ans, consacrés à la situation en Irak.

    L'ambassadeur américain en Irak, Ryan Crocker, s'est entretenu pendant plus de quatre heures, avec son homologue iranien, Hassan Kazemi. Les deux parties se sont accordées sur la nécessité de stabiliser la région, mais sans aboutir pour autant à un résultat concret.

    M. Kazemi a estimé que cette rencontre constituait "un premier pas" avant de nouvelles négociations. "De manière générale, on peut dire que cette première négociation a donné des résultats positifs. Les négociations d'aujourd'hui représentent un premier pas entre les deux parties, et le gouvernement irakien a dit qu'il allait nous inviter à nouveau pour de nouvelles discussions", a affirmé l'ambassadeur, précisant que "les deux parties avaient le même point de vue concernant les défis en Irak et les problèmes de sécurité".
    L'ambassadeur américain a lui attribué à la partie iranienne l'idée d'une deuxième rencontre, ainsi que la création d'"un mécanisme de sécurité tripartite", composé des Etats-Unis, de l'Iran et de l'Irak, des idées qui seront examinées par Washington dès réception, a-t-il précisé, soulignant toutefois que "le but de cette réunion n'était pas d'en organiser d'autres".

    DISCUSSIONS "POSITIVES"

    M. Crocker a a qualifié les discussions de "positives". "Les Iraniens et nous-mêmes avons énoncé les principes qui guident nos politiques respectives en Irak", a expliqué l'ambassadeur américain lors d'une conférence de presse dans la zone verte de la capitale irakienne. "J'ai fait part aux Iraniens de notre scepticisme sur leur comportement en Irak, comme le soutien à des milices combattant les forces de sécurité américaines et irakiennes, le fait que les explosifs utilisés par ces groupes viennent d'Iran", a-t-il ajouté, faisant allusion à des informations en provenance d'agences de renseignement américaines. "Les Iraniens n'ont pas répondu directement à cela", a-t-il regretté, expliquant que son homologue avait répondu en des termes généraux.

    Si l'on excepte les brefs entretiens, début mai à Charm el-Cheikh, entre la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, et son homologue iranien Manouchehr Mottaki, il s'agissait de la rencontre la plus importante à ce niveau depuis vingt-sept ans et la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays.

    Par Le Monde
Chargement...
X