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Moukawalati: moins de 1% de l'objectif visé de réalisé en 11 mois!

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  • Moukawalati: moins de 1% de l'objectif visé de réalisé en 11 mois!

    C'est pas tant le dispositif Moukawalati qui est analysé mais le bilan d'un gouvernement pour qui seul l'image compte. Meme si elle est loin de la réalité.

    L'universitaire-economiste Marocain Driss Bekkhatt, en decortique le fonctionnement

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    Moukawalati: moins de 1% de l'objectif visé de réalisé en 11 mois!
    Jeudi 24 Mai 2007

    Il n'y a pas si longtemps, L'Economiste titrait Politique: «On ne change pas une équipe qui gagne» et Economie: Heureux qui comme Oualalou. On pouvait lire dans ce dernier article:
    (...) Son bilan des dix années passées à la tête du ministère des Finances (un record de longévité) se passe de commentaire. Les indicateurs avancés pêle-mêle justifient amplement ce satisfecit. Sous sa direction, notre PIB a atteint 8,1% en 2006. Une performance. Et la moyenne des six dernières années, comparée à celle de la décennie 90, s’est située à 5,2 % contre environ 2%, sécheresses comprises. (...)
    Pourquoi limiter le calcul de la moyenne aux six dernières années? J'avais présenté dans un billet les nouvelles valeurs du PIB calculé aux prix de 1998, et la moyenne sur la période 1999-2005 était de 3,8%. En intégrant l'année exceptionnelle de 2006, la moyenne devient 4,3% (voir ce billet). Le taux de croissance pour l'année en cours risque de ne pas dépasser les 1%. Ce qui fait que la nouvelle moyenne sur les neuf années sera inférieure à 4%. Ce qui est bien médiocre relativement à ce que réalisent d'autres économies pour la même période.

    L'ampleur des fluctuations du taux de croissance montre que le gouvernement n'a rien fait pour réduire la dépendance de la performance de l'économie par rapport à la pluviométrie. Un taux de croissance qui chute de 8% à 1% en l'espace d'une année montre bien la persistance de cette dépendance. Pourtant, L'Economiste écrivait:
    (...) Bien plus que ces indicateurs, «c’est l’autonomisation progressive certes, mais claire et nette de la croissance économique par rapport à l’agriculture qui est séduisante», confie Oualalou. Ce qu’il traduit par l’existence désormais «de locomotives qui bougent et dynamisent notre économie» et, par conséquent, «révèlent de moins en moins de dépendance vis-à-vis de la pluviométrie». Preuve. Le Maroc n’a pas connu une bonne pluviométrie cette année, pourtant il n’y a pas de malaise comme par le passé. Au contraire. L’élan des dernières années se poursuit, notamment au niveau du PIB non agricole, rassure le ministre. (...)
    Ces affirmations sont bien loin de la réalité des choses, lorsqu'il s'agit du taux global de la croissance de l'économie qu'on évite de mentionner! On utilise ce taux global lorsque l'année agricole a été excellente pour affirmer comme que globalement l'année a été bonne et se vanter des 8,1%. Les autres années, lorsque le secteur recule sensiblement, on évite de parler du taux global de 1% ou moins, et on ne retient que le taux du PIB non agricole. Est-ce cela la signification de la dépendance par rapport à l'agriculture?

