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Poil de Carotte en tamazight

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    Après avoir réussi un exploit en traduisant le conte de Blanche neige et les sept nains en tamazight, c’est autour de Poil de Carotte de l’écrivain français Jules Renard.


    Vers l’adaptation de Poil de Carotte en tamazight

     L’association culturelle Thighri d’Ath Houalhadj à Aït Yahia Moussa veut empêcher de réduire la culture tamazight à une simple folklorisation, mais la doter beaucoup plus des valeurs universelles parce qu’elle est déjà universelle. Ce qui intéresse beaucoup plus les animateurs de cette association est la production artistique et surtout théâtrale.
    “Nous sommes convaincus que le développement de cet art ne façonne pas seulement la personnalité de nos enfants, mais il véhicule aussi des valeurs intrinsèques que personne n’ignore”, nous a déclaré l’un des animateurs du groupe, en l’occurrence Mohamed Seddiki. Après avoir réussi un exploit en traduisant le conte de Blanche neige et les sept nains en tamazight, les membres de l’atelier de théâtre pensent déjà en faire autant avec Poil de Carotte de l’écrivain français Jules Renard. Rencontré à la Maison de jeunes d’Aït Yahia Moussa — qui accueillera à la mi-juin une édition du théâtre pour enfants— M. Seddiki nous apprendra la nouvelle. “C’est un livre très intéressant, d’autant plus qu’il ne nécessite pas beaucoup d’acteurs. Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire, je dirai qu’il n’y aura que quatre acteurs : Poil de Carotte, Ernestine sa sœur, et les parents. Je suis sûr que ce sera réussi parce que les héros de ces aventures intéresseront nos enfants lesquels vont s’identifier à l’acteur principal”, nous a confié notre interlocuteur. M. Seddiki pense qu’il est temps, surtout durant la saison estivale, de plonger les enfants dans un monde imaginaire où il n’y aura ni haine et encore moins de violence. “L’été est aussi un moment propice pour faire découvrir à nos enfants les contes ancestraux afin de mieux les imprégner de cette littérature universelle”, a-t-il ajouté. Interrogé sur ses autres projets, notre interlocuteur a ajouté que l’objectif de toutes ses activités converge vers de petites troupes théâtrales dans cette région où il n’y a aucune activité ludique même dans le système éducatif.
    “Nous sommes en contact avec des mouvements avancés dans ce domaine. Nous espérons qu’à l’avenir, nous formerons des jeunes dans le domaine de l’art afin de leur donner cette chance de pouvoir par la suite avoir leurs propres troupes”, a conclu M. Seddiki. En tout cas, cette idée est louable. Celle-ci doit être soutenue par ceux censés promouvoir cet art à tous les niveaux : au sein des associations, à l’école, partout…

    - La depeche de Kabylie
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