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Le paradoxe Bouteflika

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  • Le paradoxe Bouteflika

    Bain de foule à répétition, engouement populaire intact et rythme effréné, la tournée du président Bouteflika à Annaba, Blida et Chlef a des allures de plébiscite. Le phénomène est assez paradoxal venant d’une population qui a boudé en masse des élections législatives, signant le divorce d’avec la classe politique.

    À défaut de sondage, le président Bouteflika s’est offert un baromètre de popularité qui agit comme une piqûre de rappel quant à sa perception par les Algériens. Durant des heures, amassés sous un soleil de plomb, toutes générations confondues, les Algériens ont accueilli un Président qui a retrouvé l’élan d’un “candidat à la candidature” à un moment où le scepticisme sur son état de santé est devenu pesant.
    C’est devenu une tradition comme un jeu à sept erreurs de scruter les déplacements présidentiels qui, en d’autres temps, seraient passés quasiment inaperçus tant ces scènes sont symptomatiques du contact démagogique entre le pouvoir politique et le peuple. Mais voilà, ces scènes, précisément, prennent une autre dimension à cause de plusieurs facteurs.

    Les leçons des législatives
    D’abord, l’après-législatives. Il est indéniable que les Algériens ont infligé à la classe politique, toutes tendances confondues, un camouflet. Le chiffre record de l’abstention a réveillé des craintes d’une rupture du système dans sa configuration actuelle et, par conséquent, d’une implosion institutionnelle. Si cela ne semble pas inquiéter les états-majors politiques, trop contents de siéger à l’APN ou trop inconscients pour prendre en considération cet avertissement électoral, rien ne présageait d’un accueil aussi triomphal pour un Président qui avait pris le soin de raréfier ses apparitions.
    Le message est assez singulier pour ne pas être relevé. Le président Bouteflika demeure populaire, alors que la classe politique ne l’est plus. Il surfe allégrement sur une vague de popularité considérable qu’il a eu à vérifier à chaque étape et qui lui prouve, assurément, qu’il a gagné la confiance de ses concitoyens. Le problème est que le charme opère toujours au détriment d’une classe politique qu’il a grandement contribué à anesthésier. Sa stratégie de rupture avec les lobbys politiques, sous le couvert de dosages pas nécessairement subtils, comme ce fut le cas pour la transition Ouyahia-Belkhadem, aux profils diamétralement opposés, l’a fait apparaître aux yeux de l’opinion comme le garant d’un système politique qu’il a fini par incarner dans la solitude de la présidence.
    Les relais partisans ont d’ailleurs explosé lors des législatives comme pour faire comprendre aux partis que leur présence n’est induite que parce que le Président laisse faire le jeu démocratique. La formule peut paraître gagnante, mais est à bout de souffle.
    Et le risque que cette défection populaire grandisse à l’aube des municipales ne peut pas ravir un Président également comptable de la solidité de l’espace politique dont il fait lui-même partie. Quand il n’en est pas le pivot essentiel.

    “À la Sarkozy” !
    Ensuite, son état de santé. La rumeur a tué plusieurs fois le président Bouteflika. L’impudence de certaines d’entre elles a même atteint la sphère privée du président de la République. Cette situation ne peut pas ne pas préoccuper les gouvernants tant cette confusion semble entretenue. D’ailleurs, l’allusion de Yazid Zerhouni à Blida quant à la forme du Président, qui a écœuré avec son rythme endiablé, escorte, ministres et journalistes, prouve que le clan présidentiel n’est pas insensible aux rumeurs quant à l’état de santé du Président. Si Bouteflika vit ces sorties comme un ressourcement indiscutable, l’intensité qu’il met dans ses visites implique qu’il veut répondre par l’action, “à la Sarkozy”, à ses détracteurs et à ceux qui ont décidé de l’enterrer avant l’heure. Aussi bien physiquement que politiquement. Et ces bains de foule ne peuvent que donner à réfléchir à la fameuse équation “l’après-Bouteflika” que certains lobbys préparent avec des allures de complot. Les Algériens, dans leur accueil, semblent avoir compris cette subtilité et donnent, peut-être sans le vouloir, un accélérateur au président Bouteflika qui s’impose comme le levier de toute décision qui implique la nation.

    L’équation 2009
    Enfin, la conjoncture politique et économique ne laisse plus beaucoup de temps à un Président qui avait fait de multiples promesses à l’horizon 2009. Bouteflika tient à l’application de son programme et semble, malgré les lenteurs, le suivre à la lettre. De ce point de vue, l’Exécutif, par sa composante, n’est pas primordial car le Président reste attaché, dans les secteurs-clés, à ses hommes de base qui sont la garantie d’un fonctionnement minimal du gouvernement. Car, pour une fois, un changement de gouvernement ne peut se faire sans grincement de dents du côté de la population. L’échec de l’Exécutif ne peut pas ne pas rejaillir sur les choix du Président d’où le fait de temporiser et rendre cette question mineure aux yeux de l’opinion publique. De ce fait, Bouteflika est confronté à un choix délicat : celui du coureur cycliste qui a réussi l’échappée. Peut-il gagner tout seul et s’épuiser à la ligne d’arrivée avec la satisfaction d’avoir gagné une étape, alors qu’il veut gagner le tour ? Ou doit-il attendre son équipe pour construire une victoire collective ? Le véritable paradoxe à résoudre.