    Examinons l'évolution des PIB agricole et non agricole pour 2006. On peut lire sur le site du Haut Commissariat au Plan (HCP), pour le premier trimestre 2006:
    (...) le taux d’accroissement en glissement annuel du PIB à prix constants, corrigé des variations saisonnières, a affiché une augmentation de 6,7% contre 1% une année auparavant.
    Cette évolution résulte conjointement de la hausse de 30,3% de la valeur ajoutée agricole contre une baisse de 19,9% en 2005 et de l’augmentation du PIB non agricole de 3,4% contre 4,7% le même trimestre de l’année précédente.
    Pour le deuxième trimestre, l'évolution a été similaire:
    (...) le taux d’accroissement en glissement annuel du PIB à prix constants, corrigé des variations saisonnières, a affiché une augmentation de 7,9% contre 2,2% une année auparavant.
    Cette évolution importante est due en grande partie à la hausse du secteur agricole qui a atteint 32,2% contre une baisse de 16,5% en 2005, tandis que le PIB non agricole a vu son rythme de croissance se ralentir affichant un taux de 4,4% contre 5,6% le même trimestre de l’année précédente.
    De même que pour le troisième trimestre:
    (...) le taux d’accroissement en glissement annuel du PIB à prix constants de 1980, corrigé des variations saisonnières, a affiché une augmentation de 6,5% contre 2,1% une année auparavant.
    Cette évolution importante est due en grande partie à la hausse du secteur agricole qui a atteint 29,9% contre une baisse de 18,5% en 2005, tandis que le PIB non agricole a vu son rythme de croissance se ralentir affichant un taux de 3,2% contre 5,9% le même trimestre de l’année précédente.
    Il est à noter que ces pourcentages se basent sur le PIB réel aux prix de 1980. Mais la conclusion ne risque pas d'être modifiée avec le PIB nouveau. Ces chiffres indiquent clairement que cette année 2006 n'avait rien d'exceptionnel et que le taux de 8,1% ne trouve pas son explication dans la politique économique du gouvernement (qui est inexistante d'ailleurs), mais qu'il tombe essentiellement du ciel!
    Il indique que près de la moitié du 8,1% de croissance pour 2006 est expliquée par la campagne agricole.

    Si l'on veut évaluer à sa juste valeur le bilan économique du gouvernement actuel, il faudrait faire le tri dans les articles de L'Economiste pour ne pas retenir ceux de la semaine dernière, mais plutôt des articles qui présentent les choses comme elles le sont. L'Economiste a sonné justement l'alarme récemment relativement à la gestion du dossier de l'électricité (voir ce billet). Le même quotidien nous présente aujourd'hui les réalisations dans le cadre du programme Moukawalati.
    Près d’un an après le lancement de Moukawalati, seulement 200 dossiers ont été effectivement débloqués, selon les données arrêtées à la mi-mai 2007. L’objectif initialement annoncé était de créer 30.000 petites entreprises à l’horizon 2008. Lesquelles créations généreront 90.000 postes de travail. Au rythme actuel, c’est, pour le moins, un échec annoncé. Ce n’est pas la première initiative et ce ne sera certainement pas la dernière. Mais, la déception est à la mesure des espoirs portés sur Moukawalati. «Enfin, je pourrai non seulement sortir du chômage mais devenir mon propre patron»: rêve qui a redonné espoir à des milliers de jeunes. Et les chiffres sont là pour le prouver. Près de 13.000 porteurs de projets (chômeurs) se sont précipités aux guichets Moukawalti. Un vrai succès populaire.
    Une présélection n’autorise que 8.000 personnes à défendre leur projet devant les commissions régionales, instances qui valident la consistance des projets. Constituées des représentants du CRI, de l’Anapec et du secteur bancaire, elles ont rejetté la moitié des projets pour n’en retenir que 4.000. Ultime phase, l’examen de passage à la banque. Les établissements de crédit ont agréé 600 dossiers et en ont rejeté autant. Echaudées par le précédent du «Crédit jeunes promoteurs», les banques traîneraient les pieds. Selon leurs détracteurs, elles ne joueraient pas suffisamment le jeu malgré des mécanismes publics de garantie qui réduisent leur exposition. Dans le cadre de Moukawalati, 85% du crédit bancaire est garanti par la Caisse centrale de garantie (CCG). La gestion de la garantie est déléguée aux banques elles-mêmes.
    Dernière modification par jawzia, 29 mai 2007, 12h17.

