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Sellal fait le point sur les grands chantiers
En déplacement, mardi, à Tébessa, où il a inspecté l’ouvrage hydraulique de Safsaf, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a souligné que l’objectif stratégique assigné à l’ensemble des programmes inscrits dans son département consiste à sécuriser la population algérienne en alimentation en eau potable (AEP) à l’horizon 2025 à 2040.
Tébessa. De notre envoyé spécial
Cependant, reconnaît-il, des contraintes peuvent naître dans certains chantiers et compromettre ainsi les délais de réalisation. C’est le cas du grand projet de Mostaganem-Arzew-Oran (MAO) dont la mise en service est prévue pour mars 2008, mais qui connaîtra un glissement de six mois en raison de la résiliation du contrat relatif aux études d’exécution et à la construction du barrage du Cheliff. Cela s’ajoute aux problèmes géologiques qui peuvent surgir d’un moment à l’autre et flouer les études techniques de faisabilité. Un autre projet important connaît, lui, un état d’avancement des travaux très satisfaisant. Il s’agit du barrage de Taksebt qui, selon le ministre, alimentera la région de Tizi Ouzou en juillet 2007 et le grand Alger en juin 2008. A Tébessa, M. Sellal a fait une escale au barrage de Safsaf, dont l’objectif est l’AEP des populations de Bir El Ater, mais aussi l’irrigation des régions steppiques. Le volume de la retenue est de 19,5 millions de mètres cubes et le coût du projet est de 3,55 milliards de dinars. Alors que la durée de réalisation est fixée à 24 mois (juin 2006 à juin 2008), l’avancement des travaux n’est que de 20% actuellement en raison de difficultés techniques. En termes de contraintes également, le ministre a laissé entendre que la situation géographique de Tébessa, limitrophe avec la Tunisie, n’a pas encouragé la construction de barrages dans cette ville. « Il faut savoir que plusieurs des oueds de Tébessa se déversent en Tunisie, un pays avec lequel on a des relations étroites. Donc on a toujours hésité à construire des barrages dans cette wilaya pour ne pas susciter le mécontentement de nos voisins », a expliqué le ministre. L’alimentation en eau potable a également été renforcée par deux réservoirs de 3600 m3 chacun, assurant les linéaires de Bir El Ater à partir de Doukkara et Oglet Ahmed, et de Tébessa à partir de la nappe d’El Ma Labiod. Le ministre a, en outre, visité le projet de protection de la ville de Ouenza contre les inondations et celui de rénovation du transfert nord Hammamet-El Aouinet. Rappelant les difficultés rencontrées par les populations de Tébessa durant les années 1990 concernant l’AEP qui ne dépassait pas les 3 jours/mois, M. Sellal assure : « On prévoit d’augmenter le volume d’AEP de 80 à 200 litres/habitant/jour. »
Mustapha Rachidiou
Edition du 10 mai 2007 elwatan
En déplacement, mardi, à Tébessa, où il a inspecté l’ouvrage hydraulique de Safsaf, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a souligné que l’objectif stratégique assigné à l’ensemble des programmes inscrits dans son département consiste à sécuriser la population algérienne en alimentation en eau potable (AEP) à l’horizon 2025 à 2040.
Tébessa. De notre envoyé spécial
Cependant, reconnaît-il, des contraintes peuvent naître dans certains chantiers et compromettre ainsi les délais de réalisation. C’est le cas du grand projet de Mostaganem-Arzew-Oran (MAO) dont la mise en service est prévue pour mars 2008, mais qui connaîtra un glissement de six mois en raison de la résiliation du contrat relatif aux études d’exécution et à la construction du barrage du Cheliff. Cela s’ajoute aux problèmes géologiques qui peuvent surgir d’un moment à l’autre et flouer les études techniques de faisabilité. Un autre projet important connaît, lui, un état d’avancement des travaux très satisfaisant. Il s’agit du barrage de Taksebt qui, selon le ministre, alimentera la région de Tizi Ouzou en juillet 2007 et le grand Alger en juin 2008. A Tébessa, M. Sellal a fait une escale au barrage de Safsaf, dont l’objectif est l’AEP des populations de Bir El Ater, mais aussi l’irrigation des régions steppiques. Le volume de la retenue est de 19,5 millions de mètres cubes et le coût du projet est de 3,55 milliards de dinars. Alors que la durée de réalisation est fixée à 24 mois (juin 2006 à juin 2008), l’avancement des travaux n’est que de 20% actuellement en raison de difficultés techniques. En termes de contraintes également, le ministre a laissé entendre que la situation géographique de Tébessa, limitrophe avec la Tunisie, n’a pas encouragé la construction de barrages dans cette ville. « Il faut savoir que plusieurs des oueds de Tébessa se déversent en Tunisie, un pays avec lequel on a des relations étroites. Donc on a toujours hésité à construire des barrages dans cette wilaya pour ne pas susciter le mécontentement de nos voisins », a expliqué le ministre. L’alimentation en eau potable a également été renforcée par deux réservoirs de 3600 m3 chacun, assurant les linéaires de Bir El Ater à partir de Doukkara et Oglet Ahmed, et de Tébessa à partir de la nappe d’El Ma Labiod. Le ministre a, en outre, visité le projet de protection de la ville de Ouenza contre les inondations et celui de rénovation du transfert nord Hammamet-El Aouinet. Rappelant les difficultés rencontrées par les populations de Tébessa durant les années 1990 concernant l’AEP qui ne dépassait pas les 3 jours/mois, M. Sellal assure : « On prévoit d’augmenter le volume d’AEP de 80 à 200 litres/habitant/jour. »
Mustapha Rachidiou
Edition du 10 mai 2007 elwatan