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Trois ans après le début de sa mise en application, le système Licence master doctorat (LMD) a enregistré un taux de réussite de 75%. C’est ce qu’a indiqué, hier, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Gherssi, en marge du colloque international ayant pour thème "Le système LMD : entre implémentation et projection".
Il s’agit, selon ses dires, d’un point important et qui contrecarrait le taux de déperdition enregistré ces dernières années avec l’ancien système. «Ce système permet aux étudiants de capitaliser leurs études, leur expérience professionnelle et d’avoir une réelle passerelle entre l’université et le monde du travail.» a-t-il dit. L’objectif étant que le diplôme algérien, avec le système LMD, ait une visibilité dans le monde socioéconomique. L’employabilité des futurs diplômes universitaires doit être plus grande. 9000 étudiants se sont déjà inscrits, en 2004, dans ce système dans 10 établissements universitaires.
Pour l’année universitaire 2006- 2007, ils sont 72 000 étudiants dans 40 universités. «Ce système est loin d’être une étape, comme cela a été dit, pour la privatisation de l’université. L’université reste un service public», a réitéré le secrétaire général. Néanmoins, a-t-il relevé, l’université ne peut se permettre de vivre en vase clos faisant fi du monde extérieur.
Dans ce contexte, lors de l’ouverture de son colloque international de deux jours auquel participent des représentants de 36 établissements universitaires étrangers, le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a affirmé que la réforme "n'a nullement pour objectif de sacrifier les acquis et les objectifs réalisés par le système éducatif, mais vise à renforcer la démocratie qui permet d'accéder à l'enseignement supérieur en tant que structure et service publics et d'assurer une meilleure satisfaction de la demande sociale croissante pour l'enseignement supérieur et des exigences d'une formation qui soit à la fois concurrentielle et de qualité». Il a noté que le système LMD repose d'abord sur la «compétence, la consultation et une mise en œuvre progressive». Cette réforme, a-t-il ajouté, «n'est pas seulement le changement de structures ou de programmes, mais il s'agit plutôt d'un changement pluridisciplinaire et multiforme ». Des contraintes sont toutefois soulevées concernant notamment l’encadrement humain. La base de ce système est le tutorat ou le parrainage des universitaires par un enseignant. Aussi, près de 25 000 enseignants manquent pour encadrer les étudiants. Dans la prochaine loi de finances complémentaire 2007, a annoncé le secrétaire général du département de Harraoubia, pour y remédier. L’utilisation des technologies de l’information et de la communication devra être également généralisée.
A titre d’exemple, actuellement, un ordinateur est disponible pour dix étudiants. Le chef du gouvernement a rappelé que l’Etat a opté pour que «le système LMD soit dans un cadre d'approche participative considérant la communauté scientifique et les entreprises économiques et sociales comme des acteurs effectifs dans la concrétisation de cette réforme».
A travers ce colloque international, il est visé une réflexion approfondie sur les voies et moyens de développement de ce changement, et d'"assurer une formation de qualité à même de réaliser l'adéquation, tant espérée par nos entreprises, avec le monde économique et social". Pour le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, organisateur de cette rencontre, l'objectif est de permettre, à la lumière d'échanges avec les partenaires nationaux et étrangers, d'"évaluer les étapes franchies par la réforme de l'enseignement supérieur en Algérie, et de contribuer à donner une impulsion nouvelle à la mise en œuvre de cette réforme en engageant tous les acteurs dans la consolidation et l'amélioration du système d'enseignement supérieur". Les deux journées s'articuleront autour de thématiques concrètes liées notamment à la relation université-entreprise, aux dispositifs d'évaluation et d'assurance de la qualité des formations dans les trois cycles du système licence master doctorat.
Des approches comparatives des diverses déclinaisons du système LMD de par le monde ainsi que les modes de gouvernance appropriés qui accompagnent sa mise en œuvre seront présentés. Un recueil des différentes communications sera réalisé par la suite.
Par Le Soir
Il s’agit, selon ses dires, d’un point important et qui contrecarrait le taux de déperdition enregistré ces dernières années avec l’ancien système. «Ce système permet aux étudiants de capitaliser leurs études, leur expérience professionnelle et d’avoir une réelle passerelle entre l’université et le monde du travail.» a-t-il dit. L’objectif étant que le diplôme algérien, avec le système LMD, ait une visibilité dans le monde socioéconomique. L’employabilité des futurs diplômes universitaires doit être plus grande. 9000 étudiants se sont déjà inscrits, en 2004, dans ce système dans 10 établissements universitaires.
Pour l’année universitaire 2006- 2007, ils sont 72 000 étudiants dans 40 universités. «Ce système est loin d’être une étape, comme cela a été dit, pour la privatisation de l’université. L’université reste un service public», a réitéré le secrétaire général. Néanmoins, a-t-il relevé, l’université ne peut se permettre de vivre en vase clos faisant fi du monde extérieur.
Dans ce contexte, lors de l’ouverture de son colloque international de deux jours auquel participent des représentants de 36 établissements universitaires étrangers, le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a affirmé que la réforme "n'a nullement pour objectif de sacrifier les acquis et les objectifs réalisés par le système éducatif, mais vise à renforcer la démocratie qui permet d'accéder à l'enseignement supérieur en tant que structure et service publics et d'assurer une meilleure satisfaction de la demande sociale croissante pour l'enseignement supérieur et des exigences d'une formation qui soit à la fois concurrentielle et de qualité». Il a noté que le système LMD repose d'abord sur la «compétence, la consultation et une mise en œuvre progressive». Cette réforme, a-t-il ajouté, «n'est pas seulement le changement de structures ou de programmes, mais il s'agit plutôt d'un changement pluridisciplinaire et multiforme ». Des contraintes sont toutefois soulevées concernant notamment l’encadrement humain. La base de ce système est le tutorat ou le parrainage des universitaires par un enseignant. Aussi, près de 25 000 enseignants manquent pour encadrer les étudiants. Dans la prochaine loi de finances complémentaire 2007, a annoncé le secrétaire général du département de Harraoubia, pour y remédier. L’utilisation des technologies de l’information et de la communication devra être également généralisée.
A titre d’exemple, actuellement, un ordinateur est disponible pour dix étudiants. Le chef du gouvernement a rappelé que l’Etat a opté pour que «le système LMD soit dans un cadre d'approche participative considérant la communauté scientifique et les entreprises économiques et sociales comme des acteurs effectifs dans la concrétisation de cette réforme».
A travers ce colloque international, il est visé une réflexion approfondie sur les voies et moyens de développement de ce changement, et d'"assurer une formation de qualité à même de réaliser l'adéquation, tant espérée par nos entreprises, avec le monde économique et social". Pour le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, organisateur de cette rencontre, l'objectif est de permettre, à la lumière d'échanges avec les partenaires nationaux et étrangers, d'"évaluer les étapes franchies par la réforme de l'enseignement supérieur en Algérie, et de contribuer à donner une impulsion nouvelle à la mise en œuvre de cette réforme en engageant tous les acteurs dans la consolidation et l'amélioration du système d'enseignement supérieur". Les deux journées s'articuleront autour de thématiques concrètes liées notamment à la relation université-entreprise, aux dispositifs d'évaluation et d'assurance de la qualité des formations dans les trois cycles du système licence master doctorat.
Des approches comparatives des diverses déclinaisons du système LMD de par le monde ainsi que les modes de gouvernance appropriés qui accompagnent sa mise en œuvre seront présentés. Un recueil des différentes communications sera réalisé par la suite.
Par Le Soir
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