  • #2
    Suite

    Voilà donc cette «équipe qui gagne» qui n'arrive pas à gagner la confiance des banques. Celles-ci connaissent la réalité des choses et sont immunisées contre les déclarations fantaisistes ou les articles pompeux dans la presse. Le résultat en est qu'on n'a réalisé que 200 projets en 11 mois sur les 30 000 annoncés, soit moins de 1% de l'objectif!
    Ainsi, favoriseraient-elles une logique de rentabilité. Une approche qui est en totale contradiction avec la philosophie de l’initiative: résorber le chômage des jeunes notamment. Cette mollesse, supposée ou réelle, commence à irriter les pouvoirs publics: «Nous avons besoin d’un financement bancaire plus fluide», confie Mustapha Mansouri, ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle.
    Au Maroc, on sait faire les annonces et les grandes annonces. Là, on est «au top parmi les meilleurs»! On conçoit des programmes et on les lance sans en avoir assuré le succès et la réalisation. L'important n'est pas de réaliser, mais d'annoncer.
    (...) Un autre expert déplore le manque de qualification des accompagnateurs et souhaite voir cette mission assurée par des ex-banquiers. Il paraît que le problème principal tient à la communication entre guichets-conseil et banques. Mais ce problème est en passe d’être surmonté. Les deux parties apprennent, en effet, à collaborer. «Les accompagnateurs commencent à comprendre ce que cherchent les banques et ces dernières saisissent mieux la logique de l’Initiative». Cela n’empêche qu’au niveau même des idées de projets certaines relèvent du domaine de la pure théorie. Le manque de culture entrepreneuriale et d’idées innovantes figurent parmi les faiblesse du programme.
    (...) Et si le vrai problème de Moukawalati était dû à son fondement même? Certaines parties prenantes, notamment du côté des établissements de crédit, considèrent que Moukawalati approche la problématique de la création d’emplois avec une logique un brin démagogique alors qu’il s’agit d’une matière foncièrement économique. «L’on a tendance à confondre emploi indépendant et emploi tout court», confie un banquier. Pour lui, la création d’entreprise est une question purement économique. En conséquence, le financement ou non d’un projet doit obéir à une logique strictement financière. «Les banques refusent de cautionner la création d’une entreprise non viable. Le faire serait participer à fragiliser le tissu économique de demain». C’est dangereux, certes.

    (...) Un quasi consensus est établi pour pointer du doigt le système éducatif qui aurait été en flagrant décalage par rapport aux réalités du marché de l’emploi. En même temps, il ne faut pas nier la frilosité des entreprises face à l’embauche.

    (...) Et si Moukawalati était l’occasion de compléter sa formation? Dans ce cas, les fonds destinés à la création feront partie intégrante du budget général de l’Enseignement ou de la Formation professionnelle. Une piste de réflexion qui ne doit pas faire oublier qu’au jour d’aujourd’hui cette grande idée demeure, en pratique, un grand échec.
    Voilà donc L'Economiste qui parle de grand échec pour cette initiative. L'échec en réalité est bien plus général.
    Dernière modification par jawzia, 29 mai 2007, 12h16.

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    • #3
      moukawalati est un flop majistral tous le monde le dis au maroc,meme le gouvernement,personne n'y croyais au debut pour la simple raison que c'etait trop compliquer.trop d'interferance avec les banques et trop d'intervenant.le credit jeune promoteur etait mieux.

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      • #4
        Sujet en double voir en triple SVP lire le forum avant de poster vos sujet merci.

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        • #5
          Jawzia, le gouvernement a ete volontariste et s'est essaye au programme moukawalati, cela n'a pas marche, il l'a reconnu, il en tire les lecons et passe a autre chose. C'et cela la gouvernance au Maroc aujourd'hui. Dailleurs il n'y a qu'a voir les chiffres de la croissance. Toutes les forces politiques au Maroc s'accordent a dire que Jettou et son equipe a ete la meilleure que le Maroc ait jamais eu. Donc prendre le programme qui ne marche pas et extrapoler vers une generalistion de l'action et des resultats globaux de tout ce gouvernement comme tu fais en premiere phrase est la preuve d'une malhonnetete intellectuelle et surtout d'une subjectivite tres legere.

          C'est comme si moi je prenais je prenais les realisations en matiere de micro-credit qui rencontrent un succes foudroyant qui fait du Maroc le fer de lance de la politique du micro-credit en afrique du nord et j'extrapole pour dire que toutes les actions de ce gouvernement sans exception ont eu des resultats positifs.

          Il ya du blanc et du noir, la seule difference aujourd'hui dans les actions du gouvernement est qu'il y a bcp plus de blanc que de noir. Cela est du principalement a des ministres non ideologiques qui ont deja fait leurs preuves au Maroc et dans des compagnies mondialement connues et qui marchent avec des chiffres, des obligations de resultat plutot que des effets d'annonce et des "on fera et on fera...". D'ailleurs d'ou tu penses que les chiffres negatifs du programme moukawalati viennent? De ces memes departements ministeriels...

