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Les maladies veineuses en hausse en Algérie

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  • Les maladies veineuses en hausse en Algérie

    «Ces insuffisances veineuses multifactorielles sont primitives dans 90% des cas. A défaut de prévention, elles se traduisent en plusieurs complications ou handicaps.» C’est ce qui ressort des propos de Mme Krim, cardiologue au CHU de Douéra lors du 2e symposium cardiovasculaire organisé, hier, à Sidi Fredj par le laboratoire pharmaceutique Lad Pharma. Causée par une incompétence valvulaire associée ou non à un syndrome obstructif, la maladie veineuse peut atteindre plusieurs stades de gravité. «Une fois atteint le stade trois, elle devient chronique» précise la cardiologue.

    Une panoplie de facteurs peuvent engendrer cette maladie. Entre autres, le sexe, avec une prévalence féminine, l’âge avancé, la sédentarité, l’excès de poids(39% des cas relèvent de la gent féminine), l’hérédité...et le facteur alimentaire, notamment la carence en vitamine E. D’autres facteurs sont aggravants. Le Pr Krim cite le port des vêtements serrés, la pratique de tennis et d’haltérophilie, la chaleur et le positionnement prolongé- debout ou assis.
    D’autre part, l’oratrice a parlé de l’examen veineux «devant être minutieux», mais aussi de la prise en charge thérapeutique efficace.

    Dans une brillante communication sur les varices des membres inférieurs, très fréquentes en Algérie, le Pr Chaou du CHU de Beni Messous trouve inconcevable que cette maladie -touchant 18 millions de Français- ne soit pas considérée comme un problème de santé publique dans notre pays. «Sa fréquence est méconnue», a-t-il précisé. Etayant ses propos, le spécialiste a mis à l’index les autorités concernées qui ne veulent pas reconnaître cette pathologie. Ces autorités sanitaires, poursuit-il, doivent établir un diagnostic général de la maladie. En sus, les produits traitant les varices ne figurent pas dans la liste des médicaments remboursables au niveau de la Cnas. «Resiven», proposé par Lad Pharma, sans effet secondaire, diminue le problème de circulation veineuse, précise le P-DG du laboratoire, M.Djebbar.

    Vendu à 300DA le coffret, le produit sera prochainement remboursable, optimise notre interlocuteur. Les causes réelles de cette affection sont inconnues.

    A cet effet, les traitements existants agissent uniquement sur la douleur mais pas sur la maladie elle-même, précise M.Chaou qui exige une échographie doppler pour une meilleure identification. «Ne confiez les varices à opérer qu’à de véritables chirurgiens», prévient le professeur. Ce qui suscite l’ire de cet éminent docteur, c’est que cette maladie n’est pas au programme des étudiants de graduation en sciences médicales. Pourtant le médecin généraliste est en mesure en premier lieu d’assurer le diagnostic du patient. «Il faut une réforme des études médicales», propose M.Chaou.

    Par L'Expression

  • #2
    problème de santé ?? d'accord !!

    Il est vrai que le problème des pathologies veineuses n'est pas très "maitrisé" (si j'ose dire) dans notre pays!
    Pour la formation, je pense que c'est dans le programme d'études médicales puisque nous l'avons eu chez nous à Oran (doctorat en médecine en 1988).
    De même il est dans la post graduation puisque nous l'enseignons à chaque promotion (de chirurgie générale).
    Maintenant nous avons la chance que la formation en chirurgie vasculaire soit lancée à Oran.
    Tout cela n'est pas pour excuser la négligence de ces pathologies en pratique quotidienne: varices mal prises en charge, thrombo-phlébites négligées...
    Il faut en discuter entre nous praticiens, et entre nous et autorités ! cela pourra peut être sensibiliser tout le monde et nous ouvrira un nouvel horizon.

    chirurgien

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