Arezki Aït-Larbi était rejugé pour diffamation à la suite d'une première condamnation par contumace en 1997. Il avait écopé de six mois de prison ferme.
"Le tribunal correctionnel d'Alger a rendu le seul verdict juridiquement et moralement acceptable : l'acquittement d'Arezki Aït-Larbi", s’est félicité l’avocat du correspondant des quotidiens Le Figaro et Ouest-France, mercredi. Et d’ajouter : "Le procès a révélé une fois de plus les ravages que peut engendrer une justice aux ordres, lorsqu'elle est soumise aux manipulations".
Le journaliste algérien Arezki Aït-Larbi était rejugé à la suite d'une première condamnation par contumace à six mois de prison ferme en 1997, pour diffamation à l'encontre du directeur des prisons du ministère de la justice, M. Abdelkader Sellat. Il avait fait état de témoignages de prisonniers du pénitencier de Tazoult (ex-Lambèse, dans l'est algérien) recueillis pour le journal algérien l'Evènement, disparu depuis, accusant le directeur de sévices.
Selon la loi algérienne, les condamnés par contumace sont rejugés lorsqu'ils se présentent d'eux-mêmes à la justice ou qu'ils sont interpellés par la police. Le journaliste avait été interpellé fin avril à l'aéroport d'Alger alors qu'il se rendait à Paris.
Par Le Figaro
"Le tribunal correctionnel d'Alger a rendu le seul verdict juridiquement et moralement acceptable : l'acquittement d'Arezki Aït-Larbi", s’est félicité l’avocat du correspondant des quotidiens Le Figaro et Ouest-France, mercredi. Et d’ajouter : "Le procès a révélé une fois de plus les ravages que peut engendrer une justice aux ordres, lorsqu'elle est soumise aux manipulations".
Le journaliste algérien Arezki Aït-Larbi était rejugé à la suite d'une première condamnation par contumace à six mois de prison ferme en 1997, pour diffamation à l'encontre du directeur des prisons du ministère de la justice, M. Abdelkader Sellat. Il avait fait état de témoignages de prisonniers du pénitencier de Tazoult (ex-Lambèse, dans l'est algérien) recueillis pour le journal algérien l'Evènement, disparu depuis, accusant le directeur de sévices.
Selon la loi algérienne, les condamnés par contumace sont rejugés lorsqu'ils se présentent d'eux-mêmes à la justice ou qu'ils sont interpellés par la police. Le journaliste avait été interpellé fin avril à l'aéroport d'Alger alors qu'il se rendait à Paris.
Par Le Figaro
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