          D'ailleurs, le FMI, la Banque mondiale, l'UE, Standard and Poors, etc... ne s'y trompent pas, ils sont tous unanimes sur les realisations economiques du pays.

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          • #6
            Donc prendre le programme qui ne marche pas et extrapoler vers une generalistion de l'action et des resultats globaux de tout ce gouvernement comme tu fais en premiere phrase est la preuve d'une malhonnetete intellectuelle et surtout d'une subjectivite tres legere.
            Je conçois que l'article soit long et qu'il décourage à sa lecture entière.
            Se contenter du titre et de l'introduction, ne permet donc pas d'apprehender l'information vehiculée par l'article et peut entrainer dans des approximations (inutiles).

            Ce n'est donc pas une extrapolation Ayoub. C'est une analyse avec argument (on peut soutenir le contraire de l'analyse, encore faut-il lui donner la meme consistance que la thèse de notre ami Bekkhat).

            Je vais donc essayer de synthétiser cette histoire et montrer donc que c'est loin d'etre une petite extrapolation :
            Constat général :
            Le PIB calculé aux prix de 1998, et la moyenne sur la période 1999-2005 était de 3,8%. En intégrant l'année exceptionnelle de 2006, la moyenne devient 4,3%.

            Le taux de croissance pour l'année en cours (2007) risque de ne pas dépasser les 1%.

            Ce qui fait que la nouvelle moyenne sur les neuf années sera inférieure à 4%. Ce qui est bien médiocre relativement à ce que réalisent d'autres économies pour la même période.

            Assertion (de Bekkhat):
            L'ampleur des fluctuations du taux de croissance montre que le gouvernement n'a rien fait pour réduire la dépendance de la performance de l'économie par rapport à la pluviométrie.
            Justification :
            Un taux de croissance qui chute de 8% à 1% en l'espace d'une année montre bien la persistance de cette dépendance.

            Assertion (de Oualalou) :
            c’est l’autonomisation progressive certes, mais claire et nette de la croissance économique par rapport à l’agriculture qui est séduisante», confie Oualalou.
            Demonstration du Contraire :

            Ces affirmations sont bien loin de la réalité des choses, lorsqu'il s'agit du taux global de la croissance de l'économie qu'on évite de mentionner! On utilise ce taux global lorsque l'année agricole a été excellente pour affirmer comme que globalement l'année a été bonne et se vanter des 8,1%. Les autres années, lorsque le secteur recule sensiblement, on évite de parler du taux global de 1% ou moins, et on ne retient que le taux du PIB non agricole. Est-ce cela la signification de la dépendance par rapport à l'agriculture?

            Examinons l'évolution des PIB agricole et non agricole pour 2006. On peut lire sur le site du Haut Commissariat au Plan (HCP), pour le premier trimestre 2006:
            1.Le PIB a affiché une augmentation de 6,7% contre 1% une année auparavant.
            2. l’augmentation du PIB non agricole de 3,4% contre 4,7% le même trimestre de l’année précédente.
            Pour le deuxième trimestre, l'évolution a été similaire:
            1. Le PIB a affiché une augmentation de 7,9% contre 2,2% une année auparavant.
            2. le PIB non agricole a vu son rythme de croissance se ralentir affichant un taux de 4,4% contre 5,6% le même trimestre de l’année précédente.
            Pour le troisième trimestre:
            1. Le PIB a affiché une augmentation de 6,5% contre 2,1% une année auparavant.
            2. tandis que le PIB non agricole a vu son rythme de croissance se ralentir affichant un taux de 3,2% contre 5,9% le même trimestre de l’année précédente.
            Conclusion :
            Ces chiffres indiquent clairement que cette année 2006 n'avait rien d'exceptionnel et que le taux de 8,1% ne trouve pas son explication dans la politique économique du gouvernement (qui est inexistante d'ailleurs), mais qu'il tombe essentiellement du ciel!

            Il indique que près de la moitié du 8,1% de croissance pour 2006 est expliquée par la campagne agricole.