    Mounir B.

    Liberté
    ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

  • #2
    Bonjour lamia


    j'avoue que y a ce phénoméne chez les algériens que j'arrive pas à comprendre , on voit pareil dans les compagnes électorales pour le vote , ça me rappelle les éléctions présidentielles entre Boutef et Benflis , Benflis est apparu assez populaire , mais pour les résultats , on a vu qu'un petit pourcentage qui ont voté pour lui .


    Pour ce qui est de 2009 , je pense pas que une troisiéme mandat pour le président est une bonne solution , je préfére laisser la place aux nouvelles compétence et de se libérer de ce complexe de chaise . mais je préfére qu'ils changent du systéme politique que ça soit parlementaire ou présidentiel , l'essentiel qu'on aura une vision sur les responsabilitéé de chacun d'eux dans le gouvernement .

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    • #3
      engouement populaire intact


      alors poukoi ramener des car entiers de jeunes des tous les village éloigné pour l'accueil du président? j'ai vu ça a alger, constantine , annaba et j'en passe !

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      • #4
        Lamia

        surement parce que les algériens ont bon coeur et qu'ils n'attaquent pas un animal blessé............
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          alors poukoi ramener des car entiers de jeunes des tous les village éloigné pour l'accueil du président? j'ai vu ça a alger, constantine , annaba et j'en passe !
          nnabila!!ces villageois sont aussi des algeriens!!et aussi ;au contraire normalement c'est cest villageois qui norlamenemnt boude le president,cest eux qui vivent dans la pauvreter ,nous les habitants de la ville labes 3lina!!
          donc a mon avis ,BOUTEF est tres populaire!! c'est l'homme le deuxieme homme le plus aprecier en algerie!
          Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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          • #6
            Il est un fait indéniable, si Bouteflika se présente pour un troisieme mandat, quelque soit ses advresaires, il gagnera haut la main le scrutin et en toute transparence.

            Il est parmi les personnalités (sinon la seule) les plus populaires en Algérie.

            Le peuple algérien l'aime pour son charisme, il sait que l'Algérie avec lui est représentée sur la scène internationale par la meilleur des manières, il sait que c'est un président travailleur, qui a fourni tant d'éfforts utiles et constructifs pour l'Algérie.

            Et malheureusement à part Bouteflika y a un vide terrible dans la scène politique algérienne, et personne n'ose imaginer se que sera l'Algérie sans lui, c'est un grand énigme.

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            • #7
              Le cimetière des éléphants

              Il est parmi les personnalités (sinon la seule) les plus populaires en Algérie.
              ma 1er blague de la journée , juste pour rappel le sinistre de l'interieur avait dit au peuple algerien " vous n'etes rien " alors sufit de savoir faire des conclusions logiques,
              Le peuple algérien l'aime pour son charisme, il sait que l'Algérie avec lui est représentée sur la scène internationale par la meilleur des manières, il sait que c'est un président travailleur, qui a fourni tant d'éfforts utiles et constructifs pour l'Algérie.
              Ce même peuple que tu t'es amuser a insulter il y a de cela quelques jours decidement t'as la memoire courte, vous vous rappelez du peuple juste quand ca vous arrange
              Et malheureusement à part Bouteflika y a un vide terrible dans la scène politique algérienne, .
              ne t'inquiete pas vas !! la liste est encore longue , t'es pas dans les secrets des dieux mais suffit de demander .
              et personne n'ose imaginer se que sera l'Algérie sans lui, c'est un grand énigme
              c'est loin d'etre une enigme , vue que le chapeau magique des hommes de l'ombre est toujours operationnel

              Moulach moussa , yella Aissa , moulach Aissa yella oussardhounis
              en gros y aura toujours un gourou pour la nation !!
              Dernière modification par l'imprevisible, 31 mai 2007, 13h19.
              “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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              • #8
                Allez l'imprévisible, quelle est actuellement ta presonnalité préférée, ou avec qui tu reve que Bouteflika soit remplacé ??

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                • #9
                  La nuit tous les chats sont noirs.

                  quelle est actuellement ta presonnalité préférée, ou avec qui tu reve que Bouteflika soit remplacé ??
                  Ma parole j'avoue que je reste en admiration devant le peuple Algerien
                  “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                  • #10
                    Ma parole j'avoue que je reste en admiration devant le peuple Algerien
                    Ma question était claire, mais ta réponse encore moins

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                    • #11
                      Ahmed Taleb mendz ?
                      Il est un fait indéniable, si Bouteflika se présente pour un troisieme mandat, quelque soit ses advresaires, il gagnera haut la main le scrutin et en toute transparence.

