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Bobo Made In Dz

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  • Bobo Made In Dz

    C'est quoi être bobo aujourd'hui ? Bobo, c'est l'acronyme de « Bourgeois-Bohème », terminologie choisie par le journaliste américain David Brooks du New-York Times, afin de définir la génération montante « made in US ». Pourtant, difficile d'être à la fois « conservateur, conformiste, fermé à la littérature et aux arts » (définition de bourgeois- dictionnaire Hachette) et dans le même temps « mener une vie irrégulière et désordonnée » (définition de bohème- dictionnaire Hachette) !
    Mais c'est dans ce joyeux compromis que s'épanouit notre bobo.

    Il est plaisant de remarquer que ce mot n'a pas de féminin. Comment donc nommer cet esprit subtil et raffiné dont le leitmotiv semble être « soyons différents » si, à la base, il condense dans un seul et même groupe hommes et femmes ? Passons, car le bobo n'est pas à un amalgame près.

    Pratiquer le perfectionnisme pour des futilités

    N'est pas bobo qui veut ! D'ailleurs, on ne naît pas bobo... on le devient !
    Pour se faire, mieux vaut avoir l'esprit malléable et les poches bien remplies. Surtout ne jamais oublier de clamer son unicité... Par définition, le bobo ne fait jamais comme tout le monde : Il fustige la mode, mais file directement chez Gap ou Zara trouver le vêtement vrai-faux-chic et décalé qui lui permettra de se faire quand même remarquer (il ne manquerait plus qu'il passe inaperçu !).

    En vacances, ne chercher pas le bobo dans les lieux branchés si peu originaux : Notre homme préfère retaper une vieille ferme dans le Poitou plutôt que de s'exposer aux flashs de la jet-set.

    En être moderne, le bobo sait où il va mais plus d'où il vient... Il parle écologie, trou de la couche d'Ozone, ne porte que des matières naturelles tout en abusant dans le même temps de toutes les technologies de la Silicon Valley. D'ailleurs, il se surveille et veille à bien entretenir un certain flou concernant son art de vie. Détenteur selon lui des vérités indubitables chères à Descartes, le bobo suit consciencieusement « sa » méthode... A croire qu'il n'est toujours pas sorti de la caverne ! Exemple concret : pour lui, seul les parvenus se ruinent en produits de luxe. Les personnes cultivées ne se ruinent qu'en choses essentielles. C'est l'investissement dans le matériel qui compte, mais ne lui faîtes pas remarquer, il ne vous croirait pas.

    Il faut également que le bobo pratique le perfectionnisme pour les petites choses. Sous-entendu : il faut pour cela être très intelligent afin de discerner et retenir que plus une chose est petite, plus il est louable d'avoir réfléchi avant de l'acheter ! De plus, selon notre bobo, les élites socio- culturelles sont « censées » faire moins bien que les autres... Seulement « censées » ! Humilité oblige, et, surtout, hors de question de se comparer aux autres : Le bobo cultive l'unique et l'exceptionnel. Pour lui ce qui est à la mode ne l'est plus, seule l'authentique trouve grâce à ses yeux.

    Autres vertus essentielles de ce club si select : les élites socio-culturelles doivent se ruiner pour des choses qui ne sont pas chères... Histoire de bien se distinguer des élites cossues, plus riches mais moins intelligentes et pas très au fait en matière de dentifrice bio à 35 euros le tube !

    Dernier code de l'étiquette : préférer les magasins offrant un choix de produits encore plus vaste que dans ses rêves et ne pas s'attarder sur les choses aussi vulgaires que le prix. Que nenni ! Preuve que le bobo est maître de sa consommation, « lui » !

    Un animal paradoxal

    Question idéologie, le Bobo est très « open » : Contre le racisme, pour le droit d'adoption des homosexuels, pas macho... Toutes nouvelles idées est bonne à prendre et à exploiter (rappel : Ne jamais faire comme tout le monde). Pour cela, il surfe des heures sur le net, persuadé de s'enrichir intellectuellement et de faire de bonnes affaires. Quand il aura constaté que tout le monde « shoppe » sur Internet, il retournera dans la boutique du coin de la rue et prônera le retour des petits commerces si sympathiques et humains....

    Un point marquant de son éducation est son culte de la forme naturelle : avoir la santé grâce à un subtil dosage de soja et de tofu bio... C'est là qu'apparaît le drame de cet animal qui se voudrait si différent : Comme un consommateur lambda, il n'a pas résisté aux sirènes des idées toutes faites et au biomarketing. D'ailleurs c'est là son drame ! Malgré tous ses efforts pour paraître différent, le bobo reste désespérément « humain ». Le bobo se rêve un personnage qui le dépasse. A force de s'inventer, il apparaît comme un nouveau riche pas très révolutionnaire, un écolo moderne qui aimerait concilier nouvelle économie et profit avec culture de son jardin et commerce équitable... Un doux utopiste en somme. C'est Candide chez les Réalistes !

    Le bobo est mort, vive le furita

    D'ailleurs, cet être fragile en perpétuelle évolution a du souci à se faire : être bobo, c'est out ! Maintenant pour être in, il faut être « Furita » !
    Ce nouveau mode de vie nous vient directement du Japon. Lassé par une économie en panne et une idéologie productiviste datant des années 60- 80 encore bien ancrée dans les esprits, les 15- 29 ans tentent de révolutionner les institutions. Pour 40% d'entre eux, le travail est un moyen simple de gagner sa vie et non plus une fin en soi. Le salarié modèle en costume cravate gris, c'est t-e-r-m-i-n-é !
    Les jeunes Japonais sont en rupture avec le modèle dominant. Ce qui compte à leurs yeux, c'est de vivre en adéquation avec leurs envies, quitte à vivre modestement. Les meilleurs diplômés acceptent des emplois précaires de serveurs, travaillent 6 mois, puis partent 6 mois à la découverte du monde. On les appelle les Furita, de l'anglais « free » (libre) et de l'allemand « arbeit » (le travail). Ils seraient déjà 1,7 millions dans le pays selon les statistiques officielles. Fustigés par certains qui regrettent la perte du sens de l'effort, les Furitas pourrait bien débarquer rapidement en France.
    Vivre en harmonie avec soi, découvrir l'autre, une philosophie de vie plus enrichissante que de se regarder le nombril en s'assommant de questions pseudo- existentielles.
    d'aprés le blog BOurgeois-BOheme :http://bourgeois-boheme.skyrock.com/


    ET SI ON ESSAYE DE DEFINIR LE BOB MADE IN DZ ?
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    \¸.♥ ALGERIE ♥.¸¸.
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  • #2
    le bobo made in dz??? il ne se mele pas a la populasse, il passe toute ses vacances en dehors de l'algerie , il dit que l'algerie c genial mais il y reste 1mois par an cloitré au club des pins...
    hmmm qu'est ce que je peux rajouter....il parle algerois...noooon j'rigole

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    • #3
      a mon avis ca c la definition de la TCHITCHI diaouelna
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      \¸.♥ ALGERIE ♥.¸¸.
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