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L’Algérie sera adhérente à l’Union internationale des magistrats en septembre

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  • L’Algérie sera adhérente à l’Union internationale des magistrats en septembre

    Djamel Aïdouni l’a affirmé hier à la Chaîne I : «L’Algérie sera adhérente à l’Union internationale des magistrats en septembre»

    L’adhésion de l’Algérie à une organisation internationale importante dans le monde de la justice telle l’Union internationale des magistrats demeure l’une des démarches tant attendues par les praticiens du secteur et aussi l’une des revendications du Syndicat national des magistrats algériens.

    Le dossier concernant cette adhésion a été créé le 6 mars 2006, puis étudié par une commission générale et de suivi d’un ensemble de procédures. Il a été déposé il y a près de six mois au niveau de l’Union internationale des magistrats.


    Invité hier à l’émission Fi-El-Wadjih sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale, le président du Syndicat des magistrats, Djamel Aïdouni, a affirmé que l’adhésion à l’Union internationale sera accordée, au plus tard, au mois de septembre prochain tout en précisant que le dossier a été remis au niveau de ladite union puis transféré le 17 mai dernier à son exécutif, lequel la rapidement étudié. Plusieurs pays africains trouvent que cette adhésion est indispensable pour un pays comme l’Algérie.

    L’intervenant a expliqué que cette adhésion permettra, entre autres, de donner une image positive de l’Algérie au plan international dans le domaine de la justice. De même que le statut du magistrat sera revu incessamment par l’Assemblée générale des magistrats sur la base des propositions et des idées émises par les représentants des travailleurs du secteur. Quant à l’indépendance du magistrat lors de l’accomplissement de ses missions, M. Aïdouni a relevé une «nette évolution».

    Les magistrats œuvrent en toute liberté dans la gestion des affaires qu’ils leur sont confiées. Il ajoutera qu’«il faut initier les magistrats à avoir cet esprit d’indépendance tout en les contrôlant afin d’éviter tout dépassement ou anomalie et protéger ainsi les autres parties».

    Par ailleurs, il soulignera que cette action doit être soutenue par une bonne formation des magistrats qui doivent acquérir des connaissances professionnelles, ce qui leur permettra de s’autogérer et de faire face à toute pression externe. Il est à rappeler que les principales revendications du Syndicat des magistrats sont l’adhésion de l’Algérie à l’Union internationale des magistrats, le regroupement familial des magistrats, l’amélioration des conditions de travail, l’acquisition de logements de fonction et plus de moyens et outils de travail, ainsi que la gestion du parcours professionnel des magistrats par l’Assemblée des magistrats qui demeurera le seul cadre de contrôle.


    - La Nouvelle Republique
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