                      Il est parmi les personnalités (sinon la seule) les plus populaires en Algérie.

                      Le peuple algérien l'aime pour son charisme
                      Et si l'ENTV diffusait les paroles de Boutef à ce cadre à Anaba, on verra ce qu'il en sera après :

                      Je te donne un conseil li wadjh illah : n'embauche aucun Algériens dans la gestion de tes hotels, tu va faire faillite avec eux. Embauche des étrangés.

                      Qu'en penses-tu mendz ? il aime son peuple le Boutef hein !

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                      • #12
                        Je te donne un conseil li wadjh illah : n'embauche aucun Algériens dans la gestion de tes hotels, tu va faire faillite avec eux. Embauche des étrangés.

                        Qu'en penses-tu mendz ?


                        Il a raison, notre président dit les choses crument mais dit vraiment les choses.

                        L'Algérien est un piètre gestionnaire, et Bouteflika n'a pas dis celà pour défavoriser l'algérien par rapport à l'étranger mais bien pour que l'algérien apprends de l'étranger et s'améliore d'avantage.

                        Pour t'aperçevoir de cette politique, y a qu'a voir que les japonais et les chinois du méga projet de l'autoroute est-ouest sont obligés de recruter une partie fixée de travailleurs algériens, parce que Bouteflika est soucieux d'améliorer le rendement des algériens et qu'ils coutoient les meilleurs dans ce domaine et apprennent d'eux.

                        La mondialisation est impitoyable et si l'algérien ne se remue pas, l'étranger viendra prendre sa place, c'est celà les règles du monde actuel.

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                        • #13
                          Il a raison, notre président dit les choses crument mais dit vraiment les choses.
                          Ah bon !!!!!! incroyables ces gens du pouvoirs, et on se demande pourquoi l'algérie n'avance pas.

                          Si Chirac, blair ou bush avait dis ça, il aurait été déstitué sur le champs.

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                          • #14
                            far_solitaire

                            Bonjour toi
                            Je te donne un conseil li wadjh illah : n'embauche aucun Algériens dans la gestion de tes hotels, tu va faire faillite avec eux. Embauche des étrangés.
                            Le Livre D'or je crois que je vais me lancer dans cette idée

                            vas doucement , ne remet pas en cause la popularité ( vue que le peuple n'existe pas ) du Gourou de la nation.

                            @le locataire d'El Mouradia

                            Il a raison, notre président dit les choses crument mais dit vraiment les choses.
                            Ca pour etre cru il est vrai qu'on peut dificilement le battre a ce jeu là , tu devrais prendre des cours .

                            L'Algérien est un piètre gestionnaire, et Bouteflika n'a pas dis celà pour défavoriser l'algérien par rapport à l'étranger mais bien pour que l'algérien apprends de l'étranger et s'améliore d'avantage.
                            à l'image de qui a ton avis ? tiens on devrais penser a faire de meme avec les hommes du pouvoir!! un japonais ca serait pas si mal !!
                            Pour t'aperçevoir de cette politique, y a qu'a voir que les japonais et les chinois du méga projet de l'autoroute est-ouest sont obligés de recruter une partie fixée de travailleurs algériens, parce que Bouteflika est soucieux d'améliorer le rendement des algériens et qu'ils coutoient les meilleurs dans ce domaine et apprennent d'eux.
                            Laisse moi rire jusqu'a m'etouffer , tu apprendra tres cher que ce n'est pas ton Gourou qui a decidé ainsi mais les regels de l'economie et de commerce , prends toi un livre sur l'ouverture des capitaux a la concurence , tu vas y apprendre des chose , l'economie de marché a ses regles et ce n'est certainement pas Mr Bouteflika qui les a instauré , il a rien inventé .

                            La mondialisation est impitoyable et si l'algérien ne se remue pas, l'étranger viendra prendre sa place, c'est celà les règles du monde actuel.
                            Ce qui est impitoyable c'est la corruption et la dictature , a mediter .
                            Dernière modification par l'imprevisible, 31 mai 2007, 14h19.
                            “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                            • #15
                              Ah bon !!!!!! incroyables ces gens du pouvoirs, et on se demande pourquoi l'algérie n'avance pas.

                              Si Chirac, blair ou bush avait dis ça, il aurait été déstitué sur le champs.
                              Justement, au délà des faits et gestes de Bouteflika durant son mandat présidenciel, l'un des faits qui l'a rendu si populaire aux yeux des algériens c'est sa manière de dire les choses crument et directement loin de la démagogie et des paroles diplomatiques.

                              Les algériens aiment tout ce qui leur dit la vérité et leur parle sincèrement et directement que ça soit bon ou mauvais.

                              Tout le monde est concient des problèmes de l'Algérie et chaque algérien connait ses faiblesses et ses manquements et il aime le dirigent qui met le doit ou ça fait mal et dit vraiment ce qu'il faut dire.

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