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L’Irak, pays exportateur de combattants

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    Bush voulait éradiquer le terrorisme en l’occupant : L’Irak, pays exportateur de combattants

    Et c'est tous les pays voisins qui payent la facture et les consequences du Cow boy Bush.


    Citant en exemple les combats opposant les combattants de Fatah El-Islam à l’armée libanaise, à Nahr El-Bared, le New York Times affirme que la guerre en Irak a eu pour effet de transformer le pays en grenier de combattants islamistes qui se répandent dans le monde.

    Se référant à des sources gouvernementales américaines, européennes et arabes, le quotidien new yorkais indique que comme conséquence de la situation prévalant en Irak depuis son occupation en mars 2003 par une force multinationale sous commandement américain, ce pays est devenu producteur et exportateur de combattants islamistes. Cette guerre, qui était nécessaire pour combattre le terrorisme, selon l’administration Bush, a fini par produire l'effet contraire.

    En somme, ce qui était redouté par de nombreux analystes de la scène internationale, à savoir une transformation de l’Irak en vivier du terrorisme en cas d’occupation militaire étrangère, a fini par se vérifier sur le terrain. C’est du moins ce qu’affirment les sources du New York Times à travers des exemples bien précis. Plus grave encore, ces mêmes sources ajoutent que les combattants islamistes d’Irak se faufilent dans les pays voisins et même vers des contrées plus lointaines. Ces opinions viennent corroborer le contenu d’un rapport rédigé le 17 avril dernier pour le gouvernement américain, dans lequel un ancien spécialiste du département d'État, Dennis Pluchinsky, a estimé que ce genre de combattants aguerris représentaient une menace bien plus grande pour l'Occident que les extrémistes entraînés en Afghanistan, parce que l'Irak, affirmait-il, est devenu un laboratoire pour la mise au point de tactiques de guérilla urbaine. Ainsi, certains de ces combattants profitent des vagues de réfugiés irakiens fuyant le pays pour franchir la frontière et se répandre dans le monde, d'autres étant par contre envoyés d'Irak pour des missions précises. Pour étayer cette information, le New York Times cite le général Achraf Rifi, directeur général de la sécurité intérieure du Liban, lequel affirme que les combats de l'armée libanaise contre le groupe Fatah El-Islam en sont le meilleur exemple. Ce groupe compterait dans ses rangs une cinquantaine de vétérans de la guerre en Irak et son leader, Chakir El-Abssi, qui était un des associés du Jordanien Abou Moussab El-Zarqaoui, chef de la branche irakienne d'El-Qaïda tué l'été dernier. Dans le même ordre d’idées, le quotidien rapporte les propos d’un citoyen britannique d’origine saoudienne, le Dr Mohammed El-Massari, vivant en Grande-Bretagne, qui aurait déclaré, sur un forum internet à propos du jihad, qu'en plus des 50 combattants venus d'Irak actuellement au Liban, “il y en a 100 fois plus, 5 000 ou plus, attendant le bon moment pour agir”.
    Et ajoutant : “Le flux de combattants d'ores et déjà va et vient et le combat sera partout jusqu'à ce que les États-Unis acceptent de renoncer et s'en aillent.”

    K. ABDELKAMEL
    29 Mai 2007. Liberte.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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