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            • #7
              Moukawalati etait un flop oui mais ca c' es encore plus qu' un flop:

              Ces chiffres indiquent clairement que cette année 2006 n'avait rien d'exceptionnel et que le taux de 8,1% ne trouve pas son explication dans la politique économique du gouvernement (qui est inexistante d'ailleurs), mais qu'il tombe essentiellement du ciel!

              Un taux de croissement de 8,1 % qui est tombé du ciel ! tout est clair maintenant ! harvard & Co. vont mener la gueere pour avoir les services de ce virtuose en economie

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              • #8
                Un taux de croissement de 8,1 % qui est tombé du ciel !

                Il fais allusion au condition meteo qui ont ete favorables en 2006

                2007 etant un mauvais cru on verra ce que la croissance sera

                cela donnera raison ou tord a cet economiste

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                • #9
                  Il fais allusion au condition meteo qui ont ete favorables en 2006



                  la classe !! ca c' est encoe mille fois mieux

                  Commentaire


                  • #10
                    la classe !! ca c' est encoe mille fois mieux

                    Ah bon pourquoi tu as compris que c'est tombé du ciel comme un meteorite ?

                    il suffit pas de savoir lire et ecrire pour se dire alphabete

                    il faut aussi comprendre le sens des phrase

                    Commentaire


                    • #11
                      **** ok, synthetisons

                      Constat général :
                      Le PIB calculé aux prix de 1998, et la moyenne sur la période 1999-2005 était de 3,8%. En intégrant l'année exceptionnelle de 2006, la moyenne devient 4,3%.

                      Le taux de croissance pour l'année en cours (2007) risque de ne pas dépasser les 1%.

                      Ce qui fait que la nouvelle moyenne sur les neuf années sera inférieure à 4%. Ce qui est bien médiocre relativement à ce que réalisent d'autres économies pour la même période.
                      **** c'est une nouvelle methode de calcul la, donc l'auteur de cette magnifique trouvaille prend la croissance d'une annee et pour la refuter completement fait la moyenne en commencant ou il veut et en finissant ou il veut. Bien. Cela ne change pas la croissance de cette annee particuliere! Si je te dis j'ai fait un benefice de 10 millions ce mois, tu ne vas pas me dire oui mais si on fait la moyenne en rajoutant (au pif) 3 mois avant et 2 mois apres, tu as fait un benefice de seulemetn 3%. Ok, mais tu remarques que mon benefice a augmente ce mois la, si je suis passé de 4 millions a 10 millions en quelques mois, tu ne vas tt de meme me reprocher d'aller vers le haut , donc premier argument = zero. que ce soit mathematiquement, financierement ou economiquement. La croissance se calcule sur l'annee, pas sur la decennie.

                      Pour l'annee qui vient attendons que l'annee finisse et que les comptes soient arretees. Le "risque de ne pas depasser les 1%" est a mettre a la poubelle, comme toutes les phrases qui commencent avec "risquent de...", c'est une hypothese fondee sur de l'air vu que personne ne sait encore. second argument = zero


                      Assertion (de Bekkhat):
                      L'ampleur des fluctuations du taux de croissance montre que le gouvernement n'a rien fait pour réduire la dépendance de la performance de l'économie par rapport à la pluviométrie.
                      Justification :
                      Un taux de croissance qui chute de 8% à 1% en l'espace d'une année montre bien la persistance de cette dépendance.
                      **** M. Bekkhat au lieu de nous refaire la blague des hypotheses aurait tout simplement pu se referer aux changements de la part des secteurs dans le PIB marocain durant les dernieres annees, elles parlent d'elles-meme. Alors que l'agriculture fait effectivement travailler bcp de marocains, son "output" financier et sa part dans le PIB a baisse au profit d'autres secteurs. Je n'invente rien, ca a ete ecrit et debattu, j'imagine que M. Bekkhat etait au bar du coin pendant ce temps? 3eme argument = zero, ne se base pas sur la realite ou une donnee chiffrée mais sur une subjectivite et une opinion personnelle.

