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Le président américain George W. Bush a proposé officiellement mercredi Robert Zoellick, ancien représentant américain au Commerce (USTR) et ex-numéro deux du département d'Etat, pour le poste de président de la Banque mondiale.
M. Zoellick succède à Paul Wolfowitz, qui avait été contraint d'annoncer son départ le 17 mai après six semaines de crise dans une affaire de népotisme. Il était accusé d'avoir personnellement demandé l'avancement de sa compagne, également employée par la Banque mondiale.
M. Zoellick apparaissait de plus en plus comme un favori dans la course à la tête de la Banque mondiale et son nom était évoqué avec une insistance croissante en début de semaine dans la presse économique. Il coiffe ainsi sur le poteau Robert Kimmitt, l'actuel secrétaire adjoint du Trésor, et autre favori.
Le choix s'était rétréci mardi du fait du retrait de la course de Bill Frist, ancien chef de la majorité républicaine au Sénat, qui était lui aussi l'un des prétendants évoqués.
Aujourd'hui passé dans le secteur privé (il a rejoint la banque d'affaires Goldman Sachs (NYSE: GS - actualité) en juin 2006), M. Zoellick est un adepte du libre-échange et a alterné son parcours entre diplomatie au plus haut niveau et commerce international.
A 53 ans, il jouit de contacts de haut niveau en Europe, en Chine, en Afrique et en Amérique latine.
"L'expérience de Bob Zoellick et sa longue carrière dans le commerce international, la finance et la diplomatie le disposent de façon unique à affronter ce défi", a affirmé le haut responsable de l'aministration.
"Il jouit de la confiance et du respect de nombreux responsables dans le monde et il est profondément convaincu de la mission de réduction de la pauvreté de la Banque mondiale", a-t-il ajouté.
Le responsable s'est dit confiant que cette proposition reçevra l'aval des autres pays.
"Nous avons reçu des réactions positives" auprès des pays consultés, a-t-il ajouté sans donner plus de détails."Nous avons tous à fait confiance" que ce choix sera approuvé, a-t-il ajouté.
Selon une règle non écrite, c'est le président des Etats-Unis qui choisit le président de la Banque mondiale. M. Bush avait indiqué la semaine dernière qu'il était attaché à ce qu'un Américain préside la Banque mondiale.
En contrepartie, les Etats européens désignent le dirigeant du Fonds monétaire international, l'autre institution née des accords de Bretton Woods en 1944.
Cette pratique ne fait pas l'unanimité, et plusieurs organisations non gouvernementales demandent que la nomination soit ouverte à des non-Américains, et uniquement basée sur des critères de compétence.
Samedi encore, le Brésil a demandé à avoir voix au chapitre. "Le gouvernement brésilien estime que cet usage (...) constitue un anachronisme qui doit être dépassé", avait affirmé le ministre des Finances Guido Mantega.
Par AFP
M. Zoellick succède à Paul Wolfowitz, qui avait été contraint d'annoncer son départ le 17 mai après six semaines de crise dans une affaire de népotisme. Il était accusé d'avoir personnellement demandé l'avancement de sa compagne, également employée par la Banque mondiale.
M. Zoellick apparaissait de plus en plus comme un favori dans la course à la tête de la Banque mondiale et son nom était évoqué avec une insistance croissante en début de semaine dans la presse économique. Il coiffe ainsi sur le poteau Robert Kimmitt, l'actuel secrétaire adjoint du Trésor, et autre favori.
Le choix s'était rétréci mardi du fait du retrait de la course de Bill Frist, ancien chef de la majorité républicaine au Sénat, qui était lui aussi l'un des prétendants évoqués.
Aujourd'hui passé dans le secteur privé (il a rejoint la banque d'affaires Goldman Sachs (NYSE: GS - actualité) en juin 2006), M. Zoellick est un adepte du libre-échange et a alterné son parcours entre diplomatie au plus haut niveau et commerce international.
A 53 ans, il jouit de contacts de haut niveau en Europe, en Chine, en Afrique et en Amérique latine.
"L'expérience de Bob Zoellick et sa longue carrière dans le commerce international, la finance et la diplomatie le disposent de façon unique à affronter ce défi", a affirmé le haut responsable de l'aministration.
"Il jouit de la confiance et du respect de nombreux responsables dans le monde et il est profondément convaincu de la mission de réduction de la pauvreté de la Banque mondiale", a-t-il ajouté.
Le responsable s'est dit confiant que cette proposition reçevra l'aval des autres pays.
"Nous avons reçu des réactions positives" auprès des pays consultés, a-t-il ajouté sans donner plus de détails."Nous avons tous à fait confiance" que ce choix sera approuvé, a-t-il ajouté.
Selon une règle non écrite, c'est le président des Etats-Unis qui choisit le président de la Banque mondiale. M. Bush avait indiqué la semaine dernière qu'il était attaché à ce qu'un Américain préside la Banque mondiale.
En contrepartie, les Etats européens désignent le dirigeant du Fonds monétaire international, l'autre institution née des accords de Bretton Woods en 1944.
Cette pratique ne fait pas l'unanimité, et plusieurs organisations non gouvernementales demandent que la nomination soit ouverte à des non-Américains, et uniquement basée sur des critères de compétence.
Samedi encore, le Brésil a demandé à avoir voix au chapitre. "Le gouvernement brésilien estime que cet usage (...) constitue un anachronisme qui doit être dépassé", avait affirmé le ministre des Finances Guido Mantega.
Par AFP