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Le président de la compagnie aérienne Qatar Airways Akbar al-Baker a signé mercredi à l'Elysée un contrat portant sur l'achat de 80 A350 à Airbus, en présence du président Nicolas Sarkozy et de l'émir du Qatar, Cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani. Ce contrat représente un montant de 16 milliards de dollars en prix catalogue, a précisé le président d'Airbus et co-président d'EADS Louis Gallois. "C'est une énorme commande. C'est une des plus grosses commandes d'Airbus", s'est-il réjoui.
Cette commande porte sur 20 A350-800, 40 A350-900 et 20 A350-1000, a-t-il détaillé. "On a la démonstration que cet avion est aujourd'hui un avion qui est promis à un grand avenir, qui intéresse les compagnies aériennes", s'est réjoui M. Gallois. Cette négociation a porté sur "plusieurs mois", a-t-il précisé et "il y a plusieurs opérations comme celle-là", a-t-il dit sans donner plus de précisions.
Selon un communiqué d'Airbus, cet accord remplace un accord précédent signé en 2005 portant sur 60 exemplaires de la version initiale de l'A350. Il fait de Qatar Airways le premier client d'Airbus au Moyen-Orient.
Alors qu'on lui demandait si le Qatar pourrait prendre des parts dans EADS, Louis Gallois a répondu: "il n'y a pas de discussions actuellement avec le Qatar sur son entrée au capital. Le Qatar a exprimé dans ce domaine des souhaits", mais "cela ne s'est pas traduit en discussions précises".
Selon son porte-parole David Martinon, le président Nicolas Sarkozy s'est réjoui d'un "geste très fort d'amitié et de confiance dans son industrie". Il s'est aussi "félicité de la perspective de la signature prochaine le 3 juin à Doha d'un contrat entre le Qatar et EADS relatif à la couverture radar du territoire qatari".
L'émir du Qatar est le premier chef d'Etat arabe reçu à l'Elysée depuis la prise de fonction de Nicolas Sarkozy. "Cette visite illustre à ses yeux la qualité de leurs relations bilatérales et la densité du partenariat stratégique entre les deux pays" selon M. Martinon.
Le chef de l'Etat a souligné "le rôle stratégique que le Qatar, par son influence positive et sa modération, peut jouer dans la stabilisation du monde arabe".
Alors qu'un accord de défense lie les deux pays depuis 1994, Nicolas Sarkozy a réaffirmé "toute l'importance à ses yeux" de cet accord. "Sur le plan militaire, comme elle l'a toujours fait dans le passé, la France accompagnera le Qatar dans ses projets de renouvellement de ses équipements militaires".
Lors d'un déjeuner de travail à l'Elysée, l'émir du Qatar et le président français ont aussi évoqué ensemble la situation en Iran ou en Syrie.
Par AP
Cette commande porte sur 20 A350-800, 40 A350-900 et 20 A350-1000, a-t-il détaillé. "On a la démonstration que cet avion est aujourd'hui un avion qui est promis à un grand avenir, qui intéresse les compagnies aériennes", s'est réjoui M. Gallois. Cette négociation a porté sur "plusieurs mois", a-t-il précisé et "il y a plusieurs opérations comme celle-là", a-t-il dit sans donner plus de précisions.
Selon un communiqué d'Airbus, cet accord remplace un accord précédent signé en 2005 portant sur 60 exemplaires de la version initiale de l'A350. Il fait de Qatar Airways le premier client d'Airbus au Moyen-Orient.
Alors qu'on lui demandait si le Qatar pourrait prendre des parts dans EADS, Louis Gallois a répondu: "il n'y a pas de discussions actuellement avec le Qatar sur son entrée au capital. Le Qatar a exprimé dans ce domaine des souhaits", mais "cela ne s'est pas traduit en discussions précises".
Selon son porte-parole David Martinon, le président Nicolas Sarkozy s'est réjoui d'un "geste très fort d'amitié et de confiance dans son industrie". Il s'est aussi "félicité de la perspective de la signature prochaine le 3 juin à Doha d'un contrat entre le Qatar et EADS relatif à la couverture radar du territoire qatari".
L'émir du Qatar est le premier chef d'Etat arabe reçu à l'Elysée depuis la prise de fonction de Nicolas Sarkozy. "Cette visite illustre à ses yeux la qualité de leurs relations bilatérales et la densité du partenariat stratégique entre les deux pays" selon M. Martinon.
Le chef de l'Etat a souligné "le rôle stratégique que le Qatar, par son influence positive et sa modération, peut jouer dans la stabilisation du monde arabe".
Alors qu'un accord de défense lie les deux pays depuis 1994, Nicolas Sarkozy a réaffirmé "toute l'importance à ses yeux" de cet accord. "Sur le plan militaire, comme elle l'a toujours fait dans le passé, la France accompagnera le Qatar dans ses projets de renouvellement de ses équipements militaires".
Lors d'un déjeuner de travail à l'Elysée, l'émir du Qatar et le président français ont aussi évoqué ensemble la situation en Iran ou en Syrie.
Par AP
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