                      Assertion (de Oualalou) :
                      c’est l’autonomisation progressive certes, mais claire et nette de la croissance économique par rapport à l’agriculture qui est séduisante», confie Oualalou.
                      Demonstration du Contraire :

                      Ces affirmations sont bien loin de la réalité des choses, lorsqu'il s'agit du taux global de la croissance de l'économie qu'on évite de mentionner! On utilise ce taux global lorsque l'année agricole a été excellente pour affirmer comme que globalement l'année a été bonne et se vanter des 8,1%. Les autres années, lorsque le secteur recule sensiblement, on évite de parler du taux global de 1% ou moins, et on ne retient que le taux du PIB non agricole. Est-ce cela la signification de la dépendance par rapport à l'agriculture?
                      **** alors comme ca selon M. Bekkhat, le gouvernement donne 2 taux differents selon si l'agriculture a ete bonne ou pas? LOL, celle la est une trouvaille. J'y avais pas pensé. Tout s'explique! lorsque le textile etait au plus bas, il n'a pas ete integree dans les calculs, mais oui, seulement les secteurs qui font des valeurs positives sont prises en compte (j'ironise pour ceux qui n'ont pas encore compris). Donc expliquez moi Msiou Bekkhat et Jawzia par la meme. Si le gouvernement adopte cette politique, comment se fait-il qu'il nous donne des taux bas quand meme certaines annees? mmm, petite contradiction je dirais. Le HCP est rompu au calcul des donnees economiques et utilise la meme methode chaque annee, et le calcul de la croissance du pays inclut TOUS les secteurs commme cela se fait chaque annee et dans tous les pays. Dire que le gouvernement fait la selection des secteurs qui marchent c'est se foutre de la gueule du monde. argument 4 = zero.

                      Examinons l'évolution des PIB agricole et non agricole pour 2006. On peut lire sur le site du Haut Commissariat au Plan (HCP), pour le premier trimestre 2006:
                      Citation:

                      1.Le PIB a affiché une augmentation de 6,7% contre 1% une année auparavant.

                      2. l’augmentation du PIB non agricole de 3,4% contre 4,7% le même trimestre de l’année précédente.

                      Pour le deuxième trimestre, l'évolution a été similaire:

                      Citation:

                      1. Le PIB a affiché une augmentation de 7,9% contre 2,2% une année auparavant.

                      2. le PIB non agricole a vu son rythme de croissance se ralentir affichant un taux de 4,4% contre 5,6% le même trimestre de l’année précédente.

                      Pour le troisième trimestre:

                      Citation:

                      1. Le PIB a affiché une augmentation de 6,5% contre 2,1% une année auparavant.

                      2. tandis que le PIB non agricole a vu son rythme de croissance se ralentir affichant un taux de 3,2% contre 5,9% le même trimestre de l’année précédente.

                      Conclusion :

                      Ces chiffres indiquent clairement que cette année 2006 n'avait rien d'exceptionnel et que le taux de 8,1% ne trouve pas son explication dans la politique économique du gouvernement (qui est inexistante d'ailleurs), mais qu'il tombe essentiellement du ciel!
                      **** Bah, si 8,1% n'a rien d'exceptionnel, j'aimerais que ce "non-exceptionnel se repete chaque annee", sinon les citations j'ai pas tres bien compris, tu reproches en fait au HCP de donner en toute transparence la performance du PIB agricole par rapport au PIB global, que cette performance du PIB soit positive ou negative comme le montrent les chiffres. un paragraphe plus haut, tu disais que le HCP cachait la premiere donnee pour ne garder que la positive. Excuses moi, c'est pas tres fute-fute... d'abord par rapport au journaliste, et ensuite par rapport a toi qui lit ca en vrac et qui le recopie comme des versets en demontrant toi meme une contradiction flagrante. Et tu me reproches de ne lire que les titres et la conclusion, aumoins moi kan je lis ces derniers je les comprends, toi mem kan un paragraphe contredit le second, tu le recopies sans vraiment avoir compris. Quant a "tomber du ciel", j'ai pas tres bien compris, que vient faire cette expression dans un texte ou le journaliste soi-disant essaie de nous faire une demonstration mathematique? Journalisme lamentable...

                      Il indique que près de la moitié du 8,1% de croissance pour 2006 est expliquée par la campagne agricole.
                      **** Merci pour cette "affirmation", bienvenue au HCP numero 2.
                      Dernière modification par ayoub7, 29 mai 2007, 21h35.

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